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Sujet: Re: Crise financière mondiale 2/2/2009, 04:44
la crise ça a du bon aussi! la preuve!
Phidias Homo Pacificus
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Sujet: Re: Crise financière mondiale 2/2/2009, 22:53
Lady Godiva a écrit:
la crise ça a du bon aussi! la preuve!
Et celle-là de mélodie ...
El_Manchou Homo Genius
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Sujet: Re: Crise financière mondiale 3/2/2009, 01:05
pas très fort en orthographe/grammaire
lilia Homo Addictus
Nombre de messages : 1290 Age : 39 Date d'inscription : 04/02/2008
Sujet: Re: Crise financière mondiale 24/2/2009, 02:33
en cherchant la part de responsabilité des normes IFRS dans cette crise, j'ai trouvé un article qui me semble assez intéressant :
"Accusés, levez-vous ! "
Citation :
« La mode semble être aujourd'hui de désigner comme responsables de la crise financière les banques d'investissement, les constructeurs de produits financiers complexes. » « Crise financière : qui sont les responsables ? », Natixis, Patrick ARTUS
Or, la crise financière actuelle s'explique aussi largement par :
- le comportement des banques de détail, qui ont prêté, en particulier aux Etats-Unis, à des taux d'intérêt qui ne reflétaient pas du tout le risque de défaut des emprunteurs comme dans le cas du crédit immobilier via les crédits subprime
- le comportement des banques centrales, qui ont mené des politiques monétaires excessivement et durablement expansionnistes, taux d'intérêt durablement faibles même en période de croissance soutenue, de hausse rapide du crédit et de l'explosion des prix des actifs
- le comportement des banques centrales qui ont incité, de cette manière, les banques à pratiquer une titrisation déviante en transférant le risque de crédit à des investisseurs financiers.
- l'absence d'une véritable gestion monétaire au niveau mondial. En effet, les déséquilibres internationaux sur les marchés des biens et services (soldes des transactions courantes) et leurs contreparties sur les marchés de capitaux (soldes entrées-sorties de capitaux) , ont conjugué leurs effets pour provoquer la croissance exponentielle de la base monétaire mondiale et donc de la liquidité disponibles dans l'économie mondiale qui devait bien trouver des actifs à acheter.
- le comportement des régulateurs, « qui n'ont pas vu que l'interaction entre les normes comptables et les règles prudentielles étaient procycliques et déstabilisante ». Ils ont ainsi découragé la détention d'actifs risqués par les investisseurs, d'où ensuite les essais pour déguiser ces actifs sans risque, acceptables par les investisseurs, qui ont finalement conduit à la crise lorsque le risque est apparu.
suite de l'article : http://democratieetavenir.over-blog.com/article-23778534.html
El_Manchou Homo Genius
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Sujet: Re: Crise financière mondiale 24/2/2009, 02:50
les normes et toutes ces conneries c'est de la branlette la solution c'est la création d'un service public bancaire avec des fonctionnaires comme banquiers
lilia Homo Addictus
Nombre de messages : 1290 Age : 39 Date d'inscription : 04/02/2008
Sujet: Re: Crise financière mondiale 24/2/2009, 12:27
béhi écoutes El_Manchou, puisque tu t'y connais, tu vas m'aider pour ça (si tu veux bien :p)
d'abord il faut bien développer ton idée, je ne vais qd même pas écrire : ohh vous savez, les IFRS c'est de la branlette !
ensuite tu peux mettre tous les articles qui te paraissent intéressant et qui traitent de ce problème là (les normes) ici (autres que ceux qui s'y trouvent déjà, je les ai déjà lu)
et merci
OverDrive homulus magnus celer
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Sujet: Re: Crise financière mondiale 24/2/2009, 15:49
El_Manchou a écrit:
les normes et toutes ces conneries c'est de la branlette la solution c'est la création d'un service public bancaire avec des fonctionnaires comme banquiers
Il y' a la poste. Tu vu être "radical" coûte que coûte ou tu y crois vraiment? Je crois que ce qui nuis le plus c'est le dogmatisme et le manque de flexibilité dans les esprits comme si on devait nécessairement choisir entre l'économie dirigée et la dérégularisation.
D'abord le dogme qui voulait: "moins d'Etat mieux on se porte" a été mis à mal. On ne peut pas perdre de vue "l'intérêt collectif". C'est vrai on préfère les travers d'acteurs économiques et financiers, les réalités concrètes du marchés que des politiciens corrompus et avec des visés électoralistes... mais on ne veut pas que le contribuable soit là uniquement pour payer les pots cassés. Il a le droit qu'on lui rende des comptes. C'est délicat à mettre en place. Il faut plus de vigilance et moins de dogmatisme. Les solutions pourront alors exister.
