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| Votre dernier film | |
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Auteur | Message |
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Belial Homulus Administratus
Nombre de messages : 1722 Age : 68 Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 9/6/2009, 15:04 | |
| Dommage pour Hell Ride, je ne l'ai pas vu et je ne vais certainement pas le voir maintenant, mais c'est clair en bas que "written and directed by Larry Bishp" que c'est un coup à la Hostel, c'est seulement fait pour vendre. Autant de bons acteurs dans un film pareil, c'est du gachis ! | |
| | | Belial Homulus Administratus
Nombre de messages : 1722 Age : 68 Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 11/6/2009, 20:28 | |
| Four Rooms (Allison Anders / Alexandre Rockwell / Robert Rodriguez / Quentin Tarantino, 1995, USA) Quatre chambres d'hôtel. Quatre histoires. Quatre demande bizarres. Et un seul homme pour s'occuper de tout ça... Four Rooms raconte quatre histoires qui se passent dans un hôtel le soir du nouvel an, alors qu'il n'y a qu'un seul employé pour s'occuper de tout. Chaque réalisateur s'occupe d'une "chambre" différente. -The Missing Ingredient (Allison Anders) : des sorcières essaient d'invoquer leur déesse. Elles ont tous les ingrédients nécessaires à part un seul, du sperme, que l'une d'elles a... avalé ! Elles font appel au seul homme disponible dans l'hôtel, Ted (Tim Roth) pour y remédier... Ce segment est très marrant par moments, surtout par les comportements débiles de l'une des sorcières, mais surtout grâce à l'entrée en jeu de Tim Roth. On commence à le découvrir ici -The Wrong Man (Alexandre Rockwell) : Ted entre dans une chambre, pour trouver un pistolet pointé sur son nez. Un homme et une femme aux tendances plutôt bizarres lui demandent... des choses bizarres ! -The Misbehavers (Robert Rodriguez) : un homme et sa femme décident de passer la nuit dehors, en laissant leurs enfants aux soins de Ted... qui commence à en avoir marre de toutes ces histoires ! Probablement le segment le plus marrant. L'enchaînement des actions et des réactions est tout simplement hilarant. -The Man from Hollywood (Quentin Tarantino) : Ted est demandé à une chambre louée par un riche qui vient d'Hollywood. Une petite fête est organisée, et un pari plutôt fou a déjà été décidé... Aussi marrant que le segment de Rodriguez, celui de Tarantino se base plutôt sur les dialogues et sur l'absurdité, ou plutôt la débilité de ce que font les personnages qu'on nous présente. Pour résumer, c'est un film de comédie comme je les aime : plein de choses débiles, des dialogues hilarants, de l'humour grossier... et le tout (ou presque) est très bien fait ! Donc à ne surtout pas rater si vous aimez le genre. 8.5/10 Fulltime Killer (Chuen Jik Sat Sau) (Johnnie To & Wai Ka-Fai, 2001, Hong Kong) Deux tueurs professionnels aux méthodes radicalement opposées se trouvent confrontés l'un à l'autre pour voir qui va devoir dominer... C'est toujours un plaisir à revoir ce film. Du sang, des fusillades en pleine rue, des morts, des façons "théâtrales" pour exécuter les victimes, et surtout, un film qui ne se prend pas au sérieux... ou du moins pas tant que ça. Car l'un des points faibles ici c'est que le film "philosophe" un peu trop pour ce qu'il est. Il vaut mieux juste se contenter des scènes de fusillades/tueuries/action sans trop penser à faire quelque chose de "dramatique" ou de "moral", et d'ailleurs heureusement que ça ne constitue qu'une part plutôt petite du film, juste le nécessaire pour constuire une petite histoire, certes pas vraiment originale, mais qui tient le coup pour nous montrer tout ce carnage. 7.5/10 Martyrs (Pascal Laugier, 2008, France/Canada) Lucie, étant petite, a été kidnappée et torturée pendant un très long moment. 15 ans plus tard, convaincue d'avoir trouvé les personnes qui l'ont torturée, elle se décide d'aller se venger... Les limites de la violence dans le cinéma n'arrêtent pas d'être poussées encore et encore à chaque fois. Il y a des films d'horreur qui oublient toute notion de "horreur" pour ne présenter que du gore juste pour le gore sans rien d'autre (la série des August Underground, Saw, Hostel etc...). Il y a d'autres qui se concentrent surtout sur l'aspect "psychologique", parfois sans être trop violents (Rosemary's Baby, Session 9, The Shining etc...), mais Martyrs arrive à allier les deux et même d'une façon très intelligente, et même plus, existentielle... Ca ne perd pas du tout du temps pour démarrer. On voit le sang dès les premiers instants du film, et ça continue pendant (littérallement) tout le film. De la violence non-stop mais qui a quand même un but autre que tout simplement "divertir" ou "choquer". Ca pourrait faire penser à un simple slasher insensé à regarder seulement pour voir du sang, mais c'est très loin d'être le cas. Pour résumer un peu, le film est divisé en deux parties : La première partie concerne la "vengeance". On voit un peu de ce qu'a vécu Lucie après son kidnapping, sans voir trop de ce qui s'est passé pendant cette période. Elle est mise dans une sorte d'asile où elle fait connaissance avec Anna qui devient rapidement sa meilleure amie. Elle est hantée par une sorte de créature qui ressemble à une femme très défigurée. 15 ans plus tard, elle fait iruption dans une maison qui a l'air d'être très "normale". Une famille constituée de deux parents et de leurs deux enfants qui parlent de choses de tous les jours... La deuxième partie prend une toute autre dimension... Généralement, quand on nous parle d'un évènement aussi terrible que ce qui est arrivé à Lucie pendant son enfance, la curiosité nous tue pour voir ce qui s'est vraiment passé. Là on aura droit à tout voir en détail, et même plus... Je ne voudrais rien dévoiler du film car il est très "profond", et ça vaut le coup de tout découvrir par soi-même. Attendez-vous à une fin très... inhabituelle... C'est exceptionnel de trouver de nos jours un film d'horreur qu'on peut facilement décrire par "original". 9/10 | |
| | | Belial Homulus Administratus
Nombre de messages : 1722 Age : 68 Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 13/6/2009, 22:27 | |
