Votre dernier film

J'avais prévu d'aller le voir The Visitor pendant le JCC, mais je crois que je vais me contenter de le télécharger, comme tous les autres films d'ailleurs.

Pulp Fiction (1994, USA)



Une série de petites histoires toutes connectées entre elles à travers une seule personne...

C'est toujours un véritable plaisir de regarder une merveille comme Pulp Fiction, je ne m'en lasserai jamais !
A commencer par un "all star cast" qui fait plaisir ne serait-ce seulement qu'à voir. Des noms comme Christopher Walken, Harvey Keitel, Uma Thurman, Bruce Willis, Tim Roth, John Travolta, Samuel L. Jackson et j'en passe (il suffit de voir l'affiche) réunis dans un seul film... quelqu'un d'autre aurait utilisé des acteurs 'anonymes' pour jouer des scènes qui durent seulement quelques minutes (Christopher Walken n'apparait par exemple que dans une seule scène), mais Quentin Tarantino ne prend pas les choses à la légère !

Tout est plus qu'excellent dans ce film, les situations bizarres et marrantes (par exemple celle de Bruce Willis et John Travola), les dialogues hilarants (la phrase de Harvey Keitel "I'm Winston Wolfe. I solve problems." me tue à chaque fois !), de la violence... bref on y trouve de tout !

10/10


The Truman Show (1998, USA)



Un homme qui mène une vie plutôt simple, découvre qu'elle n'est autre qu'un show de télévision...

Le premier film où j'ai vu une autre fecette de Jim Carrey, et c'était très loin d'être une déception.

L'histoire de ce film ne se limite pas qu'à un simple "montrer la vie de quelqu'un en tant que show de télévision", j'y ai trouvé quelque chose de beaucoup plus profond, un fantasme que tout Homme ou presque rêverait de réaliser : devenir un Dieu.
Ed Harris (Christof dans le film) a un contrôle presque absolu sur la vie de Truman, ou plutôt de ce qui l'entoure. Il dit un mot et hop, tout change en un clin d'oeil, disparait en un clin d'oeil... il a besoin de 'lumière de jour' alors que c'est supposé être la nuit, il le fait sans aucun problème etc...
Il a vu Truman naître devant ses yeux, l'a vu grandir, apprendre, vivre... sans pour autant intervenir de façon 'directe' dans sa vie, il prétend le 'préserver' du monde extérieur, et n'arrive pas à concevoir le fait que sa propre 'créature' puisse s'adresser directement à lui... et à la fin, n'aimerait vraiment pas voir sa 'créature' échapper à son... pouvoir...

10/10


I Drink Your Blood (1970, USA)



Une bande de hippies satanistes s'arrête dans une petite ville et commence à terroriser ses habitants.

J'ai regardé ce film seulement pour ce qui est mentionné à l'imdb:
"This was the first film ever to be rated X by the MPAA based on violence alone."
Je ne m'attendais pas à un film de bonne qualité, surtout que c'est un film d'exploitation, mais je ne m'attendais pas non plus à... comment le dire... une exagération pareille de la part de la MPAA.

La violence dans ce film n'est vraiment rien comparée aux films du même genre de l'époque (surtout ceux de Romero), et d'aillerus ce dernier semlbe être la première influence de I Drink Your Blood.

La première partie est assez énervante, très lente et ne fait pas du tout bien son rôle pour nous 'introduire' dans le film. Puis la deuxième partie commence, et là au moins ça devient (de façon inintentionelle) hilarant !

Un pseudo-film de zombies raté mais qui arrive au moins à faire rire, c'est déjà quelque chose.

03/10


Déjà Vu (2006, USA)



Des enquêteurs utilisent une méthode assez avancée technologiquement pour les aider à traquer un terroriste qui a tué des centaines de personnes...

Ceci est le genre de films qui aurait pu très bien marcher s'il n y avait pas autant d'éléments 'stupides'. Beaucoup l'ont aimé tel qu'il est, mais je n'ai pas pu bien digérer tous ces plot holes et surtout cette histoire d'amour qui vient de nulle part et qui va permettre de traquer le coupable...

Un sacrifice à l'américaine au nom de l'amour (d'une femme qu'on ne connait pas)... ça m'a gâché une bonne partie du film.

Les clichés ne manquent pas, surtout pendant la scène au tout début, le truc du papier tiré directement de Event Horizon, l'agent qui peut tout percevoir dès la première vue, la fin heureuse etc... c'est bien dommage, puisque Denzel Washington a, comme d'habitude, excellé dans son rôle.
Jim Caviezel dans le rôle du méchant est impressionnant, ça lui correspond parfaitement, avec le regard qu'il a.
Ca fait toujours plaisir de revoir Val Kilmer aussi, seulement là son rôle est vraiment limité...

