Votre dernier film

Citation :

(seul HEAT de Mickaël MANN avait montré un face à face contestée) .

Il jouaient aussi tous les deux dans le Parrain II, mais sans face à face.

Malheureusement pas aussi bien que le premier Starship Trooper mais meillieur que le nr 2 qui etait une vrai catastrophe.




The Mutant Chronicles EXCELENT



Hellboy 2 the golden army tiens le meme standard que le premier Hellboy vaut la peine d'etre vu :D

J'ai vu "C'est dur d'^étre aimé par des cons" de Charlie Hebdo suite à l'affaire des caricatures, assez intéressant et très bien fait, on y apprends plein de trucs, le seul hic est que l'Histoire de Siné fait tout tomber dans l'eau et leur enlève toute crédibilité...

The Name of the Rose (1986, France/Italie)



"Who, in the name of God, is getting away with murder?"

Un moine, connu pour ses capacités analytiques assez efficaces, et son assistant viennent investiguer une mort étrange dans un monastère. Les morts, de plus en plus énigmatiques, s'ensuivent, et les choses deviennent encore plus compliquées... Les moins résidents pensent au diable et à l'antichrist, mais William of Baskerville pense plutôt à autre chose...

Sean Connery est un acteur que tout le monde connait, surtout, pour ses rôles en James Bond... The Rock aussi, peut-être, pour ses nouveaux films, mais son talent dépasse de loin les films d'action, et The Name of the Rose en est le parfait exemple.
Le moyen-âge, du chant grégorien, un air religieux, une atmosphère oppressante, du sang, de vieux bouquins, musique composée par James Horner... bref, on dirait un film fait sur mesure pour me plaire !
Dès le début du film, on sent cette atmosphère lugubre et sombre reigner, et ça continue jusqu'à sa fin.
Sean Connery nous délivre là une performance extraordinaire, et on voit à ses côtés un jeune Christian Slater (17 ans à l'époque) qui je dois dire n'est pas trop convaincant... je n'aime pas son regard parfois trop stupide, même si c'est son rôle qui l'y oblige...
On trouve également un Ron Perlman (plus connu pour son rôle en tant que Hellboy) défiguré, bossu, sale et légèrement attardé...
Bref je reviens au film, ça me rappelle un peu Angel Heart (sauf bien sûr en ce qui concerne l'époque), avec les mystères qui s'accumulent, compliquant de plus en plus les choses, les morts plus bizarres l'une que l'autre...

J'en ai déjà assez parlé, un véritable chef-d'oeuvre à ne pas rater pour les fans du genre.

9.5/10

Belial a écrit:

The Name of the Rose (1986, France/Italie)

"Who, in the name of God, is getting away with murder?"

Un moine, connu pour ses capacités analytiques assez efficaces, et son assistant viennent investiguer une mort étrange dans un monastère. Les morts, de plus en plus énigmatiques, s'ensuivent, et les choses deviennent encore plus compliquées... Les moins résidents pensent au diable et à l'antichrist, mais William of Baskerville pense plutôt à autre chose...

Sean Connery est un acteur que tout le monde connait, surtout, pour ses rôles en James Bond... The Rock aussi, peut-être, pour ses nouveaux films, mais son talent dépasse de loin les films d'action, et The Name of the Rose en est le parfait exemple.
Le moyen-âge, du chant grégorien, un air religieux, une atmosphère oppressante, du sang, de vieux bouquins, musique composée par James Horner... bref, on dirait un film fait sur mesure pour me plaire !
Dès le début du film, on sent cette atmosphère lugubre et sombre reigner, et ça continue jusqu'à sa fin.
Sean Connery nous délivre là une performance extraordinaire, et on voit à ses côtés un jeune Christian Slater (17 ans à l'époque) qui je dois dire n'est pas trop convaincant... je n'aime pas son regard parfois trop stupide, même si c'est son rôle qui l'y oblige...
On trouve également un Ron Perlman (plus connu pour son rôle en tant que Hellboy) défiguré, bossu, sale et légèrement attardé...
Bref je reviens au film, ça me rappelle un peu Angel Heart (sauf bien sûr en ce qui concerne l'époque), avec les mystères qui s'accumulent, compliquant de plus en plus les choses, les morts plus bizarres l'une que l'autre...

J'en ai déjà assez parlé, un véritable chef-d'oeuvre à ne pas rater pour les fans du genre.