| 36 Quai des Orfèvres (Olivier Marchal, 2004, France) Plus d'une année a passé depuis que des braquages très violents, mais aussi très bien organisés, ont commencé. La méthode est toujours la même : il s'agit du même gang, et une récompse attend l'un des deux lieutenants qui attrapera ce gang en premier. Certains ont dit qu'il s'agit de la version française de Heat, et c'est un peu vrai en partie. Ca reste toujours loin derrière le film de Michael Mann, mais les ressemblances sont là. À commencer par le premier braquage qui est mené avec précision et professionalisme, sans parler de sa nature violente. Un plus tard dans le film, une très bonne scène de fusillade prend place. Il y a aussi cette rivalité qui existe entre les deux personnages principaux, à la seule différence qu'ils opèrent tous les deux du même côté de la loi. Il est clair qu'il s'agit d'un très bon film policier ici, donc je vais directement passer aux points faibles. La relation entre les deux personnages principaux est assez compliquée (ceci n'est pas mauvais en soi). On nous laisse comprendre qu'ils étaient autrefois très amis, mais vu la nature de la situation, ce n'est plus le cas. Le problème ici est que ça aurait été beaucoup mieux si on nous aurait montré un peu plus du "passé" de ces deux hommes. Le film semble plutôt court pour une histoire de ce genre. Les personnages semblent tous très riches, mais on n'a pas l'occasion de tous bien les connaître. Un autre point que je n'ai pas trop apprécié est le fait que le film soit un peu trop "américanisé". Les dialogues ne ressemblent pas trop à ceux d'un film français dans leur nature. C'est comme s'ils étaient forcés à sonner "cool" et "badass". Ca ne collait pas très bien, d'autant que ça enlève l'aspect 'réaliste' de la chose. Ca aurait pu devenir un véritable classique, mais le film se contente seulement d'être "très bon" sans plus. 8.5/10 My Best Friend's Birthday (Quentin Tarantino, 1987, USA) À l'occasion de l'anniversaire de Mickey, que sa petite amie vient de quitter, Clarence décide de lui offrir quelque chose de spécial. C'est difficile de juger un film qui lui "manque" pratiquement sa moitié, mais une chose set sûre, ce film, même s'il est vraiment nul, est quand même bon à regarder pour tout fan de Quentin Tarantino. La moitié manquante a été détruite dans un feu, et donc au lieu d'un film de 70 minutes comme c'était prévu, on n'a là qu'une sorte de court métrage de 36 minutes. Là où l'historie commence à devenir intéressante ça coupe ! La qualité du film est médiocre. Les acteurs sont, à l'exception de Tarantino lui-même, tous nuls. La qualité de l'image et du son est nulle à chier, et l'histoire est nulle du fait qu'elle est incomplète ici. Mais le film mérite quand même d'être vu pour la simple raison que c'est un film très amateur de la part d'un cinéaste qui n'a jamais étudié le cinéma ! Tous les fans de ce réalisateur devraient facilement reconnaître son style dans quelques scènes/dialogues, et ça mérite d'être vu ne serait-ce que pour ceci uniquement. À savoir aussi que le scénario de My Best Friend's Birthday a plus tard été ré-écrit et sorti sous un nom différent que tout le monde connaît : True Romance. La Haine (Mathieu Kassovitz, 1995, France) Suite à l'éclatement d'une émeute dans une banlieue de Paris, Abdel, un jeune de la cité, est blessé et se trouve dans un état critique. Des rumeurs parlent d'un policier qui aurait perdu son pistolet pendant ces émeutes... "C’est l’histoire d’un homme qui tombe d’un immeuble de cinquante étages. Le mec, au fur et à mesure de sa chute se répète sans cesse pour se rassurer : jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien, jusqu’ici tout va bien." On fait souvent face à des problèmes seulement en les "laissant passer". On n'y remédie pas tout de suite, on se dit que ça ne fait rien si on ne trouve pas une solution dès le début. Les problèmes se cumulent, on ne cherche toujours pas comment s'en sortir parce qu'il n'y a aucun impact imminent sur nos vies... C'est en gros à ça que se résume La Haine, film phare d'un jeune de 28 ans à l'époque, Mathieu Kassovitz. Le film parle des évènements qui ont suivi l'éclatement d'une émeute dans une banlieue. Les dégâts sont considérables. Des voitures brûlées, des bâtiments saccagés, des écoles détruites... et un jeune au coma... L'un de ses amis jure de s'en venger si jamais il y passe... C'est difficile à croire qu'il s'agit uniquement d'un film et pas d'un documentaire. Les acteurs sont si naturels, surtout avec des personnages aussi 'réels', qu'on croirait à peine qu'il s'agit vraiment d'un film. Il y a certaines idées ingénieuses, notamment avec l'utilisation de la caméra (la scène en hommage à Taxi Driver, ou encore celle de la caméra qui 'vole' entre les immeubles), qu'il faut saluer aussi. Il y a plein de choses à dire, mais en même temps c'est difficile d'en parler. Il faut tout simplement regarder ce film. "Mais l’important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage." 10/10 | |
| | | Max Maitre du Monde
Nombre de messages : 6294 Age : 104 Date d'inscription : 30/06/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 14/6/2009, 01:01 | |
| j'ai vraiment pas accroche avec 36 Quai des Orfèvres, je l'ai trouvé trop prévisible, trop mou , en fait ça ressemble trop aux polars français des années 80 | |
| | | The_Acro_bat Homo Addictus
Nombre de messages : 1437 Localisation : Nulle part ailleurs Emploi : Tire-fesses Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 14/6/2009, 01:40 | |
| Allez voire le film Very Bad Trip, sortie prévue pour le 24 juin, je l'ai vu en A-P, mais c'est mortel, du jamais vu, j'étais aux larmes tellement c'était marrant, ne le ratez pas, c'est une des plus grosses comédies que j'ai vu, il plaira à tout ceux qui ont eu des lendemain de cuite mémorable! | |
| | | Max Maitre du Monde
Nombre de messages : 6294 Age : 104 Date d'inscription : 30/06/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 22/6/2009, 18:42 | |
| J'ai vu un polar français TRUANDS tiré d'une histoire vraie. Le film n'est pas mal du tout mais un peu court ! oui c'est rare de trouver un film court ou l'histoire n'est pas bien développée , généralement les cinéastes essayent de rallonger leur films avec des scènes inutiles, mais la on a l'impression qu'il manquait des scènes ! Le film reste quand même très correct pour un polar Français | |
| | | Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 22/6/2009, 18:56 | |
| - Igor a écrit:
- J'ai vu un polar français TRUANDS tiré d'une histoire vraie. Le film n'est pas mal du tout mais un peu court ! oui c'est rare de trouver un film court ou l'histoire n'est pas bien développée , généralement les cinéastes essayent de rallonger leur films avec des scènes inutiles, mais la on a l'impression qu'il manquait des scènes !
Le film reste quand même très correct pour un polar Français
A sa sortie, ce film n'avait pas de très bonnes critiques et j'ai hésité à y aller, vu que je restais sur les 2 premiers d'Olivier Marchall qui sont très bons (à mon goût) : Gangster et 36, Quai des Orfèvres. Et je trouve les films de Frédéric Schoendoerffer manquant de consistance et profondeur. En revanche la prestation de Caubère semblait très convaincante, c'est le cas ou pas ? | |
| | | Max Maitre du Monde
Nombre de messages : 6294 Age : 104 Date d'inscription : 30/06/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 22/6/2009, 19:01 | |
| en fait tous les acteurs étaient bons !
Mais la critique a descendu ce film à cause de la violence !! il se la jouent saintes ni touches !! mais la violence fait partie de l'histoire vraie , on ne peut pas passer à coté | |
| | | Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 22/6/2009, 19:23 | |
| - Igor a écrit:
- en fait tous les acteurs étaient bons !
