Le livre qui va déranger

Les éditions La Découverte publieront, début octobre, La Régente de Carthage, une enquête explosive des journalistes Nicolas Beau et Catherine Graciet sur le rôle que jouent en Tunisie Leïla Trabelsi, l'épouse du président Zine el-Abidine Ben Ali, et sa famille. Un "clan" accusé de contrôler, sur fond de corruption, des secteurs clefs de l'économie. La date de parution du livre a été tenue secrète. Sous-titre: main basse sur la Tunisie.



l'express

hem, surement dispo dans toutes les bonnes librairies de Tunis...

Tes sources s'il te plait

en cherchant le paragraphe cité dessus, 4 adresses sont apparues, toutes censurées, et aucune ne pointe vers un article de l'express.

http://www.lexpress.fr/actualite/indiscret/le-livre-qui-va-deranger_788054.html

Le livre va déranger et puis quoi de plus?
On nous dévoile des scandales mais qu'est ce qui empêche que les choses vont vers le pire?
Tous ces livres n'ont pas empêché le régime Libyen d'exister ou d'autres encore pires.
Si c'était un tunisien qui écrivait et qu'il critiquait quelque chose de fondamental dans la société tunisienne d'une façon réellement subversive ça serait différent.
Rousseau n'écrivait pas en Latin mais en Français, la langue du peuple.

la dictature, c'est : fermes ta gueule

la démocratie, c'est : causes toujours

notre régime c'est du : fermes ta gueule, et même si tu l'ouvres, causes toujours!

OverDrive a écrit:

Le livre va déranger et puis quoi de plus?
On nous dévoile des scandales mais qu'est ce qui empêche que les choses vont vers le pire?
Tous ces livres n'ont pas empêché le régime Libyen d'exister ou d'autres encore pires.
Si c'était un tunisien qui écrivait et qu'il critiquait quelque chose de fondamental dans la société tunisienne d'une façon réellement subversive ça serait différent.
Rousseau n'écrivait pas en Latin mais en Français, la langue du peuple.

Et a qui tu penses? Brika de son bar à poivro, SBS de son promontoir shti, 7amma de son lit de creve la fin, Ma7foudh d'outre tombe, Zaher de son hotel 4 etoile , Michri de son imrpimerie ganzou3ineske, ou une Zohra Lambouba qui ramene sa fraise et son cul a chaque fois?

Je trouve sincerement ta remarque dénuée de bon sens... L'information est toujours bonne a prendre d'autant plus que chez nous c'est du néant insatllé dans un sahara de leches culs!

OverDrive a écrit:

Le livre va déranger et puis quoi de plus?
On nous dévoile des scandales mais qu'est ce qui empêche que les choses vont vers le pire?
Tous ces livres n'ont pas empêché le régime Libyen d'exister ou d'autres encore pires.
Si c'était un tunisien qui écrivait et qu'il critiquait quelque chose de fondamental dans la société tunisienne d'une façon réellement subversive ça serait différent.
Rousseau n'écrivait pas en Latin mais en Français, la langue du peuple.

Que des livres soient ecrits par des francais, des tunisiens ou alros les esquimaux, n'auraient aucun impact direct sur cette dictature. Devrions-nous s'abstenir d'en ecrire alors, des livres?
Non parce que ca sert toujours a quelque chose, de denoncer un certain agissement.
Les livres qui ont ete ecrit sur la Lybie ne sont pas arrive a renverser le regime, c'est vrai. Mais c'est arrive quand meme a ouvrir le monde exterieur a ce qui se passe a l'interieur de ce pays.