Une autre chose qui m'a un peu gâché le film est sa prévisibilité. Mis à part la scène du début, on comprend tout ou presque dans seulement la première partie du film, sans oublier bien sur la notion de 'destin' qui, même si elle change par rapport aux autres films du genre, s'avère être une sorte d'échec...

04/10

The Last Horror Movie (2003, UK)



Un serial killer se fait filmer par un assistant pendant ses activités, avec ses amis, les membres de sa famille, et utilise un video shop pour choisir ses victimes.

Bon en gros, c'est une sorte de "C'est Arrivé Près de Chez Vous" version anglaise, mais là ça devient non seulement beaucoup moins original, mais aussi et surtout beaucoup moins efficace.

Max le personnage principal n'a rien du charisme de Ben du film belge, il se lance parfois dans de la masturbation intellectuelle avec des dialogues pseudo-philosophiques stupides qui ne mènent nulle part...

Les autres personnages n'ont rien d'intéressant non plus, à commencer par son 'assistant' qui est vraiment... stupide et inutile.

Le film est bien édité, bien soigné, ce qui enlève une bonne part de son côté qui se veut réaliste, surtout avec des acteurs qui ne font rien de vraiment bon (au moins dans C'est Arrivé Près de Chez Vous, la famille de Ben n'était même pas en train de 'jouer' un rôle, mais c'était tout à fait naturel... la différence se fait sentir).

Même les scènes de meurtres restent assez légères, à l'exception de la scène où un homme est mis en feu. Il faut vraiment du courage, même pour un cascadeur, pour se mettre en feu de cette façon.

2/10

Hier j'ai vu "mes stars et moi", petit film léger et drôle, parfait pour finir une semaine de travail bien chargée (j'ai bossé le week end aussi)

J'ai vu "soyez sympa rembobinez" Je voulais aller voir ce film au cine lors de sa sortie , mais je n'ai pas eu le temps ... et ca tombait bien car je l'ai vu hier en divx .. et j'ai ete vachement decu ! Perso je suis un fan de jack black .. mais ce film qui avait bien commence sombre rapidement dans le sentimentalisme made in US. Dommage !

KIM a écrit:

J'ai vu "soyez sympa rembobinez" Je voulais aller voir ce film au cine lors de sa sortie , mais je n'ai pas eu le temps ... et ca tombait bien car je l'ai vu hier en divx .. et j'ai ete vachement decu ! Perso je suis un fan de jack black .. mais ce film qui avait bien commence sombre rapidement dans le sentimentalisme made in US. Dommage !

ah je voulais le voir aussi, tant pis.

A Bittersweet Life (Dalkomhan insaeng) (2005, Corée du Sud)



Kim Sun-woo fait partie d'un gang présidé par Mr. Kang, propritétaire d'un hotel qui leur sert de couverture. Il est connu pour ses capacités à "se charger d'un problème" de façon très efficace, sa froideur et son amour propre qui pourrait le mener à de graves problèmes...

A Bittersweet Life est l'un de mes films favoris des années 2000, c'est l'un des films que j'ai regardé le plus ces trois dernières années.

On nous montre dès le début la façon d'agir de Kim, le personnage principal, et comment son boss peut très facilement compter sur lui pour n'importe quel type de problème. Il est assez doué en arts martiaux, très froid, n'admet jamais son erreur et très fidèle à son boss, jusqu'au jour où celui-ci lui confie une tâche très simple mais qui éveille chez Kim un sentiment qu'il n'a jamais connu auparavant (ou peut-être même le premier vrai 'sentiment' de sa vie), et c'est là que les choses commencent à se compliquer...

Byung-hun Lee (Joint Security Area), l'acteur principal, a donné une performance incroyable, et tous les autres acteurs principaux aussi d'ailleurs...
Ce film est extrêmement violent, sombre, triste, marrant par moments, profond et très émouvant...

Une scène de combat qui rappelle celle d'Old Boy (sans pour autant l'égaler), une autre de fusillade très bien faite, une musique exceptionnelle, et une fin excellente...

Un véritable chef-d'oeuvre du cinéma coréen !

10/10

Je confirme, excellent film!!!