Mais la critique a descendu ce film à cause de la violence !! il se la jouent saintes ni touches !! mais la violence fait partie de l'histoire vraie , on ne peut pas passer à coté Le Polar est un genre qui réussit plutôt bien au cinéma français. Mais peut-être que des années et des années de séries policière tv ont dévirilisé le genre ... Ou du moins la critique. Si c'est juste un problème de violence ou d'hyper-réalisme alors tant mieux. Et si les acteurs sont tous bons aussi. Je croyais que c'était le scénario qui était insuffisant, des scènes crédibles mais mal agencés, des personnages manquant de consistance. Un peu des défauts d'Agents Secrets et de Scènes de Crime, mais en pire. | |
| | | Belial Homulus Administratus
Nombre de messages : 1722 Age : 68 Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 23/6/2009, 02:53 | |
| Shallow Grave (Petits Meurtres entre Amis) (Danny Boyle, 1994, UK) Trois amis cherchent une quatrième personne avec qui partager la dernière chambre de leur appartement. Le choix est fait et, quelques jours plus tard, ils trouvent leur nouveau colocataire mort, avec une valise pleine d'argent... Voilà le film qui a lancé quelques carrières plutôt intéressantes, dont notamment celle d'Ewan McGregor en tant qu'acteur et de Danny Boyle en tant que réalisateur. On a droit ici à un très bon mélange entre comédie, drame et thriller. Le début du film est hilarant, et dès que les trois amis découvrent l'homme mort dans sa chambre, tout commence à basculer. Cette expérience affectera l'un d'eux en particulier, en raison des choses qu'il a dû faire après cette 'découverte', ce qui va petit à petit compliquer les choses un peu plus qu'il ne le faut. L'amitié de ces trois personnes sera mise à de très dûres épreuves qui ne laisseront personne indifférent. Chacun des personnes a un caractère spécial mais ils se ressemblent tous sur un point en particulier, finalement : lorsque toutes les issues semblent bouchées, chacun ne va penser que pour soi-même... 8.5/10 The Wicker Man (Robin Hardy, 1973, UK) Un policier, le Sergent Howie, est envoyé dans un petit village afin de mener une enquête à propos d'une fille disparue. Dès son arrivée, les choses étranges commencent. L'accueil n'est pas vraiment chaleureux, mais pas trop froid non plus. Howie ne tarde pas à effectuer son travail. Il sort une photo de la fille en question, mais tout le monde sans exception nie son existence. Howie est tout de même convaincu que quelque chose ne va pas bien, et il continue donc ses investigations. Le soir même de son arrivée, il commence à voir les rites plutôt bizarres qu'exercent les villageois, dont copuler en pleine nuit dans la nature n'en est pas le moins étrange... C'est un film truffé de mystères et de rebondissements en tout genre. Le seul problème c'est que ça ne fait pas du tout 'peur', ça se concentre surtout sur le côté thriller en délaissant un peu le côté horreur, ça serait donc une erreur de le regarder en ayant un tête que c'est un film d'horreur. 8.5/10 Bad Lieutenant (Abel Ferrara, 1992, USA) Un détective new-yorkais, sombrant de façon excessive dans l'alcool et la drogue, commence à chercher la rédemption après le viol d'une nonne. Généralement il y a deux manières pour décrire et montrer une descente aux enfers. D'un côté, il y a la façon plus ou moins littérale de le faire, comme dans Jacob's Ladder par exemple, et d'un autre il y a cette façon plus 'réaliste', comme c'est le cas ici dans Bad Lieutenant... On va donc faire une sorte de voyage pas exactement des plus gais à l'aide du Lieutenant, incarné par un Harvey Keitel plus qu'excellent. Ca doit être le meilleur rôle dans lequel je l'ai vu. Le Lieutenant n'a pas de nom ici, c'est peut-être pour dire qu'il peut être n'importe qui d'entre nous, pour dire que les noms ne comptent pas face à la personne... peu importe, l'important ici est que le personnage qu'on nous présente n'est certainement pas des plus aimables, mais on finit quand même par sympathiser avec. Le Lieutenant est un flic corrompu de la pire espèce. Il n'hésite pas du tout à utiliser son badge et son autorité pour atteindre des fins peu scrupuleuses. Il est alcoolique et drogué. Il souffre d'une dépression profonde. Il est au courant de son état lamentable, mais continue quand même à mener sa vie sur le même chemin... C'est avec le viol d'une nonne qu'il va commencer à tout remettre en question... Sa nature et sa vie lui ont appris de se venger, d'utiliser la violence pour répondre à la violence, d'abuser de son pouvoir pour faire ce qu'il veut... bref, de ne tout simplement jamais pardonner, et c'est sur ce point-là qu'il va se heurter aux croyances très solides, mais surtout radicalement opposées, de la nonne en question. Il ne comprend pas, il lui pose des questions mais n'arrive toujours pas à comprendre. C'est pourtant quelque chose de totalement anormal pour lui, mais voilà que ça arrive, que ça le dépasse et, pire que tout, qu'il n'y peut rien ! Même son pouvoir ne pourra pas l'aider... Après King of New York, voilà qu'Abel Ferrara frappe encore plus fort dans un film très difficile d'accès qui ne quittera pas de sitôt nos têtes... 9.5/10 | |
| | | Hyperion Homo Pacificus
Nombre de messages : 3432 Age : 46 Date d'inscription : 01/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 23/6/2009, 10:34 | |
| J'ai vu Amerrika, c'est l'histoire d'une mère et de son fils qui partent de Palestine pour s'installer aux USA chez la tante. C'est un film très réaliste sur l'intégration des arabes dans les pays occidentaux. Le personnage de la mère est très attachant. 8/10 | |
| | | Belial Homulus Administratus
Nombre de messages : 1722 Age : 68 Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 4/7/2009, 22:08 | |
| El Orfanato (The Orphanage) (Juan Antonio Bayona, 2007, Espagne/Méxique) Une femme vient s'installer avec sa famille dans un vieil orphelinat, là où elle a passé son enfance. Son fils commence à communiquer avec des amis invisibles... Un bon film d'horreur à la vieille école du genre. Ca n'a rien à voir avec les nouveaux films d'horreur où le gore et la violence prennent le dessus. Ceci est bon et mauvais à la fois : bon dans le sens où ça se concentre plus à vouloir faire "peur" que se contenter simplement de choquer, et mauvais dans le fait qu'il n'y a pratiquement rien de nouveau, d'original ou qu'on n'a pas déjà vu dans ce genre de films. C'est donc du déjà-vu mais qui est tout de même efficace. Il y a des moments pleins de sensations fortes qu'il est difficile d'achever dans les films de nos jours. La fin est quant à elle assez particulière. Certains points ne sont pas cohérents, et à un certain moment on regretterait presque d'avoir regardé le film à cause de la nature trop banale de sa fin, mais les dernières secondes viennent pour tout remettre en question et, encore mieux, pour nous pousser à y réfléchir un peu sans nous donner une réponse directe... 8/10 Deux Jours à Tuer (Jean Becker, 2008, France) Antoine est un homme qui a plutôt réussi sa vie. Il a "une femme charmante, des enfants adorables, une belle baraque, un métier qui rapporte gros, rien qui dépasse". Le jour de ses 42 ans, il décide de tout bousiller sans aucune raison apparente... Là où tout semble bien aller, il y a toujours quelque chose qui cloche. La vie a beau être belle et sans problèmes, ça ne suffit pas. Il faut profiter de sa vie autrement que par avoir une vie "réussie". Le bonheur et les bons moments sont ce qui compte bien plus encore que d'avoir des montagnes d'argent et tous les biens matériels nécessaires, et pourtant "l'argent ne fait pas le bonheur" ne s'applique pas du tout ici, c'est même tout à fait faux de le dire... C'est un film qui ose traiter de choses qu'on voit tout le temps devant nous mais qu'on n'ose pas nous-mêmes admettre. Ca rappelle un peu American Beauty dans cet aspect-là, alors que dans un autre, ça pourrait faire penser à Into the Wild. L'homme qui laisse tout derrière lui pour s'en aller très loin... sauf qu'ici, il n'est pas aussi maladroit que Chris McCandless. Au début du film, j'ai cru à une simple crise de la quarantaine, mais la fin vient cependant tout remettre en question. Je n'en dirais pas plus pour ne rien gâcher du plaisir que procure ce film. Je me contente seulement de dire que la fin n'enlève quand même rien à l'aspect véridique des paroles qui sortent de la bouche du personnage d'Antoine... 9/10 | |