Et pour la langue...
Du temps de Rousseau les gens parlait moins le latin, que les tunisiens, parlent le francais.
Les ouvrages qui relatent de ces sujets qui sont publies outre-mer seront quand meme plus accessible au monde que s'ils etaient et ecrit en tunisien et publies en tunisie.
Un truc de plus reste toujours un truc de plus, tandis qu'un truc de moins est quand meme un truc de moins. (Et vice et versa)

Je suis suspicieux vis à vis de cette culture du scandale.
Les gens qui décrivent les républiques bananières n'inspirent pas toujours les réactions qu'on attends. Il y'à des gens qui sous l'intitulé du pragmatisme et du relativisme culturel concluent qu'il ne y'à pas trop à attendre de ces peuples qui acceptent ces aberrations, pour ensuite justifier le fait de mener du business as usual avec ces gens peu respectables sans considérations éthiques ou soucis moral particulier.
Ils font du business avec ces régimes pourries qui pompent les richesses des peuples et les maintiennent en esclavage, sous prétexte que "si ce n'est pas nous ça sera les chinois ou les amerloques".
Comme le dicton : هومة عمي إنزيدوهم في عماهم
Comme en général, parler d'un comportement aberrant pour le dénoncer peut avoir deux issues: sensibiliser ou finir par banaliser ce comportement si rien n'est fait pour l'empêcher.

Il y'à aussi la mise à l'index que le régime peut utiliser pour pousser au repli identitaire en encourageant le ressentiment que les gens sont prédisposés à avoir, avec les mentalités de néo-colonisé qui cherche les causes de son sous-développement dans les méfaits du colonialisme 50 ans après l'indépendance. Se trouver décrit de la sorte par un gawri, ex-colonisateur honni.

L'effet peut être contre-productif parce que le discours populiste du pouvoir peut encourager le fossé entre la peuplade et l'élite francophone comme il le font en parlant "de rats d'ambassades" et autres qualificatifs qui remontent la peuplade qui lis el chourouk et el hadath contre ces foutus snobs d'intellectuels qui sont "athées, non patriotes et vendus à l'occident".

Et je n'invente rien.

Des élites qui n'ont pas accès au peuple par les associations ou la société civile. Qui sont de parfait inconnus même pour des gens plutôt avertis (voyez vos remarques sur la candidature de Brahim). Donc le peuple ne vois d'eux qu'une image sur laquelle il peut projeter ses contradictions. Ils ne peuvent pas inter-réagir pour communiquer la richesse de leur expérience ou désamorcer les préjugées et montrer leur valeur, leur enracinement dans le pays et la culture.
"D'accord je suis athée mais je suis entre autres produits de cette société et j'ai autant que quiconque le droit inaliénable de revendiquer mon appartenance en tant qu'une des facettes de la société tunisienne contemporaine, je ne viens pas de mars."



Ok pour plus d'informations mais ça ne m'inspire pas de l'enthousiasme.

OverDrive a écrit:

Je suis suspicieux vis à vis de cette culture du scandale.
Les gens qui décrivent les républiques bananières n'inspirent pas toujours les réactions qu'on attends. Il y'à des gens qui sous l'intitulé du pragmatisme et du relativisme culturel concluent qu'il ne y'à pas trop à attendre de ces peuples qui acceptent ces aberrations, pour ensuite justifier le fait de mener du business as usual avec ces gens peu respectables sans considérations éthiques ou soucis moral particulier.
Ils font du business avec ces régimes pourries qui pompent les richesses des peuples et les maintiennent en esclavage, sous prétexte que "si ce n'est pas nous ça sera les chinois ou les amerloques".
Comme le dicton : هومة عمي إنزيدوهم في عماهم
Comme en général, parler d'un comportement aberrant pour le dénoncer peut avoir deux issues: sensibiliser ou finir par banaliser ce comportement si rien n'est fait pour l'empêcher.

Il y'à aussi la mise à l'index que le régime peut utiliser pour pousser au repli identitaire en encourageant le ressentiment que les gens sont prédisposés à avoir, avec les mentalités de néo-colonisé qui cherche les causes de son sous-développement dans les méfaits du colonialisme 50 ans après l'indépendance. Se trouver décrit de la sorte par un gawri, ex-colonisateur honni.

L'effet peut être contre-productif parce que le discours populiste du pouvoir peut encourager le fossé entre la peuplade et l'élite francophone comme il le font en parlant "de rats d'ambassades" et autres qualificatifs qui remontent la peuplade qui lis el chourouk et el hadath contre ces foutus snobs d'intellectuels qui sont "athées, non patriotes et vendus à l'occident".

Et je n'invente rien.

