Forum Tunisien de Discussions Libres et Constructives |
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| ISRAEL ACTU | |
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PM Homo Habilis
Nombre de messages : 298 Date d'inscription : 15/06/2009
| Sujet: ISRAEL ACTU 17/7/2009, 21:06 | |
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- À LA UNE > MOYEN-ORIENT - LES BRÈVES
ISRAËL Emeutes des ultrareligieux à Jérusalem 17.07.2009 COURRIER INTERNATIONAL
Pour la troisième nuit d'affilée, Jérusalem a été dans la nuit du jeudi 16 juillet le théâtre d’émeutes de juifs religieux contestant ce qu’ils considèrent comme des ingérences dans leurs affaires de la part de l'Etat. Cette explosion de colère a été déclenchée par l'arrestation d'une juive orthodoxe – souffrant apparemment de troubles mentaux – soupçonnée d'avoir délibérément et dangereusement affamé son fils de trois ans. "Cette femme doit comparaître devant un tribunal dans la journée", rapporte Yediot Aharonot. Au cours des derniers jours, pour peser sur l’issue de cette comparution, les émeutiers ont abattu des feux de signalisation, renversé des palissades, dépavé des chaussées et brûlé des poubelles. "Des centaines de policiers ont été mobilisés pour contenir ces violences. Dix-huit policiers et six protestataires ont été légèrement blessés, et cinquante émeutiers ont été arrêtés." La communauté orthodoxe menace de durcir les manifestations si la femme n’est pas relâchée. | |
| | | PM Homo Habilis
Nombre de messages : 298 Date d'inscription : 15/06/2009
| Sujet: Re: ISRAEL ACTU 17/7/2009, 21:19 | |
| - Citation :
- Décryptages
“La crise iranienne a mis en évidence le manque de transparence des structures gouvernementales et de leur mode de fonctionnement dans les pays du Moyen-Orient”, souligne le quotidien libanais The Daily Star. C’est dans ce contexte que des experts “ayatollogues” ont fait leur apparition dans les médias. Ils tentent d’expliquer la nature et le rôle de tel ou tel organisme ou de comprendre pourquoi tel ayatollah était absent lors du sermon prononcé le vendredi 19 juin par le guide suprême, Khamenei. “Ce phénomène ne se limite pas à l’Iran. Essayer de lire entre les lignes pour comprendre ce qui se passe est aussi valable pour l’Egypte, où des ‘moubarakologues’ tentent d’expliquer comment le pouvoir sera transmis au fils du président Moubarak. De même pour la Syrie, où des ‘assadologues’ s’efforcent de décoder la stratégie du président Assad.” - Spoiler:
MONDE ARABE-ISRAËL
Une alliance israélo-arabe face à l’Iran ? La peur commune qu’inspire Téhéran à l’ensemble de la région pourrait accélérer le règlement du conflit israélo-palestinien. Malgré les haines tenaces qui subsistent entre Israéliens et Arabes.
16.07.2009 | Jeffrey Goldberg | The Atlantic Monthly Récemment, j’ai participé à Ramallah, la capitale de ce qui reste des Territoires palestiniens, à un dîner chez l’un des responsables les plus éclairés et les plus laïques du Fatah. Les invités étaient aussi attachés que lui à la laïcité, et la conversation était aimable et pragmatique jusqu’à ce que quelqu’un se demande quels avaient été les véritables objectifs de George W. Bush au Moyen-Orient. Notre hôte s’est alors mis en colère et a accusé Bush d’avoir eu des sympathies prochiites. Je lui ai rétorqué que c’était peu probable. Un autre invité, membre de l’Autorité palestinienne, était du même avis que notre hôte. Il a affirmé que le gouvernement Bush voulait secrètement établir un Etat chiite au cœur du monde arabe pour créer un nouvel axe Washington-Bagdad-Téhéran. Celui-ci était censé servir à la fois les intérêts pétroliers des Etats-Unis et leur désir de se venger des radicaux sunnites qui les ont attaqués le 11 septembre 2001.
Puis la vraie question a fait son apparition. “Les chiites sont des apostats, a affirmé notre hôte. Bush donne le pouvoir aux apostats. Ils veulent se servir de l’Irak comme base pour convertir les sunnites.” Cet homme avait été marxiste dans une vie antérieure, à Beyrouth, mais, ce soir-là, son message était simple : pour qui ils se prennent, ces emmerdeurs de chiites ? Le chiisme, dont les adeptes ne représentent que 15 % du 1,4 milliard de musulmans, a longtemps possédé un statut de deuxième classe dans le monde arabe. Puis, en 1979, l’ayatollah Khomeyni a pris le pouvoir en Iran et cherché à exporter l’idéologie de la révolution islamique de son pays aux musulmans du monde entier, y compris aux sunnites. Après des siècles de conflits sanglants provoqués par de profondes divergences doctrinales, c’était un objectif improbable. Le schisme entre sunnites et chiites est dû à un désaccord quant à l’identité du successeur légitime du Prophète. Le conflit entre sunnisme et chiisme est le plus lourd de conséquences au Moyen-Orient, parce qu’il touche les fondements.