| | | Belial Homulus Administratus
Nombre de messages : 1722 Age : 68 Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 11/7/2009, 00:06 | |
| Alone (Banjong Pisanthanakun & Parkpoom Wongpoom, 2007, Thailande) Pim et Ploy étaient deux soeurs jumelles attachées par le ventre depuis leur naissance. L'une d'entre elles a survécu à l'opération, et plusieurs années plus tard, la fille morte semble vouloir revenir hanter la vie de la vivante... Un film d'horreur thailandais est quelque chose qu'on ne rencontre pas souvent. Ca avait l'air intéressant, même si l'histoire est un peu basique. Le début du film est prometteur, mais plus ça avance, plus ça coule... Il y a plein de moments très typiques d'un film d'horreur standard. C'est à en avoir marre de ne trouver que rarement des innovations de ce côté-là. Bon pour un film thailandais disons que ça peut passer, mais les problèmes commencent lorsque le film s'aventure un peu trop dans un côté dramatique qui veut en vain renforcer l'histoire. Les flashbakcs qui viennent expliquer telle ou telle chose ne font en fait rien d'autre que rendre le film plus lourd à digérer. Arrivant à la dernière partie, le film se perd encore plus dans des spirales interminables de non-sens et de plot holes... l'histoire du "revenant" est délaissé de côté pour un moment, et quelque chose de nouveau fait son apparition. On ne sait plus vraiment qui est là pour 'terrifier' qui, puis ça revient juste au moment opportun pour en finir avec le film... Heureusement que certains passages sont un peu terrifiant, mais sinon on a là un film qui se laisse regarder mais qui s'oublie très vite. 6/10 Shortbus (John Cameron Mitchell, 2006, USA) Des couples new yorkais se tournent vers un club de sexe pour essayer de surmonter leurs problèmes. Je ne sais pas par où commencer avec une abomination pareille. Peut-être que commencer de parler du film par son début est la meilleure chose à faire, car la scène d'ouverture exprime très bien ce qu'est ce film : déguelasse, répugnant, et vide. Ca s'ouvre sur plusieurs scènes de sexe très... hardcore. Un homme dans un bain rempli d'eau qui filme son pénis en train de pisser et de pêter dans l'eau (c'est très artistique, ça me dépasse et je n'ai pas compris le sens profond d'une scène pareille), puis on le voit en train de s'auto-éjaculer dans sa bouche (rien de répugnant ou de déguelasse, se faire éjaculer dans sa propre bouche est quelque chose de très propre et pas du tout bizarre). En parallèle, on nous jette les images d'un couple hétéro en train de s'essayer à toutes les positions du kama sutra. Et d'un autre côté, un gars avec une dominatrice qui finit par éjaculer sur le mur... Bon alors, les films avec des scènes de sexe non-simulé sont de plus en plus nombreux, mais on ne les appelle pas des films "porno" pour autant, le but étant différent. Mais l'est-il vraiment pour Shortbus ? En s'aventurant un peu plus dans le film, on s'aperçoit très vite de ce que c'est en réalité : un film de porno gay grand public, ni plus ni moins. Toute l'histoire (pratiquement inexistante, mais j'y reviens) tourne principalement autour d'un couple gay qui a des problèmes. Une femme sexologue a des problèmes d'orgasme elle aussi, alors que la dominatrice a... un problème avec son nom. C'était supposé être drôle je suppose. Bref, la solution ? Aller dans un club nommé Shortbus où toutes les formes de sexe sont permises. Ils auraient dû appeler ce club "Sex Commandos" car, là encore, c'est un film "grand public" qui s'en inspire grandement (après The Perfume: The Story of a Murderer). On va me dire que ce n'est pas un film porno, que c'est "de l'art", que c'est "profond" (belle métaphore qui va très bien avec le contenu du film) et que ce film véhicule un message, mais non. Voyons les similarités avec un film porno : mauvais acteurs, histoire débile et pas du tout pertinente, l'histoire tourne autour du sexe et est basé sur le sexe... si on ajoute à cela les nombreuses scènes où on voit du sexe très hardcore, on obtient un film porno gay. La seule différence avec un film porno standard est qu'il n'y a pas de "partie de baise" qui dure 15 minutes, mais il faut bien un moyen pour rendre ce film grand public après tout... Si je reviens au film lui-même, même en tant que film normal il est très mal foutu. J'ai déjà mentionné les acteurs et combien ils sont nuls, mais ça ne se limite pas seulement à ceci. Les scènes des petites "bagarres" sont horriblement mal faites que ça devient ridicule. Deux personnes qui font semblant de se frapper alors qu'ils sont clairement en train de rigoler, et la femme qui a quand même "peur" et qui, dans un club qui lui est totalement étranger, essaie de "fuir" pour tomber sur une chambre spéciale... il fallait bien un moyen pour continuer le film, donc tous les prétextes sont bons. Il y a aussi ce passage pseudo-comédique avec la commande et l'oeuf. J'ai vu mieux que ça dans les American Pie, franchement... On jette aussi quelques scènes de nature "bizarre" où une femme se trouve d'un coup dans une forêt au bord d'une mer qui... n'est même pas aux côtés de cette forêt en fait. Je ne vais pas trop m'attarder sur les dialogues qui sont pour la plupart du temps ridicules, insensées, ne contribuent en aucun cas à l'histoire (s'il y'en a) et qui n'ont vraiment rien à voir avec la vraie vie. Une autre remarque concerne pratiquement tous les personnages : on dirait qu'ils baisent avec tout ce qui bouge sans aucun problème. Entre le gars qui baise avec un voyeur qui l'espionnait depuis des années (alors qu'ils ne se connaissent pas et qu'ils viennent de se rencontrer pour la première fois, chose qui n'empêche pas que le voyeur en question connaît la vie de l'autre gars en détail juste à travers les photos et en le suivant là où il va), et la femme qui baise avec une autre femme et son copain alors que son mari est en train de la regarder... je me demande, est-ce vraiment ça le "message" du film ? Baisez avec tout ce qui vous tombe sous la main ? Je ne vais rien dire sur la fin à part : ridicule. Un "happy ending" des pires que j'ai jamais vu... Shortbus est un film porno gay de masturbation intellectuelle (et le mot masturbation n'est rien comparé au contenu du film) qui échoue sur tous les plans. 00/10 | |
| | | Belial Homulus Administratus
Nombre de messages : 1722 Age : 68 Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 11/7/2009, 12:42 | |
| En fait j'ai oublié de mentionner un autre truc à propos du film. Tiré du trivia de la page imdb de Shortbus : - Citation :
- During auditioning and casting, any interested actors were to submit a 10-minute video of themselves describing an important sexual experience. The director received approximately 500 tapes.