W d'Oliver Stone



Personellement j'ai bien aime ... C'est un film simple (comme l'esprit de Bush) qui retrace le parcours aberrant de W et truffe de coincidences et de decisions debiles !

les acteurs sont tres tres bons ! et il y a pas mal de revelations .

21 Grams (2003, USA)



Un accident de voiture relie et détruit la vie de plusieurs personnes...

Le deuxième 'grand' film d'Alejandro González Iñárritu (Amores Perros, Babel) est toujours bon à regarder, et il garde encore le même effet sur moi...

On retrouve ici quelque chose d'assez similaire avec son film précédent Amores Perros, un accident de voiture qui relie d'une façon ou d'une autre plusieurs personnes qui n'avaient aucune relation directe entre elles auparavant.
Le style du réalisateur est toujours le même, plusieurs 'parties', plusieurs histoires qui à l'apparence n'ont rien à voir l'une avec l'autre... bref tout comme Babel, film le plus connu d'Alejandro. Ne vous attendez pas donc à regarder un film 'linéaire'.

Sinon à propos du film, les performances des trois acteurs principaux (Sean Penn, Benicio Del Toro et Naomi Watts) sont excellentes !
Il n y a que très peu de moments 'joyeux', une énorme sensation de vide et quelque chose de très lugubre s'installe tout au long du film.

A ne pas rater.

09/10

Munich (2005, USA)



Munich, 1972, pendant les jeux olympiques, onze athlètes israeliens ont été capturés puis tués par des palestiniens connus sous le nom de 'Black September'. Ce film parle de ce qui est arrivé par la suite, et comment le Mossad a fait pour essayer de trouver et de tuer les onzes personnes responsables de l'organisation de ce massacre.

Ce film est bien évidemment basé sur une histoire vraie. On y trouve quelques noms bien connus, Eric Bana (Troy), Mathieu Kassovitz (La Haine, réalisateur), Daniel Craig...

Alors que dire, c'est un film réalisé par Steven Spielberg, et avec le contexte du film, on peut s'attendre à voir pas mal de violence très réaliste, ainsi que de gros moyens pour faire du film quelque chose de très réussi de certains côtés.

C'est un film du genre où on trouve des 'agents secrets' qui ont pour but 'd'éliminer' certaines personnes, tout en voyageant dans plusieurs pays, en ayant un 'informateur' qui sait tout mais qui demande de grosses sommes d'argent (que les 'agents secrets' possèdent toujours) etc... ça aurait fait quelque chose de très cliché, mais heureusement que ça n'est pas vraiment le cas. Les complications existent, la petite équipe rencontre pas mal de difficultés et de choses imprévues, d'autant que là il s'agit d'une équipe et pas seulement d'un seul homme à la James Bond. Mais surtout, c'est le contexte historique qui change pas mal de choses, le rendant comme une sorte de documentaire-fiction assez intéressant.

Il y a certains passages de pseudo-patriotisme, des moments se voulant émotionnels à tout prix (musique de fond 'triste' alors que la scène ne l'est pas vraiment) qui ne sont pas du tout nécéssaires...

08/10

HellBoy 2

Je l'ai prefere au premier .. on sent que Guillermo del toro a muri depuis le 1. On retrouve les memes design de monstres que le Labyrinthe de Pan.
LE debut et l'histoire de depart est geniale plus proche d'une histoire Fantasy (humains, orcs, elfs, nains etc ..) que l'esprid du comics dont est tire le personnage. Selma Blair est toujours aussi belle (a mon gout) meme si son role est presque inutile ...

Un film spectaculaire qui se laisse voir , sans pour autant le classer parmis les chef d'œuvres.

Citation :

Personellement j'ai bien aime ... C'est un film
simple (comme l'esprit de Bush) qui retrace le parcours aberrant de W
et truffe de coincidences et de decisions debiles !

les acteurs sont tres tres bons ! et il y a pas mal de revelations .

Personnellement je m'attendais à beaucoup mieux de la part d'Oliver Stone et le film m'a beaucoup déçu; En fait comme tu dis l'esprit et le parcourt de Bush n'ont rien de vraiment passionnant. Fallait il en faire un film?
Si tu pensais aux réunions où Powell était piégé et esseulé face aux neocons , ce n'est pas vraiment un scoop : ça a déjà été révélé par un journaliste dont le nom m'échappe, il avait rendu compte de plusieurs réunions de l'après 9/11 dans un livre.
Le côté interessant si on veut en trouver un, c'est sa relation compliquée avec son père.

j'ai vu la suite de l'ennemi publique n°1:vincent cassel est époustouflant transformé pour les besoin du film :plusieurs kilos en plus.
cascades ,action ,humour noir tout y est le 1er volet etait fameux mais lachapeau mr richet
samuel le bihan et olivier gourmet sont exellent
de plus l'affiche du film est fabuleuse

The Silence of the Lambs (1991, USA)



Le FBI fait appel à l'une de ses élèves, Clarice Starling, pour l'aider à retrouver un tueur en série surnommé Buffalo Bill. On lui demande d'aller voir du côté d'un autre tueur très connu, Hannibal 'The Cannibal' Lecter, pour essayer d'obtenir des informations...

