Prof accusée de travailler trop sur la Shoah: "Je suis victime d'un déni de l'histoire"

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La sentence est tombée, ce mercredi, veille de la rentrée scolaire. Et ce n'est pas anodin. Le recteur de Metz-Nancy (Meurthe-et-Moselle) nous le dit lui-même: "J'ai pris la décision de suspendre la professeure pour que la rentrée se fasse dans le calme."

Catherine Pederzoli, professeure d'histoire dans un lycée du centre ville de Nancy, a été supendue 4 mois.

Pourquoi? On lui reproche de manquer à son devoir de "neutralité et de laïcité".

Mais encore? Selon des parents d'élèves, l'enseignante consacre trop de temps de son programme à la Shoah et à l'organisation de voyages scolaires dans les camps de concentration.

Dans quelle mesure cette professeure en fait-elle trop sur la Shoah, période de l'histoire pourtant au programme? En quoi les voyages scolaires posent problèmes? Va-t-elle être sanctionnée?

Contacté par Le Post, le recteur de Metz-Nancy, Jean-Jacques Pollet, revient sur sa décision de suspension.

1. Que reproche-t-on à l'enseignante?

Les faits commencent en fin d'année dernière, quand le recteur reçoit une pétition dénoncant l'organisation des voyages scolaires au sein de l'établissement. Au regard du nombre de signataires - plus de 180 - le recteur, nous explique t-il, décide de faire appel à l'inspection générale du travail pour qu'une instruction soit ouverte.

Fin juin, un pré-rapport est rendu, qui "soulève de nombreuses questions" sur les pratiques professionnelles de Catherine Pederzoli. Mais le recteur ne souhaite pas nous en dire plus sur le contenu de ce pré-rapport. Seule information: le document évoque une "instrumentalisation des élèves" par des "lavages de cerveaux", rapporte France Info.

2. Pourquoi l'avoir suspendue de ses fonctions?

Selon le recteur, il est trop tôt pour porter des accusations contre l'enseignante. "J'ai pris cette mesure de suspension à titre conservatoire. Ce n'est pas une sanction, juste une mesure pour le bon déroulé de l'enquête et pour apaiser le climat au sein de l'établissement", nous explique le recteur de Metz-Nancy.

En effet, il semblerait que l'ambiance au sein de lycée soit particulièrement tendue. "Au regard des questions soulevées par le rapport, elle (l'enseignante, ndlr) ne pouvait pas se retrouver face aux élèves et aux autres professeurs en toute sérénité. J'ai pris cette mesure aussi pour elle", nous explique le recteur.

Toujours selon le rectorat de Nancy, la suspension de l'enseignante devrait permettre le bon déroulé de l'instruction. "Je veux juste vérifier que toute la réglementation sur l'organisation des voyages scolaires a été respectée: les conditions de l'encadrement et l'inscription dans le programme pédagogique...", nous affirme le recteur.

C'est justement là que ça coince: les inspecteurs reprochent à Catherine Pederzoli d'être "obsédée par le génocide" et de consacrer trop de temps à préparer des voyages scolaires à Auschwitz..

Si cela pose problème maintenant, il faut savoir que l'enseignante organise depuis quinze ans cette sortie scolaire, précise France Info.

3. Qu'en pense l'enseignante?

“La faute que l'enseignante a commise n'est-elle pas d'être juive?", s'interroge son avocate Me Christine Tadic, selon France Info. "Cette enseignante aurait été chrétienne, on n'aurait pas pu dire qu'elle faisait du lavage de cerveau”, ajoute-elle.

De son côté, l'enseignante affirme sur France 3: "J'ai rempli mon contrat, qui est de faire réussir mes élèves dans les épreuves anticipées du bac ou du baccalauréat. Donc, c'est un faux procès".

"Je suis victime d'un abus de pouvoir et d'un déni d'histoire", ajoute-t-elle.


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Prof accusée de travailler trop sur la Shoah: "Je suis victime d'un déni de l'histoire"
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Par La rédaction du Post
le 02/09/2010 à 19:57, vu 15351 fois, 313 nombre de réactions
Info publiée par la rédaction du Post

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Panneau "école" (photo d'illustration)


La sentence est tombée, ce mercredi, veille de la rentrée scolaire. Et ce n'est pas anodin. Le recteur de Metz-Nancy (Meurthe-et-Moselle) nous le dit lui-même: "J'ai pris la décision de suspendre la professeure pour que la rentrée se fasse dans le calme."

Catherine Pederzoli, professeure d'histoire dans un lycée du centre ville de Nancy, a été supendue 4 mois.