Les intentions du réalisateur sont claires. D'une part c'est un pervers qui s'est probablement branlé 500 fois minimum sur ces videos-là, d'un autre côté son but était clairement de faire un simple film porno gay grand public. | |
| | | Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 11/7/2009, 12:54 | |
| - Belial a écrit:
- 36 Quai des Orfèvres (Olivier Marchal, 2004, France)
Plus d'une année a passé depuis que des braquages très violents, mais aussi très bien organisés, ont commencé. La méthode est toujours la même : il s'agit du même gang, et une récompse attend l'un des deux lieutenants qui attrapera ce gang en premier.
Certains ont dit qu'il s'agit de la version française de Heat, et c'est un peu vrai en partie. Ca reste toujours loin derrière le film de Michael Mann, mais les ressemblances sont là. À commencer par le premier braquage qui est mené avec précision et professionalisme, sans parler de sa nature violente. Un plus tard dans le film, une très bonne scène de fusillade prend place. Il y a aussi cette rivalité qui existe entre les deux personnages principaux, à la seule différence qu'ils opèrent tous les deux du même côté de la loi.
Il est clair qu'il s'agit d'un très bon film policier ici, donc je vais directement passer aux points faibles. La comparaison avec Heat ne rend pas vraiment service au film 36. Les réalisateurs ont des styles et des moyens différents. Et le propos de Marchall est clairement dans un autre registre que celui de Mann. - Belial a écrit:
- La relation entre les deux personnages principaux est assez compliquée (ceci n'est pas mauvais en soi). On nous laisse comprendre qu'ils étaient autrefois très amis, mais vu la nature de la situation, ce n'est plus le cas. Le problème ici est que ça aurait été beaucoup mieux si on nous aurait montré un peu plus du "passé" de ces deux hommes. Le film semble plutôt court pour une histoire de ce genre.
Les personnages semblent tous très riches, mais on n'a pas l'occasion de tous bien les connaître. Justement, Marchal a une approche assez émotionnelle de ses personnages et préfère faire ressentir une épaisseur humaine sans trop en dire sur les faits. Il filme des consciences en errance, des mauvaises consciences, des âmes blessées, souvent résignées. des parcours riches en crevasses et interstices. Le casting étant assez bon, la plupart donne cette profondeur recherchée. Toutefois je trouve Depardieu un peu trop convenu, basique dans son interprétation, mou, presque absent, comme s'il n'avait que sa dégaine à proposer. Son personnage manque d'intensité et n'a pas le charisme attendu. Ce qui fausse le duel puisque dés le début, Auteuil est plus convaincant. - Belial a écrit:
- Un autre point que je n'ai pas trop apprécié est le fait que le film soit un peu trop "américanisé". Les dialogues ne ressemblent pas trop à ceux d'un film français dans leur nature. C'est comme s'ils étaient forcés à sonner "cool" et "badass". Ca ne collait pas très bien, d'autant que ça enlève l'aspect 'réaliste' de la chose.
Des dialogues certes parfois trop scénarisés, trop pour "faire genre". Voir même des répliques tellement littéraires, je veux dire écrites, romancées, que ça décridibilise un peu la recherche d'authenticité du film comme tu l'as aussi remarqué. Mais je ne dirais pas "americanisé", c'est vrai que Marchal se démarque des films français plan plan du genre, mais ça reste du registre français dans l'esprit. - Belial a écrit:
- Ca aurait pu devenir un véritable classique, mais le film se contente seulement d'être "très bon" sans plus.
8.5/10 Oui d'accord avec toi. Il y a une frustration au final car le film aurait vraiment pu être très très bon. Mais techniquement, plastiquement, il y a des faiblesses de chef opérateurs. Et là la comparaison avec Mann ne tient pas 10 minutes. La narration de 36 est bonne, et je pense qu'encore une fois c'est le montage (avec le travaille sur les court flash backs) qui valorise bien le film, comme pour GANGSTERS. L'enchaînement des scènes est bien dosé. Avec de l'action pure, des scènes de dialogues, les personnages sont suivis. Mais il manque quand même un traitement de la tension, de la densité, pour que le film soit plus prenant. Mais ç'est désormais une référence du genre. | |
| | | Hyperion Homo Pacificus
Nombre de messages : 3432 Age : 46 Date d'inscription : 01/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 11/7/2009, 12:56 | |
| J'ai vu Beaux gosses de Riad sattouf, il est vraiment très marrant. C'est l'histoire de deux ados boutonneux en pleine ébullition hormonale, qui se masturbent en regardant des catalogues la redoute des années 80 qu'ils trouvent chez la grand mère . Des répliques cultes du style : "elle a les yeux bleues canard wc" 8/10 | |
| | | Hyperion Homo Pacificus
Nombre de messages : 3432 Age : 46 Date d'inscription : 01/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 11/7/2009, 12:59 | |
| Sinon j'ai vu bancs publics le film au 80 acteurs connus, franchement c'est pas le film du siècle, il y a des répliques marrantes mais l'histoire est décousue, c'est juste un patchwork de petite scènes de la vie quotidienne. 6/10 | |
| | | Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 11/7/2009, 13:25 | |
| - Belial a écrit:
- Sunshine (2007, USA/UK)
Un groupe d'astronautes est envoyé en espace, pour tenter de 'rallumer' le soleil mourant...
Le dernier film de Danny Boyle (Trainspotting, 28 Days Later) ne déçoit pas. Un excellent mélange entre 2001: A Space Odyssey, Event Horizon, Solaris ou même Alien.
L'absence presque totale de scènes filmées 'sur terre' contribue énormément à rendre le film plus... vide. Le 'clash' entre science et religion est efficace...
Le film commence très calmement, on nous parle du Icarus I, le premier vaisseau envoyé sept ans plus tôt (dont aucune nouvelle n'est parvenue depuis tout ce temps) pour la même mission que le vaisseau actuel, Icarus II. On nous montre la vie paisible des astronautes, comment ils cultivent eux-mêmes leurs légumes, préparent leurs dîners etc... au lieu d'avoir recours à de la nourriture préfabriquée. Les choses commencent à se compliquer lorsque l'Icarus II reçoit un signal de l'Icarus I... ils se décident d'aller le voir, pour essayer de doubler leurs chances de réussite dans leur mission...