Par où commencer... l'histoire est à l'apparence une simple histoire de "traquage d'un serial killer", mais les petits détails ici et là la rendent extrêmement captivante, on se sent très vite absorbés par le déroulement de l'histoire et surtout, par le personnage d'Hannibal Lecter.

Dès le début, on en parle en tant que "monster. Pure psychopath. So rare to capture one alive. From a research point of view, Lecter is our most prized asset. ", et on comprend très vite pourquoi. La façon dont il se tient debout à l'attente de Starling, comment il parle, sa façon de fixer des yeux sans cligner... Anthony Hopkins a vraiment été incroyable, même s'il n'a pas dépassé les 30 minutes à l'écran...

Le film a son lot de violence qui, même si elle n'est pas vraiment graphique, le rend très lourd, très sombre.

Un chef d'oeuvre qui ne vieillit jamais.

10/10

American Psycho (2000, USA)



Patrick Bateman est un jeune homme âgé de 27 ans qui est assez riche, intelligent, a un très bon travail, envieux, qui aime prendre soin de son corps, passionné de musique et de sexe (que ce soit pratiqué ou non)... les soirs, une autre passion s'ajoute à cette liste... celle de tuer.

La présence de Christian Bale dans ce film était la première chose qui m'a poussé à le regarder, mais j'ai été agréablemetn surpris de trouver Willem Dafoe (Platoon, Once Upon a Time in Mexico, Inside Man...) et Jared Leto (Requiem for a Dream).

Vu l'idée générale de l'histoire, je m'attendais à un film 'très' sérieux, et j'ai donc été surpris de voir de nombreuses scènes, situations ou comportements (tous de la part du personnage principal) extrêmement marrants ! Ce n'est pas un film comédique, il s'agit plutôt ici d'humour noir à la Tarantino, surtout si on tient compte de la nature un peu violente du film.

Le film se concentre trop sur Batemant, et avec Christian Bale on ne peut pas être déçus. Ca fait un peu bizarre de le voir jouer un rôle de ce genre, s'éloignant des rôles totalement 'sérieux' qu'il joue d'habitude, mais il y excelle tout de même.

C'est un très bon film mais qui a tout de même un problème assez gênant : plus ça avance, plus ça devient moins 'réaliste', jusqu'à avoir une fin complètement inattendue...

7.5/10

Videodrome (1983, USA)



Max Renn, propriétaire d'une chaîne de télé, est toujours à la recherche d'émissions ou de programmes érotiques encore plus 'hard', jusqu'au jour où il tombe par hasard sur une transmission d'une scène de torture très réaliste, sous le nom de Videodrome, qu'il décide d'investiguer pour voir comment utiliser tout ça dans ses émissions.

Un vieux film de David Cronenberg (Eastern Promises, A History of Violence) où James Woods (Vampires, The Virgin Suicides, Any Given Sunday...) tient le rôle principal, qu'est ce que ça peut donner ?
Videodrome est un bon film qui emprunte pas mal de choses de plein de genres différents. Ca passe par le mystère, l'horreur, la scince-fiction... Les effets spéciaux sont excellents, surtout pour l'époque, et l'influence sur d'autres films comme The Ring en particulier est très visible.

La première partie est à mon avis la meilleure du film. On nous montre Max et sa façon de travailler, comment il trouve les choses érotiques qu'il passe dans sa chaîne "too soft" et comment il cherche des choses beaucoup plus extrêmes. Il tombe par hasard sur une transmission qui apparemment simule des snuff films, et veut à tout prix passer ces transmissions sur sa propre chaîne.

Petit à petit, le film s'oriente vers un côté plus bizarre, pour devenir un mini 'gorefest' qui reste tout de même très bien soigné côté réalisme et effets spéciaux. Ca fait un peu penser à From Dusk Till Dawn de Robert Rodriguez... mais je n'ne dirais pas plus pour ne rien ruiner au film.