El_Manchou Homo Genius
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Sujet: Re: Crise financière mondiale 24/2/2009, 19:15
lilia a écrit:
béhi écoutes El_Manchou, puisque tu t'y connais, tu vas m'aider pour ça (si tu veux bien :p)
d'abord il faut bien développer ton idée, je ne vais qd même pas écrire : ohh vous savez, les IFRS c'est de la branlette !
ensuite tu peux mettre tous les articles qui te paraissent intéressant et qui traitent de ce problème là (les normes) ici (autres que ceux qui s'y trouvent déjà, je les ai déjà lu)
et merci
bon pour la deuxième partie de mon post sur un service public c'était au second degré, c'est une idée de bobosancenot. sinon pour revenir à IFRS, je voulais juste signaler que ces normes comptables tout comme Bâle2... ainsi que les auditeurs, les contrôleurs de risques...c'est du Pipeau !!!
Phidias Homo Pacificus
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Sujet: Re: Crise financière mondiale 10/4/2009, 22:27
A la City, le premier prêteur sur gages depuis un siècle
Citation :
LE MONDE | 10.04.09 | 14h11 • Mis à jour le 10.04.09 | 17h56
Charles Dickens a immortalisé le prêteur sur gages profitant de la misère de la classe ouvrière. Les clients qui se pressent au 176 Bishopsgate, à Londres, sont pourtant à des années-lumière des esclaves fourbus et sales de la révolution industrielle gageant une malheureuse possession pour quelques deniers. Cravatés, rasés de près, portant costume chic et chaussures noires, ces cadres déposent au guichet des montres et bijoux "griffés" qui servent de contrepartie à l'octroi de prêts de plusieurs milliers de livres. D'autres, feuille de paie en main, demandent une avance sur salaire.
Bienvenue chez Nikolas Michael, le premier prêteur sur gages à avoir pignon sur rue dans la City depuis un siècle ! Situé face à la gare de Liverpool Street, en plein coeur de la première place boursière européenne, cet établissement ouvert en mars symbolise la gravité de la crise financière frappant le sanctuaire du capitalisme britannique. Le précédent locataire des lieux, une société spécialisée dans le recrutement de salariés de la finance, a fait faillite.
"OPÉRATEURS PRIS À LA GORGE"
"Les opérateurs de la City sont pris à la gorge. Les banques refusent les découverts et les prêts personnels à la consommation ou chargent des taux d'intérêt quasi usuraires alors que le loyer de l'argent est au plus bas" : les coffres de Michael Julian, 32 ans, copropriétaire de la nouvelle enseigne, sont remplis d'objets pour traders, à l'instar de montres Rolex et Jaeger ou de bijoux Bulgari et Cartier.
Ce Londonien de souche exploite un marché en plein essor, les prêts-relais permettant de faire face à des difficultés imprévues de la vie professionnelle, comme le licenciement, la suppression de la prime de fin d'année ou la distribution de stock-options au lieu de cash. "Les salariés de la City sont riches en actifs mais pauvres en liquide. C'est une solution à court terme", explique notre interlocuteur en évaluant de ses yeux perçants les pierres précieuses d'un collier. Le contrat avec l'emprunteur est conclu pour sept mois maximum. Le taux d'intérêt est de 6 %.
Selon la National Pawnbrokers Association, l'organisation professionnelle du secteur, les sociétés de prêts sur gages britanniques ont enregistré un chiffre d'affaires record en 2008. Toutefois, Michael Julian entend quitter ce business dès le retour de la croissance économique. Le jeune entrepreneur songe alors à ouvrir une bijouterie dans la City, "le centre du monde". Marc Roche
La réalité du cash et de la trésorerie pour des traders habitués aux abstractions financières. L'opportunité aussi pour un entrepreneur trentenaire de tripoter de la Rolex avant sa cinquantaine ...
Holy Trousers Homo Pacificus
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Sujet: Re: Crise financière mondiale 18/6/2009, 03:14
Citation :
Obama annonce la plus grande réforme depuis les années 1930 LEMONDE.FR avec AFP | 17.06.09 | 18h09
Le président américain, Barack Obama, a annoncé, mercredi 17 juin, que son projet de réforme de la régulation financière était le plus vaste depuis la Grande Dépression des années 1930, selon le texte d'une déclaration publié par la Maison Blanche. Il propose notamment la création d'une nouvelle autorité de supervision des grandes institutions financières et celle d'une autorité chargée de la protection des consommateurs, selon le texte d'une déclaration qu'il doit prononcer à 18 h 50, heure de Paris.