Je n'en dirais pas plus, le film est tout simplement merveilleux. Danny Boyle serait-il le prochain Kubrick ?
09/10 Non non non ! Là Belial je ne peux pas te suivre ! C'est surcôté ! C'est un film secondaire. Ses atouts : excelence plastique et technique, des images très classes et stylisées. Pour le reste je suis très critique. Il manque cruellement de personnalité et navigue tellement entre différents genres qu'il ne finit par être bon dans aucun. A la place d'être un vrai film de science fiction dans la lignée de 2001, Boyle a fait un slasher métaphysique dans l'espace. Donc un produit de divertidssement pour les complexes de cinémas bourrés d'adolescents. Ce que confirme le casting, Cris Evans en tête, très marketé. Et que vient fair Michelle Yeoh là dedans ? Boyle est assurément un grand cinéphile, et ses allusions, ou citations, à 2001, Alien, Solaris, sont trop évidentes. Mais ça ne fait pas de lui un grand cinéaste. Ni de Sunshine un grand film. Pour la réussite visuelle je note 6/10. Mais c'est un divertissement comme peut l'être Massacre à la tronçonneuse produit par Mickael BAY, pas un nouveau Kubrick. | |
| | | Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 11/7/2009, 13:35 | |
| - Krishna's Child a écrit:
- Belial a écrit:
- Et 50 Cent qui ne manque pas d'apparaître dans le film... ça fait plus de mal que de bien, mais ça fait tout de même plaisir de voir De Niro lui donner quelques bons coups dans la gueule.
mmm là tu me donnes envie...
Sinon j'adore ces monstres du cinéma, pourtant je n'ai pas beaucoup aimé Heat, trop d'action et manque un peu de profondeur... Je veux dire qu'il n'y avait pas besoin de ces deux-là si c'était juste pour faire simplement un bon film d'action. - Belial a écrit:
- Ah bon ? Je trouve que c'est tout à fait le contraire. Il y a presque 3 ou 4 scènes d'action 'principles' seulement dans le film (celle du début, la fusillade avec la police -qui m'a laissé bouche bée la première fois que je l'ai vue-, la scène de l'hôtel et peut-être la fin, qui resteras toujours son point faible).
Alors que question profondeur, ça ne manque pas. Les personnages évoluent, on nous montre les personnages tomber amoureux, se disputer avec les membres de leurs familles, combien ils tiennent à telle ou telle personne, ne pouvant pas faire ce qu'ils veulent parce qu'ils sont en quelque sorte 'liés'. Même dans la fusillade, comment De Niro ne laisse pas tomber Val Kilmer qui est touché, alors que dans un simple film d'action on ne nous montre rien de tout ça. Il y a toujours un 'big boss' qui ne se soucie que de sa propre personne, et on ne nous montre les 'méchants' que d'un seul côté.
Bref... j'adore Heat Pour Heat, complètement d'accord avec Bélial. Beaucoup d'excellence, très bien dosé, des scènes mythiques (toutes les scènes de violence de De Niro), très peu de point faible, si ce n'est la garde-robe de Bob comme d'habitude, il n'a jamais su s'habiller dans aucun de ses films, c'est désespérant ! Heat est la référence du genre. Les personnages ont de la profondeurs et sont crédibles. Et il y a Al Pacino ... Pour ce qui est de la fin, en général j'arrête le film quand De Niro s'enfuit dans la foule avec Pacino au cul et sa chérie dans la voiture. C'est ici que le film aurait dû s'arrêter. J'en veux beaucoup à Man d'avoir tourner la scène final | |
| | | bellyassine Homo Addictus
Nombre de messages : 1005 Age : 104 Date d'inscription : 30/01/2008
| Sujet: Re: Votre dernier film 11/7/2009, 14:20 | |
| Lonesome Jim
J'ai vu ce film sur Arté mercredi soir dont voici le resumé:
A 27 ans, Jim, jeune écrivain raté, est bien forcé de se soumettre à l'évidence. Son expérience à New York n'a pas été concluante. Il s'est montré incapable de vivre par ses propres moyens dans une si grande ville. C'est donc à contre-coeur qu'il rejoint son Indiana natal, auprès d'une famille qu'il méprise. Tim, son frère aîné, père de deux enfants d'un mariage raté, habite chez leurs parents et travaille comme ouvrier à l'usine familiale. Dépressif, il jette un soir sa voiture contre un arbre et tombe dans un profond coma. Jim fait alors la connaissance d'Anika, une jeune infirmière qui ne tarde pas à lui présenter Ben, son fils. A leurs côtés, Jim va retrouver espoir et reprendre goût à la vie...
Ce film m'a plu pour 2 raisons principales:
tout d'abord,le role de jim (personnage principal) se rapproche de la realité des personnes mal dans leurs peau,l'acteur interprete tres bien le mal etre qui l'entoure et on sent tout au long du film,qu'il n'a pas envi de se sortir de cet etat quasi depressif,en l'alimentant a chaque "revers".
Enfin,Liv tyler,qui joue le role d'Anika,est tout simplement exquise dans ce film,meme si le personnage qu'elle interprete est assez lourd bien qu'assez realiste et fataliste. | |
| | | Belial Homulus Administratus
Nombre de messages : 1722 Age : 68 Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 11/7/2009, 14:37 | |
| - Phidias a écrit:
- Non non non ! Là Belial je ne peux pas te suivre ! C'est surcôté !
C'est un film secondaire.
Ses atouts : excelence plastique et technique, des images très classes et stylisées. Pour le reste je suis très critique. Il manque cruellement de personnalité et navigue tellement entre différents genres qu'il ne finit par être bon dans aucun. A la place d'être un vrai film de science fiction dans la lignée de 2001, Boyle a fait un slasher métaphysique dans l'espace. Donc un produit de divertidssement pour les complexes de cinémas bourrés d'adolescents. Ce que confirme le casting, Cris Evans en tête, très marketé. Et que vient fair Michelle Yeoh là dedans ? Boyle est assurément un grand cinéphile, et ses allusions, ou citations, à 2001, Alien, Solaris, sont trop évidentes. Mais ça ne fait pas de lui un grand cinéaste. Ni de Sunshine un grand film.
