Attaques à Paris : le point sur l’enquête et le déroulé des attaques
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Il s’agit de la pire attaque terroriste qui ait jamais frappé la France. Six attaques ont eu lieu simultanément à Paris et à Saint-Denis, vendredi 13 novembre.
Un bilan provisoire fait état d’au moins 129 morts et 352 blessés, dont beaucoup dans un état grave, selon le procureur de la République de Paris, François Molins, mais il pourrait s’alourdir. Sept terroristes sont morts, tous après avoir actionné leurs ceintures explosives.
L’organisation Etat islamique a revendiqué ces meurtres, samedi. François Hollande a promis que
« la France sera [it]
impitoyable à l’égard des barbares ». Il a décrété un deuil national de trois jours et a annoncé que
« tous les dispositifs » de sécurité seraient renforcés à leur niveau maximal.
Suivez la situation et les réactions en direct sur LeMonde.frLe procureur François Molins a évoqué 3 équipes de terroristes, qui ont mené
« des actions coordonnées ». Elles étaient équipées du même type d’armes, et surtout portaient toutes des gilets explosifs de même genre, composés de TATP (peroxyde d’acétone) et d’un dispositif avec les mêmes piles et boutons-poussoirs.
L’un des 7 terroristes tués, un Français né en 1985, a été identifié grâce à des traces qu’il a laissées dans le carnage du Bataclan. Le procureur de Paris a précisé qu’il était originaire de Courcouronnes, dans l’Essonne. Il était connu de la justice pour des délits de droit commun pour lesquels il a été condamné à 8 reprises, sans jamais être incarcéré. Il avait fait l’objet d’une « fiche S » pour radicalisation en 2010, mais n’avait
« jamais été impliqué dans un dossier de filière ou d’association de malfaiteurs terroriste ».Lire aussi : Ismaël Omar Mostefaï, l’un des kamikazes français du Bataclan
M. Molins a confirmé qu’un passeport syrien avait été retrouvé à proximité d’un des kamikazes de Saint-Denis, sans que le lien avec son propriétaire ait encore été formellement établi. Il appartient à un Syrien né en 1990, qui n’était pas connu des services de renseignement français.
L’analyse des images de vidéosurveilance et des témoignages ont mis les enquêteurs français sur la piste de deux véhicules : une Seat noire et une Polo de la même couleur immatriculée en Belgique. Ce dernier véhicule avait été loué par un Français résidant en Belgique.
L’homme a été contrôlé ce matin à la frontière belge à bord d’un autre véhicule dans lequel se trouvaient deux autres personnes résidant dans la région de Bruxelles. Les trois hommes, qui n’étaient pas connus des services de renseignement français, ont été interpellés par la police belge, laquelle a également ouvert plusieurs enquêtes. Des perquisitions sont toujours en cours près de Bruxelles en lien avec ce volet de l’enquête.
L’intervention de Manuel Valls
Invité du journal de TF1, samedi soir, le premier ministre a martelé à plusieurs reprises le fait que, selon lui, la France était
« en guerre » contre Daesh. Pour M. Valls, cette
« guerre » aura lieu sur deux terrains : en France, par la poursuite des enquêtes et davantage de moyens pour les services de sécurité et de renseignement, mais aussi en Syrie. Sans se prononcer sur l’opportunité ou la possibilité d’une intervention de l’armée française au sol, il a répété à plusieurs reprises sa volonté
« de répliquer coup pour coup pour détruire Daesh ». Un projet plus détaillé sera présenté au Parlement, a-t-il annoncé.
Le premier ministre a également affirmé qu’il demanderait aux députés la prolongation de l’état d’urgence – un vote du Parlement est en effet nécessaire au-delà de douze jours pour allonger cette mesure exceptionnelle qui suspend certaines libertés individuelles. La date du sommet COP21 sur le réchauffement climatique est maintenue, ainsi que celle des élections régionales.
Interrogé sur la proposition de M. Wauquiez d’enfermer préventivement toutes les personnes faisant l’objet d’une « fiche S », repérés pour radicalisation, M. Valls a dit être
« prêt à examiner toutes les solutions qui sont réalistes et conformes au droit, à nos valeurs et qui soient efficaces », avant d’appeler à
« l’unité » des Français.
L’ensemble des attaques a fait au moins 129 morts, a confirmé Matignon, dont 89 dans l’attaque de la salle de concert du Bataclan, d’après une source judiciaire, et 352 blessés. Le grand nombre de blessés ne permet pas d’établir
MAUDITS SOIENT LES FIONS DE VOS PUTES DE MERES QUI VOUS ONT CHIEES RATS DE EGOUTS BIENTOT UNE LOI VA VOUS DECHOIR DE VOS NATIONALITES BANDE DE FILS DE PUTE ET VOUS ALLEZ CONNAITRE LE DOUCEUR BLEDARDE TOUT TERRORISTE OU TOUT BATARD PREPARANT UN ACTE TERRORISTE SERAIT DECHUT DE SA NATIONALITE (ainsi soit-il amen)