“Le véritable danger, c’est l’Iran et non Israël”
Or c’est précisément parce que ce conflit est insoluble qu’il pourrait permettre d’en résoudre un autre apparemment éternel, le conflit entre juifs et musulmans. Le cliché absolu au Moyen-Orient, c’est bien entendu “les ennemis de mes ennemis sont mes amis”. Or il se trouve qu’aujourd’hui, plus que jamais au cours des cent ans de conflits désastreux qui ont opposé Juifs et Arabes sur cette bande de terre entre mer Méditerranée et Jourdain, les deux parties ont un ennemi commun : la république islamique d’Iran, d’obédience chiite. La possibilité d’une grande – bien que nécessairement implicite – alliance judéo-sunnite serait un cadeau fait à Barack Obama par son prédécesseur. Mes compagnons de table avaient tort. En envahissant l’Irak, George Bush ne comptait pas renforcer la puissance de l’Iran. Ils avaient toutefois raison quant aux effets de la guerre. Bush est le père involontaire du premier Etat arabe chiite [l’Irak]. En permettant à l’Iran de poser pied dans l’Irak arabe, il a fait de Téhéran une puissance émergente dans le golfe Arabo-Persique.
Vali Nasr, spécialiste américain de l’Iran, évoque une marginalisation du conflit israélo-arabe. Il avance à juste titre l’idée que la plupart des pays arabes ont davantage intérêt à contenir l’Iran qu’à contenir Israël. “Nous pensions jadis que le conflit israélo-arabe était la clé qui permettrait de résoudre tous les problèmes de la région, à savoir le terrorisme, Al-Qaida, l’Iran et l’Irak. Je pense désormais que c’est le golfe Arabo-Persique qui permettra de résoudre le conflit israélo-arabe. Toutes les puissances qui comptent – l’Iran, l’Arabie Saoudite et même les bons élèves de la région, comme Dubaï ou Abou Dhabi – se trouvent dans le Golfe. Et tous les conflits importants pour nous – l’Irak, l’Afghanistan et l’Iran – se trouvent dans le Golfe.” Et Israël considère l’Iran comme une menace pour son existence.
Ce qu’il y a actuellement de remarquable au Moyen-Orient, c’est que les dirigeants arabes se montrent plus critiques à l’égard de l’Iran que le Premier ministre israélien Nétanyahou. Le Maroc a rompu ses relations diplomatiques avec Téhéran au motif que des chiites iraniens tentaient de convertir les Marocains sunnites. En Egypte, les services de renseignements ont passé le printemps à démanteler des cellules du Hezbollah. “Même si l’on oublie que l’Iran tente de se doter d’une capacité nucléaire, tous les pays du Golfe sont extrêmement mécontents de ses activités dans notre région”, m’a confié récemment un haut responsable des Emirats arabes unis. “Nous voyons ce qu’il fait aujourd’hui en Irak, au Liban, au Yémen. Nous avons vu ce qu’il a fait d’une façon ou d’une autre en Afghanistan, au Pakistan, au Soudan.” Yusuf Qaradaoui, un éminent prédicateur sunnite sur la chaîne Al-Jazira, déclarait en 2008 que “les chiites sont des hérétiques et représentent un danger parce qu’ils tentent d’envahir la société sunnite”.
“Pour la première fois, la majorité du monde arabe pense que le véritable danger, c’est l’Iran et non Israël”, m’a récemment confié le président israélien Shimon Pérès. Il exagère, mais les dirigeants arabes modernes aimeraient manifestement qu’il y ait une alliance judéo-sunnite. Un compromis avec Israël – par exemple un accord sur le gel des colonies en Cisjordanie – prouverait à leurs électeurs propalestiniens que ce sont les Etats arabes et non l’Iran qui sont les garants des intérêts palestiniens. Une telle alliance présenterait des avantages stratégiques encore plus évidents pour Israël. Nétanyahou a déclaré qu’il ferait pression sur l’Europe, la Chine et la Russie afin qu’elles interviennent fermement pour mettre un terme au programme nucléaire iranien. Il aurait bien plus de poids s’il pouvait agir ici de concert avec les dirigeants arabes.