"Ce n'est pas nous qui avons choisi la manière dont cette crise s'est déclarée. Mais nous avons le choix quant à la postérité de cette crise", déclare le président américain. "Mon administration propose aujourd'hui une vaste réforme du système de régulation financière, une transformation d'une ampleur inédite depuis les réformes qui ont suivi la Grande Dépression", ajoute-t-il tout en assurant vouloir préserver l'équilibre entre le libre fonctionnement des marchés et la régulation.
Fin du libéralisme pur et dur qui garantissait le succés de l'economie américaine ?
Citation :
L président américain, Barack Obama, a annoncé, mercredi 17 juin, que son projet de réforme de la régulation financière était le plus vaste depuis la Grande Dépression des années 1930, selon le texte d'une déclaration qu'il doit faire à 18 h 50 publié par la Maison Blanche. Voici ses principales propositions, qui devront ensuite être approuvées par le Congrès :
Un grand régulateur. La réforme vise à donner à la banque centrale, la Réserve fédérale (Fed), de nouveaux pouvoirs de régulation sur les plus grandes institutions financières du pays, dont la faillite mettrait en danger l'ensemble du système économique.
Protéger les consommateurs. Comme précédemment annoncé, elle comprendra la constitution d'une nouvelle agence de protection des consommateurs chargée de superviser spécifiquement les crédits immobiliers et les crédits à la consommation.
Evaluer les risques. Elle doit également comporter la création d'un conseil de surveillance des services financiers. Cet organe, dont la présidence reviendra au Trésor, sera chargé d'évaluer les risques menaçant le système financier dans son ensemble et de coordonner l'action des différents organes de régulation pour y faire face.
Contrôler les fonds spéculatifs. Pour assurer la stabilité du système, le gouvernement va également relever le niveau de capital que devront posséder "toutes les institutions" financières, avec des obligations plus contraignantes pour les plus importantes d'entre elles. Les fonds spéculatifs, qui échappent pour l'instant au contrôle des autorités, devront s'enregistrer auprès d'un régulateur. Cette obligation pourrait néanmoins ne s'appliquer qu'à partir d'un certain montant d'actifs gérés.
Contrôler les produits dérivés. La réforme doit également imposer que les produits dérivés désormais standardisés, qui se troquent de gré à gré, s'échangent via des structures de compensation centralisées. Cela devrait néanmoins laisser un grand nombre de produits dérivés hors du contrôle des autorités.
Responsabiliser les acteurs. Le gouvernement va aussi édicter des normes pour la titrisation, opération consistant à transformer en titres des actifs financiers, afin d'éviter que les émetteurs qui y recourent ne se déchargent totalement de leurs risques sur le reste du système. La titrisation est en partie responsable de la croissance effrénée des crédits immobiliers à risque ayant entraîné la crise actuelle.
Les agences de notation, accusées d'avoir manqué de clairvoyance dans l'estimation des risques posés par ces opérations, devraient être encadrées. La réforme doit enfin donner au gouvernement les moyens d'agir pour permettre un démantèlement en douceur des grandes institutions financières menaçant de s'écrouler.
Phidias Homo Pacificus
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Sujet: Re: Crise financière mondiale 29/6/2009, 19:03
Igor a écrit:
Bernard madoff .... ou le plus gros escroc en col blanc
Il vient de pomper des milliards juste en appliquant le principe de l'escroqueries la plus ancienne du monde ... la pyramide !
Citation :
Scandale Madoff : BNP Paribas annonce une possible perte de 350 millions d'euros Par LeMonde.fr lun 15 déc, 5h56 Envoyer par mail Envoyer via Y! Messenger Blog via Yahoo! 360 Imprimer
Deux mois après avoir pâti des effets de la faillite de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers, les gestionnaires de fortunes en Europe se remettent à trembler face à la fraude gigantesque du gérant de fonds new-yorkais Bernard Madoff. Selon de premiers décomptes non officiels, les "banques privées", européennes spécialistes en gestion de fortunes et les investisseurs spécialisés dans les placements à risque de type "hedge funds" seraient exposés à hauteur de plusieurs milliards de dollars.