9.5/10

Très bon film. Certainement le meilleur de Jean-Jacques ANNAUD. Sur un livre d'Umberto ECCO. Avec pour point central une controverse sur le rire par Aristote. Et toute un édifice théologique qui s'écroule. Le tout dans une ambiance d'enquête à la Sherlock Holmes. Avec un casting quasi parfait, si ce n'est effectivement le jeune Slater et ses expressions figées et peu identificatrices. Juste une remarque sur le thème de la Rose, si important dans le Moyen-Age européen, je trouve qu'il n'est pas assez utilisé ici comme contre-pouvoir, mais seulement comme un fil rouge sentimentalo-initiatique. Parti pris de l'auteur certainement, qui est un vrai connaisseur de l'art roman. A noter que le site est un décor inventé, Annaud n'ayant pu trouver sa bibliothèque idéale.

Le livre était nettement meilleur ...

Comme tous les films adaptés d'un livre quoi.

Peut-être que le meilleur film adapté d'un livre que j'ai vu est Hamlet, version de Kenneth Branagh, puisqu'il reprend mot par mot le texte original (j'ai même suivi avec le livre en main).

J'ai vu The X-Files : I want to believe



Déçu, très déçu de ce film ... des épisodes de la série étaient mille fois plus intéressants
Mais bon : Scully et Mulder ne travaillent plus a l'FBI. Dana vient chercher Fox pour lui parler du dossier d'un agent fédéral disparu ... Fox étant l'expert dans ce type d'enquêtes ( il y avait un prêtre pédophile qui avait des visions des scènes du crime et a permis à l'équipe de l'FBI de retrouver une main sous la neige ... ) il accepte de collaborer.
Bref, Fox s'engage trop ( comme d'habitude ) et ca ne plait pas a Scully.... bref ( ), il y a les méchants Russes qui font du traffic d'organes, transplantent des têtes d'hommes, des visions, des stigmatisés, des allusions a dieu etc. et la phrase I want to believe ...
L'action et le suspens sont au rendez-vous, mais il y manque quelque chose ... l'atmosphere de la serie peut etre ... et Fox et Scully baisent tout le temps ... bof

Un truc m'a gâché tout le film ... à la fin du générique la camera filme l'océan et s'approche d'un petit bateau ou l'on apercoit Fox et Scully ( -___-" ) puis s'envole et s'eloigne et ...
Scully nous fait au revoir de sa main ... degoutant

Belial a écrit:

Comme tous les films adaptés d'un livre quoi.

Peut-être que le meilleur film adapté d'un livre que j'ai vu est Hamlet, version de Kenneth Branagh, puisqu'il reprend mot par mot le texte original (j'ai même suivi avec le livre en main).

faut voir ca !
T'as vu Dead Poet Society ?
Curieusement, j'ai lu le livre et il m'a plu beaucoup plus que le film ( pourtant c'est le film qui sorti en premier )

Non je ne l'ai pas vu, mais à voir Robin Williams et Ethan Hawke parmi les acteurs donne envie de le faire en tout cas.


Before the Rain (1994, Macedonia/England)



Des histoires... de l'amour, de la guerre...
En Macédonie, un jeune moine protège une jeune albanienne musulmane d'un gang de chrétiens, accusée du meurtre de l'un des leurs.
A Londres, une femme enceinte est déchirée entre son amour pour son mari et celui d'un photographe macédonien célèbre.
Retour (ou pas) vers la Macédonie, ce même photographe rencontre après 16 ans Hana, une femme dont il était, et peut-être toujours, amoureux.
Le tout est enveloppé sous le voile de la guerre en Macédonie...

Contrairement aux apparrences, ce n'est pas qu'un simple film romantique. Ca nous raconte des histoires d'amour en gros, mais pas du tout... typiques.
Ca nous montre aussi la guerre sous un angle différent, et comment elle divise deux villages voisins (musulman et chrétien) malgré le fait qu'ils pouvaient vivre en toute tranquillité ensemble, il y a de nombreuses années.

