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| Hassiba veut plus que le Rmi, la Caf et les aides sociales | |
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El_Manchou Homo Genius
Nombre de messages : 4435 Localisation : Damous el Hajja Emploi : Chasser le 5wenji et la voilée Date d'inscription : 29/07/2007
| Sujet: Hassiba veut plus que le Rmi, la Caf et les aides sociales 29/5/2008, 11:14 | |
| Imaginez un Jean-François en Tunisie, qui touche 500 dinars d'allocs et qui attaque le gouvernement tunisien parce qu'il ne peut plus se nourrir....... - Spoiler:
Tribunal - Vers la reconnaissance d'un droit opposable à l'alimentation ? tribunal Reims
Pour la 1ere fois, une mère de famille ne parvenant pas à nourrir ses enfants a saisi la justice pour faire valoir un "droit opposable à l'alimentation". Le tribunal se prononcera dans les prochains jours. - le 28/05/2008 - 18h52
Hassiba, mère de deux enfants de 5 et 12 ans, est en grande détresse sociale. Allocataire à Reims du RMI (revenu minimum d'insertion, 400 euros), des allocations familiales (120 euros) et d'une allocation spécifique de 40 euros, tributaire des banques alimentaires, elle ne parvient pas à nourir ses enfants, selon son avocat, Emmanuel Ludot. Or "aujourd'hui on se retrouve à Reims, comme ailleurs, face à des banques alimentaires qui sont dans des situations critiques. Les trois quarts sont à l'évidence fermées et celles qui fonctionnent, fonctionnent dans des conditions très difficiles et ne sont pas en mesure de satisfaire toutes les demandes", selon Me Ludot. Sa cliente a donc saisi la justice mardi afin de faire "dresser l'état des banques alimentaires, et de dire si elles sont en mesure de satisfaire les besoins alimentaires" des enfants, a-t-il expliqué à l'AFP. Le tribunal doit se prononcer dans les prochains jours.
Convention de New York L'avocat invoque l'article 27 de la Convention de New York du 26 janvier 1990 relative aux droits de l'enfant. Ratifiée par la France, cette convention engage les Etats signataires à "aider les parents (...) à mettre en oeuvre le droit (...) au développement de l'enfant" et à leur assurer "en cas de besoin, une assistance matérielle et de programmes d'appui, notamment en ce qui concerne l'alimentation, le vêtement et le logement". Cette disposition constitue, selon Me Ludot, "une reconnaissance pour les enfants, par une convention internationale, du droit opposable à l'alimentation". Par ailleurs en instance d'expulsion de son appartement HLM, la mère des deux enfants a également engagé une procédure au titre du nouveau droit opposable au logement (Dalo), institué par la loi du 5 mars 2007. Le 22 avril, le président de la Croix-Rouge française, Jean-François Mattei, avait réclamé "un droit opposable à l'alimentation" pour faire face à la hausse des prix des denrées alimentaires qui favorise la précarité.
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| | | The_Acro_bat Homo Addictus
Nombre de messages : 1437 Localisation : Nulle part ailleurs Emploi : Tire-fesses Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: Hassiba veut plus que le Rmi, la Caf et les aides sociales 29/5/2008, 17:26 | |
| - El_Manchou a écrit:
- Imaginez un Jean-François en Tunisie, qui touche 500 dinars d'allocs et qui attaque le gouvernement tunisien parce qu'il ne peut plus se nourrir.......
- Spoiler:
Tribunal - Vers la reconnaissance d'un droit opposable à l'alimentation ? tribunal Reims
Pour la 1ere fois, une mère de famille ne parvenant pas à nourrir ses enfants a saisi la justice pour faire valoir un "droit opposable à l'alimentation". Le tribunal se prononcera dans les prochains jours. - le 28/05/2008 - 18h52
Hassiba, mère de deux enfants de 5 et 12 ans, est en grande détresse sociale. Allocataire à Reims du RMI (revenu minimum d'insertion, 400 euros), des allocations familiales (120 euros) et d'une allocation spécifique de 40 euros, tributaire des banques alimentaires, elle ne parvient pas à nourir ses enfants, selon son avocat, Emmanuel Ludot. Or "aujourd'hui on se retrouve à Reims, comme ailleurs, face à des banques alimentaires qui sont dans des situations critiques. Les trois quarts sont à l'évidence fermées et celles qui fonctionnent, fonctionnent dans des conditions très difficiles et ne sont pas en mesure de satisfaire toutes les demandes", selon Me Ludot. Sa cliente a donc saisi la justice mardi afin de faire "dresser l'état des banques alimentaires, et de dire si elles sont en mesure de satisfaire les besoins alimentaires" des enfants, a-t-il expliqué à l'AFP. Le tribunal doit se prononcer dans les prochains jours.