La société d'investissements du célèbre courtier de Wall Street, qui a avoué une fraude "pyramidale" de 50 milliards de dollars, attirait "l'aristocratie financière mondiale", soulignait dimanche le journal espagnol El Pais. Parmi les clients de la Bernard L. Madoff Investment Securities LLC, on trouve les grandes banques internationales, les plus discrètes "banques privées" et les confidentiels "family offices", sociétés chargées de gérer le patrimoine d'une seule riche famille.
En France, d'ores et déjà, la banque BNP Paribas a indiqué, dimanche soir, qu'elle pourrait perdre 350 millions d'euros. La banque souligne qu'elle n'a pas investi directement dans les fonds spéculatifs du gérant, mais qu'elle est exposée via "ses activités de marchés" et les prêts qu'elle a accordés à certains fonds qui ont en revanche investi dans les hedge funds de Madoff. "Si la valeur des actifs de ces derniers était totalement anéantie, la perte de BNP Paribas pourrait s'élever à 350 millions d'euros", affirme la banque.
En Espagne, la première banque, Santander, a annoncé dimanche que les clients de son fonds spéculatif Optimal Strategic étaient exposés à hauteur de 2,33 milliards d'euros à la fraude Madoff. Santander, deuxième banque européenne par la capitalisation, a ajouté qu'elle avait investi 17 millions d'euros pour son propre compte dans des produits de Madoff. Selon L'Expansion, les investisseurs de M&B Advisers Gestion (M&B Capital Advisers) sont également concernés.
En suisse, les banquiers, traditionnels spécialistes de la gestion de fortune, pourraient perdre, eux, jusqu'à cinq milliards de dollars, selon le journal helvétique Le Temps.
El_Manchou a écrit:
lui c'est un boss, et s'il n'y avait pas eu la crise financière, il aurait pu continuer son manège trankilou. un seul mot : BRAVO !
Le crime financier est sanctionné ! (désolé pour ton héros Manchou)
Madoff condamné à 150 ans de prison
REUTERS/SHANNON STAPLETON Bernard Madoff, devant son appartement new-yorkais, le 17 décembre 2008.
Citation :
LEMONDE.FR avec AFP | 29.06.09 | 17h39 Bernard Madoff, accusé d'avoir escroqué de très nombreux investisseurs, pour un préjudice estimé à plus de 50 milliards de dollars, a été condamné lundi 29 juin à 150 ans de prison. Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur, ignorant la demande de son avocat qui espérait une condamnation à douze ans de prison seulement. Juste avant le verdict, le financier avait présenté ses excuses à ses victimes. Une partie d'entre elles s'étaient déplacées au tribunal de New York pour témoigner, comme Tom Fitzmaurice, qui a déclaré au tribunal que Madoff "volait les riches. Il volait les pauvres. Il volait les classes moyennes. Il n'a aucune éthique. Il volait pour que lui et sa femme Ruth puissent vivre dans un luxe incroyable". Au total, selon les enquêteurs, 13 milliards de dollars ont été remis à Madoff, et les pertes se chiffreraient entre 50 et 65 milliards, correspondant aux gains qu'auraient engendrés les sommes prêtées si les intérêts avaient été réels. Le financier a avoué n'avoir jamais investi un centime des sommes qu'il avait en portefeuille.
Il avait monté un "schéma de Ponzi" – du nom d'un célèbre escroc des années 1920 –, une pyramide financière qui consistait à rémunérer les investisseurs avec l'argent déposé par de nouveaux clients. Le système a fonctionné jusqu'au jour où les demandes de retrait ont explosé avec la crise de l'automne 2008. L'ancienne coqueluche des milieux financiers, qui a jonglé pendant trente ans avec les milliards de dollars confiés par des banques, des particuliers aisés ou des organisations caritatives, avait plaidé coupable le 12 mars des 11 chefs d'inculpation, dont fraude, parjure, blanchiment d'argent et vol. Sa chute avait été officialisée le 11 décembre, lorsqu'un communiqué laconique des autorités annonçait l'arrestation d'un courtier célèbre, PDG de l'entreprise Bernard Madoff Investment Securities (BMIS).
Le millionnaire, âgé de 71 ans, avait réuni ses deux fils la veille et leur avait déclaré qu'il "n'avait plus rien et avait perdu environ 50 milliards de dollars". Après le volet pénal, d'autres instances, civiles, l'attendent. Et l'audience ne permettra pas de connaître les montants à restituer : la justice se dit incapable de les chiffrer, et les procureurs ont demandé un délai de trois mois, au terme duquel "la Cour ordonnera la restitution [de l'argent] ou décidera que la restitution est impossible".