Je l'ai regardé la première fois il y a 6 ou 8 ans, je n'en ai gardé qu'un souvenir assez vague, je me rappelais seulement du goût amer qu'il a laissé à la fin, de la beauté des paysages et de la nature macédoniens. Le film est beau, fort et émouvant. Les personnages (et surtout la femme anglaise) vivent des conflits intérieurs (et même extérieurs) qui les poussent vers les limites de la dépression et de la folie...
Curieusement, j'ai apprécié les deux histoires qui se sont passées en Macédonie plus que celle de Londres, même si elles ont toutes quelque chose en commun : Le vide. Londres est une ville trop peuplée, comparée aux villages macédoniens représentés dans le film, mais elle nous donne l'impression qu'elle est beaucoup plus vide que ces petits villages qui se trouvent au milieu de nulle part... Les couleurs 'froides' aident aussi à accentuer cet effet...

Le film est aussi raccompagnée de musique sublime, composée par un groupe macédonien nommé Anastasia.

A noter la présence de Rade Serbedzija dans le rôle principal, plus connu dans Snatch (incarnant le rôle de Boris the Blade), Stigmata ou même EuroTrip.

Bref, un film d'une beauté pareille est à ne pas rater...

10/10

10/10 dharba wa7da
Je commence à le télécharger

Phidias a écrit:

supracrevette a écrit:

Dr Denfer a écrit:

supracrevette a écrit:

Entre les murs :


J'ai beaucoup aimé, c'est un film très réaliste. Je suis très contente qu'il ait eu la palme d'or parce qu'un maximum de gens vont voir ce que c'est que d'enseigner dans une classe difficile. Les problèmes que rencontrent les jeunes issus de l'immigration à l'école, notamment les problèmes de langue, quand les parents ne parlent même pas le français.
Le film est assez agréable à regarder, il y a de l'humour même s'il y a des tensions. Mais en y réfléchissant après coup, je trouve que c'est une réalité très déprimante, car je ne vois pas comment ça pourrait s'arranger surtout avec les nouvelles réformes de suppression de postes, du fait que les parents ne sont plus obligés de mettre leurs enfants dans l'établissement le plus proche géographiquement, il y aura moins de mixité sociale, plus d'effectif dans les classes...rien d'optimiste.

Le tapage genere autour du film m'a decourage d'aller le voir ..

C'est pas le meilleur film du siècle mais disons que ça permet d'avoir un aperçu très réaliste de ce qui se passe dans les classes difficiles.

... et de l'avenir de la France

Hier soir j'ai vu le film, suivi d'un échange avec François Bégaudeau (scénariste et acteur de François Marin le prof et personnage principal) présent dans la salle.

Le Film
J'avais des réticences car je craignais un film intello-gauchiste qui nous fasse un docu-fiction bavard sur les problèmes scolaires. Et comme j'étais bien fatigué hier soir je m'attendais même à m'endormir avant la fin des 2 heures. Bonne surprise, le film est un bon film de cinéma. Bien tourné, avec actions, tensions, jeux d'acteurs crédibles, scénario dense et prenant, pas trop de bavardage, quasiment pas de "point de vue" ou moral exposé. C'est pas parfaitement comparable, mais j'ai trouvé ce film meilleur que L'Esquive.

Le Débat avec Bégaudeau
Dans la salle il y avait beaucoup de gauchistes évidement (voir un film sur l'Enseignement dans une ville de gauche ... c'est sûr que je l'ai cherché ) et les éloges pleuvaient, les enthousiasmes et les merci et les encore et les je l'ai déjà vu 2 fois, blablabla, avec les débats sur les difficultés des enseignants, sur la population hétérogène, les blackes, les beurs, les asiatiques, et blablabla. Typiquement les échanges réactionnaires que je voulais éviter. Heureusement François Bégaudeau a recadré les échanges. Le gars est comme dans le film. Intelligent, provocateur, il aime bien parler. Mais surtout il a une vision plus large que la simple complainte corporatiste. Et il a resitué son film sur un autre plan, celui de l'Autorité et de la Démocratie. Et là ça correspondait mieux à ce que j'ai vu. Pour moi le film montre surtout la difficulté à être ensemble, à transmettre des méthodes et savoirs, à donner du sens, à construire un projet éducatif (puisque l'échec est programmé et cautionné par les personnes même qui luttent contre). Ca c'est pour les enfants et leur rapport aux institutions. Et le film montre aussi le déphasage des adultes et référents. Que ce soit les profs, les encadrants ou les parents. Avec des individualités qui sont dans leurs propres valeurs mais rarement dans une vision plus large (c'est un constat plus qu'un reproche), avec des moyens et des méthodes confusent qui ne facilitent pas des actions efficaces. Et ma conclusion c'est qu'il y a peu d'espoirs et que les classes sociales se radicalisent. Le Public souffre et le Privé devient l'alternative pour ceux qui ont les moyens. Echec national ...
Pour l'anecdote, Bégaudeau a avoué que l'épisode des "pétasses" est tiré de son expérience vécue où il a effectivement traité de pétasses 2 élèves.