Convention de New York L'avocat invoque l'article 27 de la Convention de New York du 26 janvier 1990 relative aux droits de l'enfant. Ratifiée par la France, cette convention engage les Etats signataires à "aider les parents (...) à mettre en oeuvre le droit (...) au développement de l'enfant" et à leur assurer "en cas de besoin, une assistance matérielle et de programmes d'appui, notamment en ce qui concerne l'alimentation, le vêtement et le logement". Cette disposition constitue, selon Me Ludot, "une reconnaissance pour les enfants, par une convention internationale, du droit opposable à l'alimentation". Par ailleurs en instance d'expulsion de son appartement HLM, la mère des deux enfants a également engagé une procédure au titre du nouveau droit opposable au logement (Dalo), institué par la loi du 5 mars 2007. Le 22 avril, le président de la Croix-Rouge française, Jean-François Mattei, avait réclamé "un droit opposable à l'alimentation" pour faire face à la hausse des prix des denrées alimentaires qui favorise la précarité.
c'est quoi ton probléme? elle a bien ses papiers non? Donc elle a le droit de faire tout ce que la loi lui permet! | |
| | | BoukhaGold Homonculus Belli
Nombre de messages : 1630 Date d'inscription : 03/07/2007
| Sujet: Re: Hassiba veut plus que le Rmi, la Caf et les aides sociales 3/6/2008, 03:15 | |
| - El_Manchou a écrit:
- Imaginez un Jean-François en Tunisie, qui touche 500 dinars d'allocs et qui attaque le gouvernement tunisien parce qu'il ne peut plus se nourrir.......
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Tribunal - Vers la reconnaissance d'un droit opposable à l'alimentation ? tribunal Reims
Pour la 1ere fois, une mère de famille ne parvenant pas à nourrir ses enfants a saisi la justice pour faire valoir un "droit opposable à l'alimentation". Le tribunal se prononcera dans les prochains jours. - le 28/05/2008 - 18h52
Hassiba, mère de deux enfants de 5 et 12 ans, est en grande détresse sociale. Allocataire à Reims du RMI (revenu minimum d'insertion, 400 euros), des allocations familiales (120 euros) et d'une allocation spécifique de 40 euros, tributaire des banques alimentaires, elle ne parvient pas à nourir ses enfants, selon son avocat, Emmanuel Ludot. Or "aujourd'hui on se retrouve à Reims, comme ailleurs, face à des banques alimentaires qui sont dans des situations critiques. Les trois quarts sont à l'évidence fermées et celles qui fonctionnent, fonctionnent dans des conditions très difficiles et ne sont pas en mesure de satisfaire toutes les demandes", selon Me Ludot. Sa cliente a donc saisi la justice mardi afin de faire "dresser l'état des banques alimentaires, et de dire si elles sont en mesure de satisfaire les besoins alimentaires" des enfants, a-t-il expliqué à l'AFP. Le tribunal doit se prononcer dans les prochains jours.
Convention de New York L'avocat invoque l'article 27 de la Convention de New York du 26 janvier 1990 relative aux droits de l'enfant. Ratifiée par la France, cette convention engage les Etats signataires à "aider les parents (...) à mettre en oeuvre le droit (...) au développement de l'enfant" et à leur assurer "en cas de besoin, une assistance matérielle et de programmes d'appui, notamment en ce qui concerne l'alimentation, le vêtement et le logement". Cette disposition constitue, selon Me Ludot, "une reconnaissance pour les enfants, par une convention internationale, du droit opposable à l'alimentation". Par ailleurs en instance d'expulsion de son appartement HLM, la mère des deux enfants a également engagé une procédure au titre du nouveau droit opposable au logement (Dalo), institué par la loi du 5 mars 2007. Le 22 avril, le président de la Croix-Rouge française, Jean-François Mattei, avait réclamé "un droit opposable à l'alimentation" pour faire face à la hausse des prix des denrées alimentaires qui favorise la précarité.
bah t'auras k'à voter pour 3abdallah ettounssi le chef de la jebha elouatania ettounissya et tu sors avec tes banderoles braynia or5jou a3lina ...non t'auras mm le droit de lyncher kk uns vas ! | |
| | | Titoo Homo Habilis
Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 08/02/2008
| Sujet: Re: Hassiba veut plus que le Rmi, la Caf et les aides sociales 3/6/2008, 16:29 | |
| - El_Manchou a écrit:
- Imaginez un Jean-François en Tunisie, qui touche 500 dinars d'allocs et qui attaque le gouvernement tunisien parce qu'il ne peut plus se nourrir.......
C'est un peu trop caricatural ce que tu dis. D'abord pour faire la similitude, Jean-François ne toucherai pas 500 DT mais plutot 200 ou 150 DT. En plus je ne pense pas que Jean-François soit venu en Tunisie lorsque cette dernière avait besoin de main d'oeuvre bon marché. | |
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| Sujet: Re: Hassiba veut plus que le Rmi, la Caf et les aides sociales | |
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| | | | Hassiba veut plus que le Rmi, la Caf et les aides sociales | |
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