Bien sûr, il est peut-être trop tard pour forger une alliance judéo-sunnite, parce qu’en lançant ses raids à Gaza en décembre 2008 Israël a provoqué dans le monde arabe une hostilité telle que les gouvernements arabes ne peuvent donner l’impression de chercher une alliance tacite avec lui. “En théorie, le moment est tout indiqué pour une alliance, mais, en pratique, cela n’arrivera pas tant qu’Israël n’aura pas pris certaines décisions stratégiques pour apporter de véritables compromis sur la table”, estime Abdel Monem Said Aly, du Centre d’études stratégiques de l’université Al-Ahram, au Caire. “L’Iran s’est présenté comme le gardien des intérêts islamiques, et en particulier palestiniens, en prenant le maximum de positions, aussi creuses soient-elles. Si Israël et les Palestiniens peuvent donner l’impression de progresser, il y a une chance. Mais il faudra pour cela qu’Israël repense ses priorités stratégiques.”
Il existe cependant une façon spectaculaire de faire avancer le processus de paix tout en marginalisant l’Iran. Il s’agirait de fixer les futures frontières de l’Etat palestinien. Pour David Makovsky, qui est l’un des meilleurs experts du processus de paix, le gel des colonies ne doit pas devenir pas une fin en soi. “Il y a actuellement convergence d’intérêts entre Arabes et Israéliens à propos de l’Iran. Ce moment est donc un cadeau qu’il ne faut pas gaspiller”, explique-t-il. Il suggère que l’on surseoie à la question des colonies et que l’on passe à la détermination des frontières. “Ce n’est pas comme les questions de Jérusalem, du statut des réfugiés ou de la sécurité. Les deux camps ont déjà des positions très proches sur la question des terres de Cisjordanie.” L’ancien Premier ministre israélien Ehoud Olmert a proposé que le futur Etat palestinien s’étende sur 93 % de la Cisjordanie et reçoive un territoire supplémentaire de la part d’Israël dans le cadre d’un échange territorial.
L’histoire du processus de paix au Moyen-Orient est parsemée d’occasions manquées, et le défi commun que représente l’Iran risque de ne pas suffire à pousser Arabes et Israéliens à faire cause commune. D’un autre côté, il y a une différence substantielle entre 1993 [accords d’Oslo] et aujourd’hui. “Dans les années 1990, les Arabes ne se sentaient pas autant sous pression qu’Israël, explique le spécialiste de la région Martin Indyk. Aujourd’hui, grâce à notre erreur en Irak, les Arabes se sentent tout autant sous pression.”
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| | | PM Homo Habilis
Nombre de messages : 298 Date d'inscription : 15/06/2009
| Sujet: Re: ISRAEL ACTU 17/7/2009, 21:26 | |
| Et pendant ce temps chez les Perses... - Citation :
- IRAN
L’occasion ratée d’un dialogue avec Washington Malgré la politique de conciliation de Barack Obama, la République islamique et les pays occidentaux semblent s’acheminer vers une confrontation, s’alarme le webzine irano-américain.
16.07.2009 | Hossein Bagher Zadeh | Iranian.com
la suite de la présidentielle du 12 juin, le régime islamique de Téhéran a connu sa plus grande crise intérieure depuis trente ans. Les conséquences de ces événements n’ont pas tardé à se faire sentir en politique étrangère. On a rapidement assisté au retour du discours belliqueux de la part des Iraniens, et une fois de plus surgit le risque d’une frappe militaire contre l’Iran. Sous la présidence de George W. Bush, une attaque contre l’Iran a été évoquée à plusieurs reprises par les Américains et les Israéliens. Mais elle n’a jamais eu lieu, notamment à cause de la guerre en Irak ou de l’offensive israélienne ratée [été 2006] contre le Liban.
Avec l’arrivée de Barack Obama, le ton a changé. Les Américains ont fait preuve d’un maximum de souplesse à l’égard de l’Iran, évoquant la possibilité de discussions sans conditions. Toutefois, leur point de vue concernant la menace nucléaire iranienne reste le même. Barack Obama et Joe Biden ont choisi la voie diplomatique, mais ils n’ont jamais formellement abandonné l’option militaire. Cette main tendue est en fait une dernière chance pour les Iraniens. En cas d’échec des discussions, l’opinion publique américaine et internationale serait bien plus encline à accepter une frappe.