Des élites qui n'ont pas accès au peuple par les associations ou la société civile. Qui sont de parfait inconnus même pour des gens plutôt avertis (voyez vos remarques sur la candidature de Brahim). Donc le peuple ne vois d'eux qu'une image sur laquelle il peut projeter ses contradictions. Ils ne peuvent pas inter-réagir pour communiquer la richesse de leur expérience ou désamorcer les préjugées et montrer leur valeur, leur enracinement dans le pays et la culture.
"D'accord je suis athée mais je suis entre autres produits de cette société et j'ai autant que quiconque le droit inaliénable de revendiquer mon appartenance en tant qu'une des facettes de la société tunisienne contemporaine, je ne viens pas de mars."



Ok pour plus d'informations mais ça ne m'inspire pas de l'enthousiasme.

C'est un discours pertinent. Toutefois je ne retiendrai que la dernière phrase. Tu sais pourquoi!? Et bien, on peut pas être plus dans la merde qu'aujourd'hui (A part evidement un retournement Taliban au pouvoir).
Le peuple aussi idiot, sous deveoloppé, archaique, bouriquot, peureux... soit il, il sait que ce pouvoir n'est pas viable ni d'un point de vue gouvernance ni d'un point de vue éthique...
Le seul mal qu'on doit esperer eviter c'est bien l'islamisme post dictature.

je pense qu'on ne va rien apprendre de nouveau à part que les trappani ont colonisé le pays...

El_Manchou a écrit:

je pense qu'on ne va rien apprendre de nouveau à part que les trappani ont colonisé le pays...

Sans doute... Mais leur consacré un livre ca prouve qu'ils ont dépassé tout entendement...

Te7iya Karioka a écrit:

El_Manchou a écrit:

je pense qu'on ne va rien apprendre de nouveau à part que les trappani ont colonisé le pays...

Sans doute... Mais leur consacré un livre ca prouve qu'ils ont dépassé tout entendement...

bah depuis que 3omda trappani a cru pouvoir faire en france ce qu'il faisait en tunisie en toute impunité et qu'il s'est fait gauler, les trappani ont pris une dimension internationale

OverDrive a écrit:

Je suis suspicieux vis à vis de cette culture du scandale.
Les gens qui décrivent les républiques bananières n'inspirent pas toujours les réactions qu'on attends. Il y'à des gens qui sous l'intitulé du pragmatisme et du relativisme culturel concluent qu'il ne y'à pas trop à attendre de ces peuples qui acceptent ces aberrations, pour ensuite justifier le fait de mener du business as usual avec ces gens peu respectables sans considérations éthiques ou soucis moral particulier.
Ils font du business avec ces régimes pourries qui pompent les richesses des peuples et les maintiennent en esclavage, sous prétexte que "si ce n'est pas nous ça sera les chinois ou les amerloques".
Comme le dicton : هومة عمي إنزيدوهم في عماهم
Comme en général, parler d'un comportement aberrant pour le dénoncer peut avoir deux issues: sensibiliser ou finir par banaliser ce comportement si rien n'est fait pour l'empêcher.

Il y'à aussi la mise à l'index que le régime peut utiliser pour pousser au repli identitaire en encourageant le ressentiment que les gens sont prédisposés à avoir, avec les mentalités de néo-colonisé qui cherche les causes de son sous-développement dans les méfaits du colonialisme 50 ans après l'indépendance. Se trouver décrit de la sorte par un gawri, ex-colonisateur honni.

L'effet peut être contre-productif parce que le discours populiste du pouvoir peut encourager le fossé entre la peuplade et l'élite francophone comme il le font en parlant "de rats d'ambassades" et autres qualificatifs qui remontent la peuplade qui lis el chourouk et el hadath contre ces foutus snobs d'intellectuels qui sont "athées, non patriotes et vendus à l'occident".

Et je n'invente rien.

Des élites qui n'ont pas accès au peuple par les associations ou la société civile. Qui sont de parfait inconnus même pour des gens plutôt avertis (voyez vos remarques sur la candidature de Brahim). Donc le peuple ne vois d'eux qu'une image sur laquelle il peut projeter ses contradictions. Ils ne peuvent pas inter-réagir pour communiquer la richesse de leur expérience ou désamorcer les préjugées et montrer leur valeur, leur enracinement dans le pays et la culture.
"D'accord je suis athée mais je suis entre autres produits de cette société et j'ai autant que quiconque le droit inaliénable de revendiquer mon appartenance en tant qu'une des facettes de la société tunisienne contemporaine, je ne viens pas de mars."