Pour la réussite visuelle je note 6/10. Mais c'est un divertissement comme peut l'être Massacre à la tronçonneuse produit par Mickael BAY, pas un nouveau Kubrick. La référence à Kubrick n'est pas seulement en relation avec Sunshine en fait. Danny Boyle, tout comme Kubrick, a essayé plusieurs styles différents dans ses films : comédie/thriller avec Shallow Grave, comédie dramatique avec Trainspotting, aventure/action avec The Beach, horreur/thriller avec 28 Days Later, science fiction/horreur avec Sunshine, et finalement drame/romance avec un peu d'action avec Slumdog Millionaire (pour ne citer que ceux que je connais). J'adore la plupart de ces films. The Beach s'oublie très vite, Slumdog Millionaire est très moyen, mais les autres sont excellents ! Il faut du talent pour réussir dans des genres aussi diversifiés, plein de réalisateurs s'arrêtent avec un seul genre sans rien tenter de nouveau, et c'est là que j'aime ce que fait Boyle, il n'hésite pas à explorer des territoires qui lui sont encore inconnus, et c'est là que je vois la ressemblance avec Kubrick puisque ce dernier aussi a fait plein de films de genres très différents, et de ce que j'ai vuils sont tous des réussites. Il y a aussi l'influence très claire de Kubrick sur Boyle. C'est peut-être exagéré en fin de compte, à vrai dire je suis fan de ce que fait Boyle (28 Days Later fait partie de mes films préférés, tous genres confondus). Mais sinon pour parler de Sunshine, c'est vrai que ça manque d'originalité. Les scènes "horreur dans l'espace" sont très inspirées d'Event Horizon (avec le côté "religion et science" surtout, mais aussi tout le côté "vaisseau perdu dans l'espace qu'on vient de retrouver"), et aussi d'Alien. Les scènes de "vue de l'espace" font parfois des références directes à 2001: A Space Odyssey, et la nature disons "trop calme" et même "éthérée" du film rappelle beaucoup Solaris... mais je vois ça comme des "bonnes influences". Ca me fait plutôt plaisir de voir autant de bonnes influences qui sont, à mon avis bien entendu, bien exploitées au final. Sinon pour Heat, totalement d'accord le film aurait dû s'arrêter là. | |
| | | Hyperion Homo Pacificus
Nombre de messages : 3432 Age : 46 Date d'inscription : 01/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 11/7/2009, 14:51 | |
| - bellyassine a écrit:
- Lonesome Jim
J'ai vu ce film sur Arté mercredi soir dont voici le resumé:
A 27 ans, Jim, jeune écrivain raté, est bien forcé de se soumettre à l'évidence. Son expérience à New York n'a pas été concluante. Il s'est montré incapable de vivre par ses propres moyens dans une si grande ville. C'est donc à contre-coeur qu'il rejoint son Indiana natal, auprès d'une famille qu'il méprise. Tim, son frère aîné, père de deux enfants d'un mariage raté, habite chez leurs parents et travaille comme ouvrier à l'usine familiale. Dépressif, il jette un soir sa voiture contre un arbre et tombe dans un profond coma. Jim fait alors la connaissance d'Anika, une jeune infirmière qui ne tarde pas à lui présenter Ben, son fils. A leurs côtés, Jim va retrouver espoir et reprendre goût à la vie...
Ce film m'a plu pour 2 raisons principales:
tout d'abord,le role de jim (personnage principal) se rapproche de la realité des personnes mal dans leurs peau,l'acteur interprete tres bien le mal etre qui l'entoure et on sent tout au long du film,qu'il n'a pas envi de se sortir de cet etat quasi depressif,en l'alimentant a chaque "revers".
Enfin,Liv tyler,qui joue le role d'Anika,est tout simplement exquise dans ce film,meme si le personnage qu'elle interprete est assez lourd bien qu'assez realiste et fataliste. J'ai beaucoup aimé ce film | |
| | | Belial Homulus Administratus
Nombre de messages : 1722 Age : 68 Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 12/7/2009, 17:50 | |
| Trouble Every Day (Claire Denis, 2001, France/Allemagne/Japon) Un couple de nouveaux mariés américain s'envole à Paris pour y passer sa la lune de miel. Dès leur arrivée, quelque chose d'autre semble préoccuper le mari... Wow ! Ca m'arrive rarement de vouloir regarder un même film deux fois de suite pour une raison quelconque. Des films comme Memento méritent d'être vus et revus parce qu'ils requierent une concentration exceptionnelle si on veut tout comprendre, d'autres comme Se7en se doivent d'être regardés plusieurs fois parce que tous les détails comptent, alors que d'autres encore comme Seul Contre Tous méritent qu'on s'y attarde pour l'effet, ou plutôt l'impact que ça fait ; mais Trouble Every Day est différent... La première chose à dire est que ce film n'est pas du tout facile d'accès. Son côté minimaliste et sa façon pas très conventionnelle de relater les faits en font quelque chose qui n'est certainement pas de tous les goûts. Si on ajoute à cela la violence très poussée et le sexe assez excplicite de certaines scènes, on se retrouve avec un film plein de controverses. L'histoire qu'on voit ici n'est pas le sujet le plus important. Ce sont les implications et les différentes métaphores présentes tout au long de ce film qui sont les choses les plus importantes à retenir. Ce que nous raconte le film est le déroulement de deux histoires en parallèle qui sont reliées par quelque chose qu'on découvre au fur et à mesure. La première est celle d'un couple français, Léo, un docteur, et sa femme Coré. Léo semble souvent à la recherche de sa femme qu'il enferme dans sa chambre pour des raisons qui nous sont inconnues. Elle semble aimer s'évader de temps en temps de cette chambre en vue d'aller "chasser" des inconnus dans la rue... et son mari a apparemment l'habitude de toujours aller la récupérer... Shane et June sont un jeune couple américain qui part passer sa lune de miel à Paris. Shane semble être tourmenté par quelque chose. Dès leur arrivée, il commence à se comporter de façon plus ou moins bizarre lorsqu'il s'agit de relations sexuelles avec sa femme, et ça devient encore plus étrange lorsqu'on commence à découvrir qu'il n'est en fait à Paris pas pour y passer des bons moments... Dès le début, on sent que les personnages cachent un terrible secret qui pèse lourd et qui les empêche d'avoir droit au bonheur et à la tranquilité... Il est inutile de vouloir trop comprendre l'histoire, car elle n'est jamais détaillée comme il le faut, et elle ne "s'arrête" même pas d'ailleurs. On nous pousse à réfléchir plutôt que de nous présenter directement les faits. On nous aide de temps en temps avec des sauts en arrière dans le temps, mais qui restent toujours vagues. De quoi parle le film donc, au fond ? C'est un peu difficile d'y répondre à vrai dire. J'ai dû le regarder deux fois pour espérer en comprendre le plus. Les thèmes les plus visibles sont l'amour, l'envie, peut-être aussi la dépression ou le mal-être ou encore la vie en général, mais pas seulement ça... Il y a une énorme différence entre amour et désir. Ce dernier est quelque chose de momentané et qui a des répercussions immédiates, alors que l'autre est quelque chose qu'on est parfois obligés à endurer quotidiennement. D'ailleurs dans une scène on voit clairement l'un des personnages "au milieu" des flammes, comme s'il était en enfer, et donc comme si eux tous vivaient en enfer... ou peut-être nous tous... Certains n'ont plus qu'une seule raison pour vivre. Ils consacrent leur vie pour cette unique raison, alors qu'en même temps, d'autres ont en marre de vivre cette torture perpétuelle. Il leur est impossible de profiter pleinement de l'amour, comme si certaines barrières invisibles les bloquaient, et ils ne vivent plus que de l'espoir d'être délivrés de ces chaînes, d'avoir droit au bonheur comme tout le monde... mais à la longue ça devient fatigant... même si le désir, qui rend aveugle des fois, procure des moments d'extase qui font oublier ce manque, ce n'est toujours pas suffisant. Que dire d'autre... ce film nous présente un aspect assez frais du genre "horreur", même si ce n'est pas vraiment un film d'horreur en soi. Ne laissez donc pas l'affiche vous tromper, il ne s'agit pas d'un Haute Tension par exemple. Et puis, pour une fois que dans un film plutôt explicite côté sexe, il faut le reconnaître, ce n'est pas du tout du genre "gratuit". Pour finir, cerise sur la gâteau, la musique est tout simplement sublime. Elle va parfaitement bien avec l'esprit "vide" du film, "vide" tout comme la vie... 9.5/10 | |
| | | Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 12/7/2009, 19:48 | |
| - Belial a écrit:
- La référence à Kubrick n'est pas seulement en relation avec Sunshine en fait. Danny Boyle, tout comme Kubrick, a essayé plusieurs styles différents dans ses films : comédie/thriller avec Shallow Grave, comédie dramatique avec Trainspotting, aventure/action avec The Beach, horreur/thriller avec 28 Days Later, science fiction/horreur avec Sunshine, et finalement drame/romance avec un peu d'action avec Slumdog Millionaire (pour ne citer que ceux que je connais).