Phidias a écrit:

Phidias a écrit:

supracrevette a écrit:

Dr Denfer a écrit:

supracrevette a écrit:

Entre les murs :


J'ai beaucoup aimé, c'est un film très réaliste. Je suis très contente qu'il ait eu la palme d'or parce qu'un maximum de gens vont voir ce que c'est que d'enseigner dans une classe difficile. Les problèmes que rencontrent les jeunes issus de l'immigration à l'école, notamment les problèmes de langue, quand les parents ne parlent même pas le français.
Le film est assez agréable à regarder, il y a de l'humour même s'il y a des tensions. Mais en y réfléchissant après coup, je trouve que c'est une réalité très déprimante, car je ne vois pas comment ça pourrait s'arranger surtout avec les nouvelles réformes de suppression de postes, du fait que les parents ne sont plus obligés de mettre leurs enfants dans l'établissement le plus proche géographiquement, il y aura moins de mixité sociale, plus d'effectif dans les classes...rien d'optimiste.

Le tapage genere autour du film m'a decourage d'aller le voir ..

C'est pas le meilleur film du siècle mais disons que ça permet d'avoir un aperçu très réaliste de ce qui se passe dans les classes difficiles.

... et de l'avenir de la France

Hier soir j'ai vu le film, suivi d'un échange avec François Bégaudeau (scénariste et acteur de François Marin le prof et personnage principal) présent dans la salle.

Le Film
J'avais des réticences car je craignais un film intello-gauchiste qui nous fasse un docu-fiction bavard sur les problèmes scolaires. Et comme j'étais bien fatigué hier soir je m'attendais même à m'endormir avant la fin des 2 heures. Bonne surprise, le film est un bon film de cinéma. Bien tourné, avec actions, tensions, jeux d'acteurs crédibles, scénario dense et prenant, pas trop de bavardage, quasiment pas de "point de vue" ou moral exposé. C'est pas parfaitement comparable, mais j'ai trouvé ce film meilleur que L'Esquive.

Le Débat avec Bégaudeau
Dans la salle il y avait beaucoup de gauchistes évidement (voir un film sur l'Enseignement dans une ville de gauche ... c'est sûr que je l'ai cherché ) et les éloges pleuvaient, les enthousiasmes et les merci et les encore et les je l'ai déjà vu 2 fois, blablabla, avec les débats sur les difficultés des enseignants, sur la population hétérogène, les blackes, les beurs, les asiatiques, et blablabla. Typiquement les échanges réactionnaires que je voulais éviter. Heureusement François Bégaudeau a recadré les échanges. Le gars est comme dans le film. Intelligent, provocateur, il aime bien parler. Mais surtout il a une vision plus large que la simple complainte corporatiste. Et il a resitué son film sur un autre plan, celui de l'Autorité et de la Démocratie. Et là ça correspondait mieux à ce que j'ai vu. Pour moi le film montre surtout la difficulté à être ensemble, à transmettre des méthodes et savoirs, à donner du sens, à construire un projet éducatif (puisque l'échec est programmé et cautionné par les personnes même qui luttent contre). Ca c'est pour les enfants et leur rapport aux institutions. Et le film montre aussi le déphasage des adultes et référents. Que ce soit les profs, les encadrants ou les parents. Avec des individualités qui sont dans leurs propres valeurs mais rarement dans une vision plus large (c'est un constat plus qu'un reproche), avec des moyens et des méthodes confusent qui ne facilitent pas des actions efficaces. Et ma conclusion c'est qu'il y a peu d'espoirs et que les classes sociales se radicalisent. Le Public souffre et le Privé devient l'alternative pour ceux qui ont les moyens. Echec national ...
Pour l'anecdote, Bégaudeau a avoué que l'épisode des "pétasses" est tiré de son expérience vécue où il a effectivement traité de pétasses 2 élèves.

c'est mon constat aussi

Belial a écrit:

Comme tous les films adaptés d'un livre quoi.