07/10

Nil by Mouth (1997, UK)



La vie de la famille de Raymond, un homme assez dur et violent, et comment les choses se compliquent avec sa nature violente et les problèmes de drogue de son beau-frère.

J'ai vu une séquence du film il y a quelque temps, et c'est à partir de là que je me suis décidé à le regarder. J'ai par la suite vu qu'il est réalisé par Gary Oldman, son premier (et unique) film jusque là, et c'était donc déjà un film à ne pas rater ne serait-ce que pour voir de quoi est capable Gary Oldman derrière la caméra.

Ray Winstone (Scum, The Departed...) est aussi l'une des raisons pour lesquelles j'ai regardé le film. Sa performance est incroyable, et d'ailleurs ça vaut pour tout le monde. Le jeu des acteurs est tellement naturel... Et contrairement aux films hollywoodiens, quand une femme est réveillée en pleine nuit de son sommeil, elle n'est pas toute maquillée toute 'prête'...

L'accent cockney s'est avéré très difficile à comprendre, parfois je n'arrivais qu'à capter le mot 'fuck' (et ses dérivés) dans une phrase, et d'ailleurs le film tient un record pour le nombre de fois utilisées du mot 'fuck' (dépassant même Casino).

Quelques scènes sont particulièrement violentes, très réalistes, quoique pas vraiment graphiques. Ce sont surtout les effets de cette violence qui sont palpables. Il ne s'agit pas uniquement de 'frapper' quelqu'un, mais de ce que cela lui cause par la suite.

En gros, l'histoire du film nous montre où peut mener la violence domestique et la drogue... et tout cela est très inspiré de la vraie vie de Gary Oldman.

09/10


Into the Wild (2007, USA)



Chris McCandless, nouveau diplômé de l'Emory University, décide de tout laisser tomber de sa vie, en donnant tout son argent et tous ses biens, pour aller vivre en Alaska seul dans la nature.

Le dernier film en date réalisé par Sean Penn. Tout le monde le connait en tant qu('excellent) acteur (I am Sam, Mystic River, 21 Grams, Carlyto's Way etc...), mais il est aussi un bon réalisateur (The Pledge), et Into the Wild ne fait que le confirmer.

Le choix de certains acteurs est assez ingénieux, puisque Emile Hirsch (The Girl Next Door) avait 22 ans lors de la sortie du film, tout comme le personnage qu'il jouait.

Je vais tout d'abord parler de ce que je n'ai pas aimé dans le film. Tout d'abord la musique, fallait-il vraiment en mettre autant ? Et puis, elle ne colle pas du tout avec le film. C'est le genre de musique qu'on pourrait mettre dans un film 'léger' pour jeunes, mais pas dans un film pareil. J'aurais préféré ne pas entendre de musique du tout, ça aurait été nettement plus efficace... ça aurait pu mieux 'cerner' le concept de solitude, d'être seul dans la nature...

Une autre chose m'a paru un peu 'légère', certaines réactions du personnage principal. C'est vrai que c'est tiré d'une histoire vraie, mais si tout le monde qui a de 'mauvais' parents se mettait à quitter la 'vie en société', on se retrouverait tous dans la nature... certaines de ses réactions face aux personnages qu'il a rencontré m'ont aussi paru 'irréalistes', on aurait pensé qu'il n'avait aucun sentiment, que son but enlève de lui tout sentiment d'humanité.

Les personnages qu'il rencontre tout au long de son voyage sont tous tout aussi 'bons' les uns que les autres... le monde n'est pas seulement peuplé de petits bonhommes gentils tout de même.

Sinon à part ça, tout le reste est bon. Ca fait un peu penser à quelques films où on trouve Anthony Hopkins dans des situations pareilles (The Edge et surtout Instinct), la nature, la solitude, les dangers de la nature...
Là où l'homme essaie le plus possible de fuir de telles circonstances (se retrouver seul au milieu de nulle part), Chris nage à contre-courant et fait tout son possible pour atteindre son but, en laissant tomber plein de belles occasions qui auraient pu rendre sa vie meilleure à ses yeux. Ce qu'il a appris pendant ses nombreuses rencontres le rendait vraiment heureux, et c'est seulement la voie de la liberté qu'il a lui-même choisi qui a pu rendre ces choses possibles.

L'idée est assez utopique, c'est même une sorte de rêve, mais la détermination de Chris était très forte, et le rêve est devenu réel...

On retient quand même quelques choses de ce film, l'Homme civilisé ne pourrait pas vivre sans la 'civilisation', même si ça ne concerne que les petits trucs simples de tous les jours (allumettes, stylo et feuilles, livres etc...)...