Pourquoi? On lui reproche de manquer à son devoir de "neutralité et de laïcité".

Mais encore? Selon des parents d'élèves, l'enseignante consacre trop de temps de son programme à la Shoah et à l'organisation de voyages scolaires dans les camps de concentration.

Dans quelle mesure cette professeure en fait-elle trop sur la Shoah, période de l'histoire pourtant au programme? En quoi les voyages scolaires posent problèmes? Va-t-elle être sanctionnée?

Contacté par Le Post, le recteur de Metz-Nancy, Jean-Jacques Pollet, revient sur sa décision de suspension.

1. Que reproche-t-on à l'enseignante?

Les faits commencent en fin d'année dernière, quand le recteur reçoit une pétition dénoncant l'organisation des voyages scolaires au sein de l'établissement. Au regard du nombre de signataires - plus de 180 - le recteur, nous explique t-il, décide de faire appel à l'inspection générale du travail pour qu'une instruction soit ouverte.

Fin juin, un pré-rapport est rendu, qui "soulève de nombreuses questions" sur les pratiques professionnelles de Catherine Pederzoli. Mais le recteur ne souhaite pas nous en dire plus sur le contenu de ce pré-rapport. Seule information: le document évoque une "instrumentalisation des élèves" par des "lavages de cerveaux", rapporte France Info.

2. Pourquoi l'avoir suspendue de ses fonctions?

Selon le recteur, il est trop tôt pour porter des accusations contre l'enseignante. "J'ai pris cette mesure de suspension à titre conservatoire. Ce n'est pas une sanction, juste une mesure pour le bon déroulé de l'enquête et pour apaiser le climat au sein de l'établissement", nous explique le recteur de Metz-Nancy.

En effet, il semblerait que l'ambiance au sein de lycée soit particulièrement tendue. "Au regard des questions soulevées par le rapport, elle (l'enseignante, ndlr) ne pouvait pas se retrouver face aux élèves et aux autres professeurs en toute sérénité. J'ai pris cette mesure aussi pour elle", nous explique le recteur.

Toujours selon le rectorat de Nancy, la suspension de l'enseignante devrait permettre le bon déroulé de l'instruction. "Je veux juste vérifier que toute la réglementation sur l'organisation des voyages scolaires a été respectée: les conditions de l'encadrement et l'inscription dans le programme pédagogique...", nous affirme le recteur.

C'est justement là que ça coince: les inspecteurs reprochent à Catherine Pederzoli d'être "obsédée par le génocide" et de consacrer trop de temps à préparer des voyages scolaires à Auschwitz..

Si cela pose problème maintenant, il faut savoir que l'enseignante organise depuis quinze ans cette sortie scolaire, précise France Info.

3. Qu'en pense l'enseignante?

“La faute que l'enseignante a commise n'est-elle pas d'être juive?", s'interroge son avocate Me Christine Tadic, selon France Info. "Cette enseignante aurait été chrétienne, on n'aurait pas pu dire qu'elle faisait du lavage de cerveau”, ajoute-elle.

De son côté, l'enseignante affirme sur France 3: "J'ai rempli mon contrat, qui est de faire réussir mes élèves dans les épreuves anticipées du bac ou du baccalauréat. Donc, c'est un faux procès".

"Je suis victime d'un abus de pouvoir et d'un déni d'histoire", ajoute-t-elle.


(Source: France 3, montage Le Post)


Pour le représentant de la communauté juive de Nancy, Etienne Heymann, cette suspension constitue un "véritable scandale d'Etat qui salit l'honneur de la France". Il a réclamé "une réaction soit du ministre, soit du président de la République", rapporte Le Figaro.fr.

"Je ne veux pas croire que cette sanction, la suspension de cette enseignante, ne sera pas levée", a ajouté Heymann.

Catherine Pederzoli, 58 ans, a été suspendue quatre mois par le recteur de l'académie de Nancy-Metz, sur la base d'un rapport rédigé par l'Inspection générale de l'Education nationale en juillet.


L'avocate a saisi mardi le tribunal administratif pour contester la décision de suspension.

Réponse dans une quinzaine de jours.

http://fr.news.yahoo.com/63/20100901/tfr-prof-accuse-de-travailler-trop-sur-l-019dcf9.html

elle va demander l'asile politique en Israël

haha quand j'ai lu l'article il y a 2 jours je me suis dit que t'allait surement en pqrler ici. eh ben ca n'a pas failli !

j'ai mit cet article parceque le jour même j'ai vu une vidéo qui démontre les méthodes de propagande sionistes :

https://www.facebook.com/najar.ahmed#!/video/video.php?v=114691495252572&ref=mf