Barack Obama a pu modérer Israël pour pouvoir expérimenter cette nouvelle diplomatie. Au cours des six mois qui ont précédé la présidentielle iranienne, les Américains ont essayé à plusieurs reprises de montrer leur bonne volonté aux Iraniens. Pour la première fois en trente ans, le président des Etats-Unis a ouvert la voie à une reconnaissance de la République islamique et il a montré que la politique du changement de régime en Iran avait été mise de côté. Les Etats-Unis attendaient les résultats de la présidentielle du 12 juin pour en savoir plus sur la politique étrangère et nucléaire du nouveau gouvernement. Vu les sondages défavorables à Ahmadinejad, ils espéraient un gouvernement plus ouvert au dialogue. Personne n’avait imaginé le scénario actuel. Non seulement Ahmadinejad va passer encore quatre ans à la présidence, mais l’Occident se retrouve de nouveau face à un régime agressif. Les Occidentaux ne peuvent pas ignorer les cris de millions d’Iraniens et reconnaître sans problème le régime d’Ahmadinejad. Les perspectives de paix entre l’Iran et les pays occidentaux se sont radicalement assombries. Obama, lors de son séjour en Russie les 6 et 7 juillet, a même obtenu le consentement de Moscou pour accroître la pression sur l’Iran.
Le “Coup d’état” a mis en péril la sécurité du pays
Les Iraniens, de leur côté, ne font rien pour atténuer les soupçons au sujet de leur arme nucléaire, bien au contraire. Hassan Firouzabadi, le chef d’état-major iranien, a affirmé à propos des discussions entre l’UE et l’Iran que “l’Europe n’a pas les compétences pour discuter toute seule avec l’Iran”. Mais pourquoi un responsable militaire se met-il à intervenir dans la discussion sur le nucléaire ? Si ces activités n’ont vraiment rien de militaire, il existe de nombreux autres responsables iraniens habilités à évoquer officiellement ces questions. Maintenant, pour l’Europe et les Etats-Unis, il est évident que les activités nucléaires en Iran sont sous le contrôle des institutions militaires du pays. Le coup d’Etat de Khamenei et d’Ahmadinejad [la fraude électorale] a entraîné la plus importante pression sur le peuple depuis trente ans, mais il a aussi mis en péril la sécurité du pays. Le monde occidental est maintenant face à un régime qu’il ne reconnaît pas comme le représentant du peuple iranien. Pour tenter de reconquérir son opinion publique, le régime a choisi la voie de l’inimitié avec les pays occidentaux. Dans ces conditions, créer un climat de confiance est pratiquement impossible. Les perspectives de discussions avec l’Iran sont très faibles, tandis que les relations avec le Royaume-Uni [en raison de l’arrestation de neuf employés locaux de l’ambassade britannique à Téhéran], puis avec la France [à la suite de l’arrestation d’une jeune universitaire française] se sont dégradées. Il ne faut pas s’étonner que l’Occident finisse par penser qu’il n’existe aucune chance pour que l’Iran arrête l’enrichissement de l’uranium. Dès lors, y a-t-il un autre choix que l’attaque militaire ? | |
| | | montassar Homo Habilis
Nombre de messages : 101 Date d'inscription : 28/05/2009
| Sujet: Re: ISRAEL ACTU 17/7/2009, 22:46 | |
| Les moallah n'ont pas interet a normaliser leurs relations avec les etats unis et Israel ils ont toujours besoin d'un ennemie exterieur pour nettoyer l'interieur - Citation :
- Dès lors, y a-t-il un autre choix que l’attaque militaire ?
La guerre sera pour l'instant une catastrophe L | |
| | | Te7iya Karioka Homulus Foetus
Nombre de messages : 44 Date d'inscription : 15/09/2009
| Sujet: Re: ISRAEL ACTU 24/9/2009, 21:43 | |
| - Citation :
- ISRAËL • Un pays étouffé par le judaïsme orthodoxe
Profitant de leur mainmise sur les budgets destinés aux affaires religieuses, les fondamentalistes excluent les autres courants du judaïsme, mettant ainsi en question la liberté de culte.
24.09.2009 | Yizhar Hess** | Yediot Aharonot Récemment, le ministre des Affaires religieuses, Yaakov Margi [Shas, religieux orthodoxe séfarade], a fait la déclaration suivante : “Si le judaïsme réformé et le judaïsme traditionnel* veulent leurs synagogues et leurs mikvehs [bains rituels], ils n’ont qu’à les construire avec leur argent. Ils n’auront pas un sou de l’Etat.” Ne parlons pas d’idéologie mais de chiffres. La plupart des Juifs dans le monde appartiennent au judaïsme réformé et au judaïsme traditionnel, tandis que le judaïsme orthodoxe ne représente qu’une minorité, y compris en Israël, où seuls 20 % des citoyens juifs se définissent comme tels. Le judaïsme américain, dont les relations avec Israël constituent un enjeu stratégique, est quant à lui de façon écrasante à majorité réformée ou traditionnelle.
