Je ne pense pas que les parents soient responsables du la détérioration du niveau général de l’enseignement en Tunisie. Les réunions parents d’élevés/professeurs ont lieu au moins 3 fois par ans. Souvent ça donne lieu à un dialogue de sourds les parents n’arrivent plus à suivre les reformes, on a pratiquement droit à un nouveau manuel par an.
Je pense que c’est ces reformes qui y sont la cause principale. Les manuels sont fait par des gens qui n’ont pas de contact avec la réalité des professeurs et des élèves (des profs universitaires par exemples). C’est fait dans des temps record qui ont forcement une répercussion négative sur la qualité. Des fois, c’est après que les élèves et les professeurs aient manipulé les manuels qu’on se rend compte des erreurs, alors qu’on pouvait consulter les professeurs avant, mais ça ne se fait jamais.
Des fois on propose des programmes très intéressants mais trop ambitieux et les élevés n’arrivent pas à tout assimiler et les profs n’arrivent pas à terminer le programme.
Viennent après les problèmes liés au niveau des professeurs, le manque flagrant de pédagogie, leurs incapacité de tenir une classe. Tous les maîtrisards ne sont pas fait pour être profs. C’est vrai qu’aujourd’hui, on fait une formation pédagogique à ceux qui réussissent la première partie du CAPES, mais je crois qu’ils devraient en plus profiter d’un encadrement pendant leurs premières années d’exercices.
Le sujet est effectivement très vaste, mais les solutions se trouvent principalement entre les mains du corps enseignant, ce sont eux qui savent qu’est-ce qui ne va pas et qu’est-ce qu’il faut faire.