Ghoul Homo Pacificus
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| Sujet: La chicha dommage collatéral de la loi anti-tabac 4/1/2008, 23:58 | |
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- Contraint à fermer le 1er janvier, date d'entrée en vigueur du décret
antitabac, un bar à narguilés de Metz réclame 60.000 euros au préfet de Lorraine en dédommagement du préjudice subi, a-t-on appris jeudi auprès de l'avocat du "Sphinx"."Nous réclamons ce dédommagement sur le fondement de la rupture d'égalité devant les charges publiques", a expliqué Me Xavier Iochum. "Cette égalité est rompue dès lors que la puissance publique cause un préjudice à des particuliers en prenant des mesures au nom de l'intérêt général", a-t-il ajouté."Mon client, qui exploitait un établissement étant en soi un fumoir, a dû mettre la clef sous la porte pour respecter un décret pris au nom de la santé publique. C'est cette fermeture contrainte que nous demandons à l'Etat d'indemniser", a ajouté l'avocat messin.Le préfet de Lorraine, Bernard Niquet, a deux mois pour répondre à Bayoumi El Sayad, un ouvrier du bâtiment d'origine égyptienne qui affirme avoir englouti toutes ses économies dans le "Sphinx", installé il y a trois ans à un jet de pierre des deux boucheries hallal de la capitale de la Lorraine."Passé ce délai, nous saisirons le tribunal administratif de Strasbourg", a indiqué Me Iochum, ajoutant qu'"en la matière, et même ancienne puisque datant de 1938, la jurisprudence existait".Selon lui, elle pourrait s'appliquer à tous les bars à narguilés ouverts avant la promulgation du décret anti-tabac en 2006.Quelque 800 bars à chicha étaient récensés dans le pays au 31 décembre, dont 200 seraient regroupés au sein d'une Union des professionnels du narguilé (UPN). http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-33778951@7-50,0.html | |
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