Peut-être que le meilleur film adapté d'un livre que j'ai vu est Hamlet, version de Kenneth Branagh, puisqu'il reprend mot par mot le texte original (j'ai même suivi avec le livre en main).

y'a le hamlet de Branagh (c'est ma version favorite) , y'a aussi trainspotting meilleur que le livre je trouve, LA Confidential (n'en déplaise à Ghoul) , out of africa, et orange mécanique et quelques rares autres certainement

J'ai regardé tous ces films, à part Out of Africa, mais lu seulement Hamlet, je ne pourrais donc rien dire avant de les avoir lus.
Je me rappelle quand j'étais petit, j'ai lu Dracula, de Bram Stoker, en version anglaise 'très simplifiée'. Je ne sais donc pas si le film de Coppola est 'très' fidèle au livre ou pas, mais ça m'a bien semblé le cas.
Un autre, L'Île au Trésor de Stevenson. J'ai lu le livre et regardé un film (à la télé) il y a très longtemps, je ne me rappelle d'ailleurs même plus de quelle version il s'agit, je me rappelle seulement que c'était très fidèle au livre, et je l'ai même aimé mieux que le livre à l'époque.
Bon je pense que ça reste tout de même trop limité, les films qui sont mieux que les livres.

Sinon mon dernier film, de la projection Cinefils d'hier, Solaris. Il a vraiment été ruiné par la mauvaise qualité de la copie projettée, ainsi que les sous-titrages qui.... manquent, mais ça ne m'a pas empêché de l'apprécier.

Solaris (1972, Russie)



Sur Solaris, quelques faits étranges prennent place. Un pilote, accusé d'hallucinations par des scientifiques, qui voit un enfant de quatre mètres ; un psychologue, allé voir comment se comportent les trois scientifiques sur la station, apprend qu'il n'en reste plus que deux d'entre eux, se comportant de façon très bizarre...

Solaris est souvent comparé au fameux 2001: A Space Odyssey, de Kubrick. Non seulement pour la période de la sortie des deux films, mais surtout pour le thème 'spatial' des deux films, mais les différences sont énormes.

Solaris commence, en gros, avec une scène d'une sorte d'interrogatoire. Un pilote raconte les choses étranges qu'il a vu sur l'Ocean Solaris. J'adore ce genre de scènes, là où on trouve un personnage qui raconte quelque chose, qu'on l'interroge sur cette chose, qu'on ne le croit pas etc... mais surtout, sans rien montrer de cette chose (un peu comme le cas de Reservoir Dogs par exemple, on ne nous montre jamais ce qui s'est réellement passé dans la bijouterie, qui représente pourtant 'l'action' principale du film). Ca aurait été beaucoup plus facile de mettre une voix off sur des images de ces choses, mais ça aurait enlevé tout le charme. La scène est très bien faite.
Puis par la suite, on trouve le psychologuqe sur la station. Il voit des choses un peu étranges dès son arrivée, et les scientifiques qu'il est venu chercher se comportent de façons pas du tout rassurantes. Il ne comprend rien, nous non plus, et une sorte de mystère s'installe petit à petit...

Encore un peu plus loin dans le film, le personnage principal rencontre quelqu'un qui est mort dix ans auparavant, et plus le temps passe, plus l'idée de rester, pour toujours, sur la station lui plait... plus le temps passe, plus con comportement change, surtout comparé à la 'première' rencontre avec la personne en question.

Le film traite de beaucoup de choses en relation avec l'être humain, et ça serait inutile d'en parler ici.
Un véritable chef-d'oeuvre à ne pas rater.
9/10

Bloody Sunday (2002, Irlande)



Les faits dramatiques qui ont eu lieu le 30 Janvier 1972 en Irlande lors d'une manifestation pour les droits civils...

Après plusieurs années (et plusieurs visionnages), ce film garde toujours le même effet, ou devrais-je dire, le même impact sur moi.
En quelques mots, ce film est : intense, percutant, brutal.
Ce film est une sacrée claque. La façon de le rendre comme un documentaire accentue encore plus son côté très réaliste, surtout avec les acteurs qui ne semblent pas 'jouer un rôle' mais tout simplement le 'vivre', leur jeu est tellement naturel... tous sans aucune exception, avec une mention spéciale pour James Nesbitt.
L'accent irlandais est vachement difficile à comprendre, encore plus que l'australien, mais ça ne m'a aucunement ruiné le film en tout cas.