Si l’on constate une indifférence croissante des Juifs américains à l’égard d’Israël, c’est entre autres à cause des discriminations dont les Juifs non orthodoxes y sont victimes. En effet, si le pays ne reconnaît pas leur judéité ou la rejette, comment ces Juifs pourraient-ils ressentir une quelconque sympathie ou empathie pour cet Etat ? Dès lors, confier le ministère des Affaires religieuses au parti Shas revient à faire courir un risque à l’Etat d’Israël, ni plus ni moins.
D’un point de vue démocratique, l’attitude du ministre Margi n’est pas seulement culottée mais injurieuse. Véritable reliquat des années 1950 [quand le Parti travailliste gouvernait en binôme avec les orthodoxes et les nationalistes religieux], le ministère des Affaires religieuses jouit d’une indépendance budgétaire sans pareille. Dans ces conditions, pourquoi le Shas n’abuserait-il pas de sa position de force ?
En 2008, sous la précédente législature [2006-2009], lorsque Yitzhak Cohen [Shas] a récupéré ce ministère, il a hérité d’un budget s’élevant à 430 millions de shekels [78 millions d’euros]. Ce montant a servi à éponger les dettes des conseils religieux, à rénover 300 mikvehs, à en bâtir 37 nouveaux et à ériger 79 nouvelles synagogues. En tout, ce sont plus de 500 bâtiments à usage religieux qui ont été construits ou restaurés. Mais aucun d’entre eux ne relève du judaïsme réformé ou du judaïsme traditionnel. Cependant, cela ne suffit manifestement pas au bonheur des dignitaires du judaïsme orthodoxe d’Israël, puisque le budget du ministère des Affaires religieuses n’est pas leur seule source de financement. Ce sont en effet tous les ministères (Education, Logement, Construction, Infrastructures nationales ou encore Défense) qui maquillent de façon hypocrite certains postes budgétaires pour verser leur obole à la communauté orthodoxe et financer des milliers d’emplois. Près de 3 000 rabbins dépendent ainsi directement du budget de l’Etat, et tous, ô surprise, relèvent du judaïsme orthodoxe.
Nous, membres du Mouvement traditionnel en Israël, n’avons que faire de nouveaux mikvehs. Nous serions bien heureux de pouvoir utiliser ceux qui existent déjà (certains sont d’un luxe déplacé) grâce au budget de l’Etat. Or les Juifs qui ne sont pas de rite orthodoxe en sont bannis, aussi terrible que ce terme puisse paraître.
Pour ne prendre qu’un exemple, lorsqu’une future épouse désire se rendre au mikveh de sa localité avant le mariage et que le rabbin appelé à présider la cérémonie s’avère être de rite traditionnel ou réformé, la femme est purement et simplement mise à la porte de l’établissement de la façon la plus humiliante qui soit. Et il ne se passe pas de jour sans que des croyants juifs non orthodoxes subissent des vexations sans nom. La conclusion consternante de tout cela est qu’Israël est la seule démocratie occidentale qui ne garantit pas la liberté de culte aux Juifs. Il faut mettre un terme à cette situation absurde.
* Le judaïsme traditionnel (appelé “conservateur” aux Etats-Unis) est un courant religieux né en Europe centrale à la fin du xixe siècle en réaction à la fois à l’orthodoxie juive et à un judaïsme réformé (appelé “libéral” dans le monde francophone), “trop” imprégné des principes hérités des Lumières. ** Secrétaire général du Mouvement traditionnel en Israël. | |
| | | El_Manchou Homo Genius
Nombre de messages : 4435 Localisation : Damous el Hajja Emploi : Chasser le 5wenji et la voilée Date d'inscription : 29/07/2007
| Sujet: Re: ISRAEL ACTU 24/9/2009, 22:07 | |
| le t'5ounij feuj n'a rien à envier au t'5ounij barbu | |
| | | Te7iya Karioka Homulus Foetus
Nombre de messages : 44 Date d'inscription : 15/09/2009
| Sujet: Re: ISRAEL ACTU 24/9/2009, 22:11 | |
| HS. Manchou vite vite regarde la racaille Envoyé special France 2 Suit le ni9ab plus tard dans la soirée | |
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| | | | ISRAEL ACTU | |
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