"Happyness is only real when shared"

09/10

@Belial: dans into the wild concernant le côté irréaliste des réactions du personnage , moi ça m'a semblé au contraire assez réaliste si on compare Chris à un animal sauvage tu peux avoir l'impression de l'avoir apprivoisé tu peux le croire ton ami, mais à tout moment il peux te laisser pour suivre ses instincts, ou l'appel de la vie sauvage appelons cela comme on veut.

Le réalisateur a un parti pris très manichéen à la base opposer la modernité et ses vices, à l'authenticité de la vie sauvage, en suivant le parcours de Chris qui part du premier point pour aller vers l'autre. Il est donc évident qu'il allait mettre les parents dans le rôle des mauvais (et ils ne sont pas ici à mon avis la cause de sa "rébellion" ils ne sont que les représentants d'un système qu'il déteste) et ceux qu'ils rencontrent dans son voyage vers l'authenticité comme des "bons" . Parce que c'est ainsi que Chris fonctionne dans sa tête (enfin tel qu'on se l'imagine) il a divisé le monde en bons , authentiques, et mauvais , superficiels, son retour donc vers l'authenticité est une célébration sans fin entourée d'amis jusqu'à ce que vers la fin il comprenne qu'il a fait fausse route qu'en cherchant à se débarrasser avec un tel acharnement de tout ce qui était artificiel il a fini par perdre sa propre identité et par se perdre lui même et c'est à ce moment que la célébration prend fin

Mais bon c'est un film on peut le voir de différentes façons et toutes seraient bonnes.

@ Belial : concernant into the wild, effectivement s'il n'y avait pas de musique ça aurait été mieux (même si j'adore ed veder) sinon en ce qui concerne les réactions de Chris, le fait qu'il ne rencontre que des gens bons ça s'explique; le réalisateur s'est basé sur le journal du personnage, donc ce dernier n'a du parler que des gens qui l'ont marqué il a certainement rencontré des gens moins cool mais il n'y a aucun témoignage.
Pour sa réaction par rapport à ses parents, c'est déjà arrivé pleins de fois que des jeunes fuguent après des conflits avec leurs parents et qui ont d'ailleurs souvent une fin tragique.
Moi je le trouve réaliste, c'est clair que ce n'est pas très courant comme histoire mais comme c'est un fait divers assez exceptionnel un réalisateur comme sean penn s'y est intéressé et en a fait un film.

Sinon j'ai vu l'échange ce soir : excellent ! Clint east wood a encore frappé fort

trainspotting a écrit:

@Belial: dans into the wild concernant le côté irréaliste des réactions du personnage , moi ça m'a semblé au contraire assez réaliste si on compare Chris à un animal sauvage tu peux avoir l'impression de l'avoir apprivoisé tu peux le croire ton ami, mais à tout moment il peux te laisser pour suivre ses instincts, ou l'appel de la vie sauvage appelons cela comme on veut.

Oui on peut voir les choses de cette manière, seulement l'une des choses à propos de Chris c'est qu'il est jeune quand même, et il n'est apparemment pas passioné de 'vie sauvage' (avant son voyage), et c'est donc pour cela que même en décrivant les choses ainsi, je trouve quand même ses réactions irréelles.
Dans le cas d'Instinct avec Anthony Hopkins par exemple, je trouverais une réaction pareille tout à fait logique, puisqu'il est vraiment passionné par tout ça.

trainspotting a écrit:

Le réalisateur a un parti pris très manichéen à la base opposer la modernité et ses vices, à l'authenticité de la vie sauvage, en suivant le parcours de Chris qui part du premier point pour aller vers l'autre. Il est donc évident qu'il allait mettre les parents dans le rôle des mauvais (et ils ne sont pas ici à mon avis la cause de sa "rébellion" ils ne sont que les représentants d'un système qu'il déteste) et ceux qu'ils rencontrent dans son voyage vers l'authenticité comme des "bons" . Parce que c'est ainsi que Chris fonctionne dans sa tête (enfin tel qu'on se l'imagine) il a divisé le monde en bons , authentiques, et mauvais , superficiels, son retour donc vers l'authenticité est une célébration sans fin entourée d'amis jusqu'à ce que vers la fin il comprenne qu'il a fait fausse route qu'en cherchant à se débarrasser avec un tel acharnement de tout ce qui était artificiel il a fini par perdre sa propre identité et par se perdre lui même et c'est à ce moment que la célébration prend fin

J'ai parlé surtout des parents parce que même dans le film on y insiste beaucoup. Même Chris quand il parle, "parents, hypocrisy" etc..., ce n'est peut-être pas la seule ou la vraie cause de ce qu'il a fait (et d'ailleurs il parle aussi de "society"), mais ils ont en tout cas joué un rôle très important dans cette histoire.