J'adore la plupart de ces films. The Beach s'oublie très vite, Slumdog Millionaire est très moyen, mais les autres sont excellents ! Il faut du talent pour réussir dans des genres aussi diversifiés, plein de réalisateurs s'arrêtent avec un seul genre sans rien tenter de nouveau, et c'est là que j'aime ce que fait Boyle, il n'hésite pas à explorer des territoires qui lui sont encore inconnus, et c'est là que je vois la ressemblance avec Kubrick puisque ce dernier aussi a fait plein de films de genres très différents, et de ce que j'ai vu ils sont tous des réussites. Oui il faut du talent, entre autre, pour aborder différents genres et proposer des films très différents au cours de sa carrière. Mais la comparaison avec Kubrick tourne court puisque le maître sélectionnait et préparait ses films avec beaucoup d'exigeances pour faire des classiques dans chacun des genres abordés. Ce qui n'est pas le cas de Boyle qui fait des films non-références dans les genres traités. Son talent principal je dirais est d'insuffler une jeunesse d'esprit assez rock dans ces films. Ce qui répond aux attentes de beaucoup de spectateurs actuels. - Belial a écrit:
- Il y a aussi l'influence très claire de Kubrick sur Boyle.
C'est peut-être exagéré en fin de compte, à vrai dire je suis fan de ce que fait Boyle (28 Days Later fait partie de mes films préférés, tous genres confondus). Boyle est un cinéphile qui connaît ses maîtres et ses classiques, mais il est moins groupie de Kubrick que peut l'être Brian de Palma par exemple. Mais c'est vrai qu'un cinéaste qui développe singulièrement son style, moi je préfère. J'aime beaucoup David Lean, Mickaêl Mann, Steven Soderbergh, John Woo, Oliver Stone ou les frères Scott pour ça notamment. Même quand ils ratent leurs films, il y a quelque chose d'eux qui les rend intéressant. - Belial a écrit:
- Mais sinon pour parler de Sunshine, c'est vrai que ça manque d'originalité. Les scènes "horreur dans l'espace" sont très inspirées d'Event Horizon (avec le côté "religion et science" surtout, mais aussi tout le côté "vaisseau perdu dans l'espace qu'on vient de retrouver"), et aussi d'Alien. Les scènes de "vue de l'espace" font parfois des références directes à 2001: A Space Odyssey, et la nature disons "trop calme" et même "éthérée" du film rappelle beaucoup Solaris... mais je vois ça comme des "bonnes influences". Ca me fait plutôt plaisir de voir autant de bonnes influences qui sont, à mon avis bien entendu, bien exploitées au final.
Le film aurait vraiment pu être très bon en évitant de diluer le propos métaphysique dans la trame slasher du film. Et avec un autre casting, plus adulte et cohérent aussi. Imagine le casting du Solaris de Soderbergh, la dynamique du film Alien de Scott, l'approche métaphysique mieux maîtisé du 2001 de Kubrick, avec les réussites visuels de Boyle dans Sunshine, là t'as un chef d'oeuvre absolu ! - Belial a écrit:
- Sinon pour Heat, totalement d'accord le film aurait dû s'arrêter là.
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| | | Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Votre dernier film 12/7/2009, 20:17 | |
| - Belial a écrit:
- A Clockwork Orange (1971, UK)
Les aventures d'Alex Delarge, un jeune délinquant qui aime le viol, l'ultra-violence, Ludwig Van Beethoven et le lait.
Le chef-d'oeuvre de Stanley Kubrick ne se fait jamais vieux, et on continue à voir son influence même dans les films de nos jours.
L'histoire est divisée en 3 parties principales, on nous présente d'abord le passe-temps favoris d'Alex et sa bande (semer le chaos un peu au hasard), l'obsession d'Alex avec Beethoven, et sa 'deuxième face' beaucoup plus proche de quelqu'un de normal.
Son incarcération nous dévoile un Alex beaucoup plus 'docile', ayant un peu marre de la vie en prison et voulant à tout prix la quitter... il se décide alors à vouloir subir une nouvelle expérience gouvernementale visant à débarraser (pour de bon) les criminels de leurs activités violentes.
La troisième partie nous montre les répercussions de cette expérience, et comment en si peu de temps le monde peut changer... Entre victimes et bourreaux, les rôles s'inversent...
Malcolm McDowell a du en baver avec ce film, tout d'abord avec la scène des yeux, les différentes situations dans lesquelles il est mis, mais surtout dans une scène où on lui plonge la tête dans de l'eau pour un bon bout de temps (bon reste à voir s'il n'a pas été doublé dans cette scène, car on ne voit pas clairement son visage).
Les paroles d'Alex sont très ironiques par rapport à son personnage, et dans certaines scènes on ne peut s'empêcher de rire face à son comportement (la scène avec le ministre par exemple).
9/10 Un film référence. L'un des plus polémiques de Kubrick (avec Les Sentiers de la Gloire et Lolita). Adaptation du brillant roman d'Anthony Burgess. Kubrick y filme le monde moderne. Avec ses excès, ses manipulations, ses atrocités. Et la liberté ou non de choisir ses actes. A travers Alex de Large (référence à Alexandre le grand), il exhibe l'inconscient, l'homme dans son état naturel, avec ses désirs de fornication (une belle scène au son de Rossini), de violence, de vol, de drogues, et donc sa capacité au mal. Et les névroses imposées par la société qui tentent de le rendre "civilisé". Orange Mécanique peut se voir comme une phase d'apprentissage, avec les rites de passage à l'âge adulte, d'un jeune et ses pulsions, ... et de son libre arbitre. Pour le propos du film et son interprétation, ses scènes cultes, ça mérite un 10/10. | |
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