9.5/10

J'ai adore aussi ce film (Bloody Sunday).
En fait je suis tombe dessus par un parfait hasard, il y a quelques annees, sur une des TPS et depuis je suis un fan de Greengrass, le realisateur.
En fait, ce qui m'a frappe le plus c'est la methode de photographie.
Le mouvement du champ, etc, c'est comme si on voyait a travers quelqu'un qui se situe au milieu de l'action et le plus dingue c'est que c'est vachement travaille meme si on a l'impression que c'est du tournage impro.
Et en parlant de l'impro, pour suivre la ligne de la photogrpahie le jeu des acteurs a pris une nouvelle dimension, et rare les realisateurs qui se sont aventures sur ce terrain encore mal maitrise, et le resultat est magnifique.
Une fluidite et credibilite louable et un film qui ne prendra jamais un coup de vieux.

C'était également sur TPS que je l'ai vu pour la première fois aussi.
Je viens de me rendre compte que Philip Greengrass est le même réalisateur des deux suites de The Bourne Identity. Sinon, je ne connais pas d'autres de ses films. Il y a ce United 93 qui parait intéressant...

Sinon

Cidade de Deus (City of God) (2002, Brésil)



L'histoire très sanglante d'un quartier, Cidade de Deus, de son évolution et surtout, l'histoire de deux gamins qui ont pris des chemins différents : l'un devenu photographe, l'autre un (grand) dealer de drogue...

Encore un film de mes favoris que je revois après plusieurs années.
Il parait que la situation dans certaines villes au Brésil est (ou plutôt était) très similaire à celle présentée dans le film. Pas seulement parce qu'il est mentionné que ce film est "based on a true story", mais aussi parce que j'ai déjà posé la question à un brésilien...
Bref, ce film parle de la violence juvénile dans une ville nommé Cidade de Deus. Les gamins apprennent à tuer avant même d'avoir atteint leurs 10 ans, on leur donne des armes pour les plus simples des raisons...
Un petit extrait de ce que dit l'un des gamins dans le film:
"Listen man, I smoke, I snort... I've been begging on the street since I was just a baby. I've cleaned windshields at stop lights. I've polished shoes, I've robbed, I've killed... I ain't no kid, no way. I'm a real man. "

L'histoire est présentée d'une excellente manière. De temps en temps, on nous montre certaines scènes sous différents angles, on nous montre d'autres scènes qui expliquent pourquoi tel ou tel personnage agit ainsi... par exemple, qui a tiré sur X en premier lieu, et pourquoi il insiste à le tuer, même au seuil de la mort, alors que ce même X essaie de l'aider...

09/10

The X Files: I Want to Believe (2008, USA)



Le FBI fait appel à ses ex-agents spéciaux, Fox Mulder et Dana Scully, pour les aider à retrouver un autre agent porté disparu. Un vieux prêtre prétend avoir des visions à propos de cet agent...

Etant un grand fan de la série, j'étais tout excité quand j'ai entendu parler d'un nouvel X Files en préparation, je m'attendais à quelque chose à la hauteur du premier film, si ce n'est encore plus, mais le résultat est plutôt décevant.
Le film en soi n'est pas mauvais, comme je l'ai lu quelque part, ça ressemble plus à un épisode de la série qu'à un film 'X Files'...
Le nom du film 'I Want to Believe' fait tout de suite penser au poster que collait Mulder dans son bureau, quand il faisait encore partie du FBI... ce qui fait penser aux vieilles histoires d'extraterrestres de la série, et donc aux histoires de complots gouvernementaux qu'on aimait tant... mais non, le film n'a rien à voir avec tout ça !
Il semblerait que la phrase soit plutôt en relation avec la 'croyance' religieuse... la présence d'un prêtre (pédophile, bien entendu), l'endroit où travaille Scully, ainsi que quelques références ici et là, ne font que le confirmer.

La présence d'une histoire en 'parrallèle' concernant Scully et un de ses patients n'est là que pour prolonger un peu plus la durée du film...

Un autre (très grand) reproche au film : la présence d'Xzibit dans l'un des rôles secondaires... cet homme ne sait vraiment pas jouer un rôle pourtant pas très compliqué. Ses airs de... 'gangsta', sous un costume du FBI, ne vont pas du tout ensemble. Il suffit de voir son regard tout au long du film, mais surtout, comment il commence à courir dans l'une des scènes où le prêtre trouve quelque chose...