Sinon pour le reste je suis totalement d'accord, j'ajouterais même que la phrase de sa 'conclusion' ne fait que le confirmer, et même le nom qu'il a choisi pour son voyage, il ne l'a pas utilisé vers la fin.

supracrevette a écrit:

sinon en ce qui concerne les réactions de Chris, le fait qu'il ne rencontre que des gens bons ça s'explique; le réalisateur s'est basé sur le journal du personnage, donc ce dernier n'a du parler que des gens qui l'ont marqué il a certainement rencontré des gens moins cool mais il n'y a aucun témoignage.

Je n'y ai pas pensé à vrai dire, mais en même temps, on montre quand même cet homme qui l'a tabassé, quoique ce n'est pas vraiment une 'rencontre' comme les autres.

supracrevette a écrit:

Pour sa réaction par rapport à ses parents, c'est déjà arrivé pleins de fois que des jeunes fuguent après des conflits avec leurs parents et qui ont d'ailleurs souvent une fin tragique.
Moi je le trouve réaliste, c'est clair que ce n'est pas très courant comme histoire mais comme c'est un fait divers assez exceptionnel un réalisateur comme sean penn s'y est intéressé et en a fait un film.

Oui mais dans les fugues dans des cas pareils, les gens ne choisissent pas de tout abandonner de leurs vies, seulement leurs parents/maisons.

En fait ce n'est pas seulement du film que je parle là, mais de l'histoire même du vrai Chris. Je ne 'critique' pas vraiment, mais ce que je veux dire, l'histoire de Chris pourrait être un véritable rêve de pas mal de personnes. Partir à l'aventure, vivre en dehors de la société, tout abandonner etc... mais seulement le 'problème' c'est qu'il a fait ce qu'il a fait comme si c'était totalement imprévu, il n'a rien 'préparé' et... bon je ne vais pas raconter la fin, mais c'était quand même un peu stupide de sa part...

@belial: ce film est finalement la preuve qu'on devrait un peu moins chercher la logique et le réalisme à tout prix dans les films, parce qu'on fin de compte la réalité (en l'occurence ici puisqu'il s'agît d'une histoire vrai) est encore plus illogique et les réactions des gens sont souvent encore moins logiques dans la vraie vie que sur l'écran

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=61207.html

J'ai revu "le dernier roi d'Ecosse" sur le dictateur de l'Ouganda: AMIN IDI DADA interprété pa l'excellent Forest Whiteker, le role joué par le jeune médecin écossais est aussi brillament interprété,ça a été pour moi le meilleur film de 2007, malgrè les images souvent tres violentes, j'ai eu autant de plaisir à le voir car il n'y pas une minute de répis dans ce film, je n'ai aucune critique négative à son encontre.Le film a été réalisé par un écossais et il est adapté d'un roman best seller.On y voit comment un peuple peut etre en liesse à chaque élection d'un nouveau président et l'espoir du renouveau que ça insuffle mais la suite est toujours la meme, ça n'est que le remplacement d'un dictateur.

Pi (1998, USA)


Max Cohen est un génie en mathématiques. Il vit seul, n'a pas d'amis excepté son ancien professeur, et consacre sa vie à la recherche d'une explication des secrets de l'univers à l'aide d'un ordinateur qu'il s'est fait lui-même... mais aussi à combattre une terrible migraine...

Pi est le premier 'vrai' film de Darren Aronofsky. Tout le monde connait son chef-d'oeuvre Requiem for a Dream, et c'est à partir de là que j'avais en tête depuis longtemps déjà de regarder son film précédent, celui qui l'a introduit au grand public.

On y retrouve pas mal des éléments de Requiem for a Dream, sur tous les points : musique, ambiance, personnages pas trop nombreux, plein de scènes dans des enroits fermés, cette façon de 'répèter' des choses en particulier... On trouve même Clint Mansell en tant qu'acteur, quoique son rôle ne dépasse pas les quelques secondes.

Le déroulement de l'histoire est très attachante, plus ça avance, plus ça se complique, tant sur le côté physique que moral de Max, le personnage principal. Sa solitude ne semble pas lui poser de problèmes, c'est même lui qui la cherche, ne trouvant refuge que chez son ancien professeur Sol Robeson (joué par Mark Margolis), et encore... seulement pour qu'il l'aide dans ses recherches.