Ok pour plus d'informations mais ça ne m'inspire pas de l'enthousiasme.

Tu commences a presumer sur un livre dont tu ne connais meme pas l'auteur.
On risque tout dans n'importe quoi, et c'est pas pour des broutilles pareil qu'on va se gener pour ecrire des livres.
Seul la qulaite du livre montrera sa qualite, et ce n'est pas l'express qui ira publier un truc juste pour s'enrichir.
Et c'est pas quand meme de leur faute si des connards existent.
Je ne doute point que t'as des raisons d'avoir des presomptions pareil, mais les sortir sur un livre dont tu ne connais rien est peu classe.Je pourrais copier coller ce que tu viens d'ecrire et le publier par exemple apres le documentaire de ghoul: Au nom de l'islam. Et je changerai le pouvoir par le clerge et la populace par les musulmans.

Plus d'information est plus d'information, point barre.
L'interpretation depend apres du niveau d'ouverture de l'autre.

bleach>
Il y'avait le livre "notre ami ben ali", qu'est ce qu'il a provoqué de révolutionnaire chez nous?
Il y'a toute une littérature sur les dictateurs du tiers monde mais ce n'est pas ce qui a précipité la chute de ces régimes. C'est mon constat.
Mon constat est que "les démocratie occidentales" s'accommodent très bien des régimes impopulaires. Ils sont cons et superficiels au point de penser qu'il faut nécessairement des islamistes modérés pour contrer l'extrémisme.
Voyez ce qui s'est passé en Somalie avec l'application de la charia et l'octroi du pouvoir aux rebelles islamistes pour qu'une autre faction, d'autres chefs de guerre, les chabeb ils s'appellent, déclarent la guerre au "régime impie" de leur ex frère d'arme.

Je ne partage pas votre enthousiasme, je n'ai pas dit qu'il faut censurer le livre ou arrêter la production de viagra.

overdrive>

Bleach a écrit:

Non parce que ca sert toujours a quelque chose, de denoncer un certain agissement.
Les livres qui ont ete ecrit sur la Lybie ne sont pas arrive a renverser le regime, c'est vrai. Mais c'est arrive quand meme a ouvrir le monde exterieur a ce qui se passe a l'interieur de ce pays.

Bleach a écrit:

Plus d'information est plus d'information, point barre.
L'interpretation depend apres du niveau d'ouverture de l'autre.

Je n'ai pas parle d'enthousiasme, et je ne t'ai pas demander d'etre enthousiaste.
Y a rien de mal d'avoir plus d'information, c'est tout.

OverDrive a écrit:

bleach>
Il y'avait le livre "notre ami ben ali", qu'est ce qu'il a provoqué de révolutionnaire chez nous?
Il y'a toute une littérature sur les dictateurs du tiers monde mais ce n'est pas ce qui a précipité la chute de ces régimes. C'est mon constat.
Mon constat est que "les démocratie occidentales" s'accommodent très bien des régimes impopulaires. Ils sont cons et superficiels au point de penser qu'il faut nécessairement des islamistes modérés pour contrer l'extrémisme.
Voyez ce qui s'est passé en Somalie avec l'application de la charia et l'octroi du pouvoir aux rebelles islamistes pour qu'une autre faction, d'autres chefs de guerre, les chabeb ils s'appellent, déclarent la guerre au "régime impie" de leur ex frère d'arme.

Je ne partage pas votre enthousiasme, je n'ai pas dit qu'il faut censurer le livre ou arrêter la production de viagra.

Overdrive mon ami Ben ali fut tres populaire chez les opposants et la classe moyenne de la population. Universitaires et medecin, avocats et enseignants... Il a eu le merite de donner des renseignements regroupés en recueil sur la vérité de la dictature.
Le probleme avec ce genre de bouquin c'est sa diffusion a grande echelle car ca demeure du Ta7t el kabbout...
Peronellement je l'acheterai ou me le ferai preter vu que je suis radine