Pour ce qui est des points positifs du film, comme je l'ai dit, en un film à part il n'est pas vraiment mauvais. L'histoire est assez intéressante, et surtout son aboutissement. Le suspens est toujours là, fidèle à la série.

Bref, même s'il n'est pas vraiment mauvais, je m'attendais à beaucoup mieux, mais à la fin, ce n'est qu'un film pour récolter un peu d'argent (Xzibit, entre autres)...

6.5/10

A History of Violence (2005, USA)



Un père de famille simple et tranquille, propriétaire d'un petit restaurant, devient un héro local le jour où deux hommes armés débarquent dans son restaurant. Il arrive à les tuer tous les deux assez aisément, avec seulement une blessure au pied.
Quelque temps plus tard, des mafieux arrivent, et insistent sur le fait que le propriétaire du restaurant soit quelqu'un d'autre...

Le film nous montre comment les relations entre les membres d'une famille 'normale' bousculent avec des évènements... 'pas normaux'.

hmmmm que dire... un très bon film mais auquel il manque pourtant quelque chose. La première étant sa durée, je me suis tout de suite dit "1h30 pour un film pareil ? C'est peu" et effectivement, ce n'est vraiment pas la durée en soi qui 'dérange', mais un certain manque dans l'histoire que j'éviterais de mentionner pour ne rien spoiler aux autres...

L'histoire se complique avec l'arrivée des mafieux plus tard dans le film, et c'est là que la première scène dans le restaurant m'est revenue en tête, expliquant plein de choses...

Avec des acteurs comme Viggo Mortensen, Ed Harris et William Hurt, ça aurait pu être beaucoup mieux, mais bon ça reste tout de même un très bon film.

7.5/10

Righteous Kill (2008, USA)



Deux policiers New Yorkais mènent l'enquête sur un meurtre récent qui pourrait être relié à un crime qu'ils ont résolu quatre ans auparavant.
Un serial killer est apparemment à l'oeuvre, et il pourrait même s'agir d'un policier-serial killer...

Voilà un film que j'attendais avec impatience. (Re)voir mes deux acteurs favoris réunis encore une fois, et surtout, de façon 'très directe'... mais à la fin j'étais assez déçu.
Ca n'atteint même pas la cheville de Heat, encore moins celle d'un Godfather 2...

Le film n'est pas vraiment mauvais, quoique l'histoire est assez prévisible, mais ce n'est surtout pas un film à la hauteur de deux acteurs comme Robert de Niro ou Al Pacino.... ils méritent mieux, beaucoup mieux que ça, et ils sont très capables de jouer des rôles plus difficiles que ceux-là.

Si les acteurs principaux étaient des 'amateurs', le film aurait pû beaucoup mieux passer, mais en voyant des noms pareils à l'affiche, on s'attend à un tremblement de terre...
Et 50 Cent qui ne manque pas d'apparaître dans le film... ça fait plus de mal que de bien, mais ça fait tout de même plaisir de voir De Niro lui donner quelques bons coups dans la gueule.

6.5/10

tu notes large Belial c bien limite la moyenne je trouve
c un film ou Al pacino joue enocre l'homosexuel lol

C'est juste que je ne me suis pas vraiment ennuyé pendant le film, donc je suppose qu'il a été un peu efficace de ce côté-là.

Ce n'est certainement pas un chef d'eouvre, mais sympatique quand même, surtout qu'il est inspiré d'une histoire vraie.

Belial a écrit:

J'ai regardé tous ces films, à part Out of Africa, mais lu seulement Hamlet, je ne pourrais donc rien dire avant de les avoir lus.
Je me rappelle quand j'étais petit, j'ai lu Dracula, de Bram Stoker, en version anglaise 'très simplifiée'. Je ne sais donc pas si le film de Coppola est 'très' fidèle au livre ou pas, mais ça m'a bien semblé le cas.
Un autre, L'Île au Trésor de Stevenson. J'ai lu le livre et regardé un film (à la télé) il y a très longtemps, je ne me rappelle d'ailleurs même plus de quelle version il s'agit, je me rappelle seulement que c'était très fidèle au livre, et je l'ai même aimé mieux que le livre à l'époque.
Bon je pense que ça reste tout de même trop limité, les films qui sont mieux que les livres.

Le dracula de Bram Stucker est beaucoup plus noir, il sent un peu le renfermé , celui de Coppola est plus light et sulfureux