Les choses se compliquent quand il fait la connaissance d'un juif. Ce dernier se révèle être un kabbaliste très intéressé par les chiffres, tout comme la nature de sa religion d'ailleurs.

Les migraines se font de plus en plus nombreuses, de plus en plus fortes, et on peut même les ressentir avec Max tant les scènes les représenants sont efficaces..

L'histoire se complique encore plus quand des représentants d'une firme de Wall Street s'intéressent à ce qui se trouve dans la tête de Max...

Excellent film !

Dernière petite remarque : les fans de Warcraft 3 devraient capter quelque chose dans les paroles de Max.

09/10


The Beach (2000, USA/UK)


Richard, touriste américain en Thailande, trouve par hasard une carte étrange qui montrerait le chemin vers une île paradisiaque dont personne ne connait l'existence.

Je me rappelle encore, à la sortie de ce film en 2000, comment j'ai réagi en voyant sa bande annonce : "DiCaprio... une plage... des filles... bof"... puis quelques mois en arrière, j'ai vu qu'il était réalisé par Danny Boyle, qui est devenu l'un de mes réalisateurs favoris avec ses 28 Days Later, Trainspotting ou encore Sunshine, alors que Shallow Grave est un autre de ses films dont je ne garde qu'un très vague souvenir.

La vue de Robert Carlyle parmi les premiers noms m'a réjouit, mais malheureusement, sa prestation ne dure que quelques minutes en tout.

The Beach est en tout une histoire banale avec de très beaux paysages, un peu d'action bien faite et... une pseudo-morale inutile surtout que la fin fait trop cliché.
Ce que j'ai aimé le plus dans le film (à part les paysages magnifiques), c'était surtout comment on arrive à nous faire détester le personnage principal du film, le "beau américain aventurier qui vient piquer les filles les plus belles" qu'on ne montre d'habitude que d'un angle 'positif'. Richard se comporte parfois de façons assez stupides, il commet plein d'erreurs et ne prend pas toujours les meilleures des décisions.

Les comportements des autres personnages laisse toutefois à désirer, surtout en ce qui concerne le couple français. On trouve aussi le personnage 'obstacle' qui n'aime pas le personnage principal... bref tout ce qu'on trouve d'habitude que ce soit dans les films ou dans les livres.

Un film à voir pour ceux qui aiment les aventures ou les beaux paysages, sinon rien de spectaculaire à voir..

6.5/10

The Big Lebowski (1998, USA)


Jeff "The Dude" Lebowski porte le même nom qu'un millionaire. Deux cambrioleurs viennent chez lui par erreur, pensant que c'est du 'Big Lebowski' qu'il s'agit, et les problèmes commencent...

Comment j'ai pu rater un film pareil pendant toutes ces années ! J'avais toujours le nom sous les yeux, et c'est seulement là que je viens de le regarder.

C'est tout simplement l'un des meilleurs films de comédie que j'ai jamais vu ! Et c'est même le genre de films de comédie que j'aime le plus.

L'un des films phares des frères Coen, connus pour O Brother, Where Art Thou?, Fargo, ou plus récemment, No Country for Old Men.

The Big Lebowski est celui qui a suivi Fargo, et on y retrouve donc quelques uns des mêmes acteurs (Steve Buscemi et Peter Stormare), avec Jeff Bridges et John Goodman dans les rôles principaux. Ce dernier est une véritable mine ! Toutes ses paroles, tous ses comportements dans le film valent de l'or !

À ne pas rater pour ceux qui ne l'ont pas encore regardé.

10/10

ce soir j'ai regardé sur la 3 un film ancien mais très intéressant "Union sacrée"
Un film touchant, sans effet spéciaux ni bimbo siliconée !

Citation :

Simon Atlan est un des meilleurs éléments de la Brigade des Stupéfiants. Karim Hamida est un militaire de la D.G.S.E. travaillant dans l'ombre. Simon est juif, Karim est arabe. Rien n'aurait dû les réunir. Les deux hommes vont pourtant devoir faire équipe lorsqu'un réseau de terroristes menace la sécurité du pays.

un autre film touchant et dans le même genre : La Balance avec Philippe Léotrad

Citation :

A la suite d'une intervention du roi de la pègre, Roger Massina, un indic est assassiné à Belleville. L'inspecteur chargé de l'affaire cherche une autre 'balance'. Son choix se porte sur 'Dédé', petit proxénète, très amoureux de la protégée de Massina : Nicole.