Nombre de messages : 892 Age : 36 Date d'inscription : 05/07/2007
Sujet: Trop D'la Balouze 5/7/2007, 21:06
Hier j'avais pas sommeil, un p'tit coup de repertoire pour voir si les copains copines et autres connaissances sociales non encore definie veillaient encore. -Il dort -Il dort -En boite -Telephone eteint -Je suis pres de ton apparte je passe te voir avec quelques dvds.
Et donc voila, il avait deux Dvds. L'un je l'ai vu genre trois milles fois et je comptais le voir en voyant l'autre Dvd. Le film que j'ai voulu revoir, c'etait Revolver de Guy Ritchie et le deuxieme que je voulais pas voir etait Imarat Ya'acoubian. C'est un film arabe et je voulais pas passer cette nuit desormais longue a me casser la tete avec des plans mal tournes et de l'humour de bas etage (Adel Imam Vs Ahmed Bedir).
Mais rien a faire, il s'enteta a me le faire voir. Putain, putain, putain, j'ai joui artistiquement devant ce film. Imarat Ya'acoubian est un film geant.
L'histoire d'un immeuble symbole de l'ancien caire, qui a vu passer les differentes hautes hierarchies egyptiennes. L'intro est magnifique, une presantation claire, precise et courte de cet immeuble avec une voix off en mode foutage de gueule sympatoche.
La technique du script est un peu Tarantino's Like, cinq personnages principaux qui ne se croisent presque pas mais si quand meme (Regardez Pulp Fiction, vous comprendrez). La plupart des acteurs ont excelle dans leur roles et surtout surtout les repliques sont pertinantes. Adel Imam m'a impressionne (Franchement, mouch 3ala 5ater fi bledou walla 7aja), et surtout un Libanais qui joue un gay. Ca m'a captive du debut jusqu'a la fin... Surtout la partie finale, elle est vraiment bien foutue.
Voila, je ne suis pas habitue a faire des critques et analyses d'oeuvres orientales mais celui la, putain putain putain, merite tout ca et bien plus encore. Allez, le voir.
Shad' Ow Homo Addictus
Nombre de messages : 1658 Age : 40 Date d'inscription : 03/07/2007
Sujet: Re: Trop D'la Balouze 6/7/2007, 00:01
je n'ai pas vu le film, mais j'ai entendu tellement de critiques dessus que je me pose des questions. [clichés, sujets rabachés, etc]
Personnellement je respecte Adel Imam comme acteur. on le cantonne dans des rôles comiques alors qu'il assure très bien dans des rôles plus difficiles et "sérieux" (un peu comme Jim Carrey, Whoopy Woldberg ou Robin Williams)
pour ce qui est des films orientaux et spécialement égyptiens, le fond et la forme s'améliore, je trouve . ça reste certes noyé dans une médiocrité dominante, surtout avec ces films-sandwichs qui pullulent, avec toujours les memes acteurs et "stars" de chanson en affiche [je les entrevois chez l'épicière quand je fais mes courses, khatini j'ai pas la télé chez moi ], mais y a qu'à voir par exemple "sifara fel 3imara" avec Adel Imem justement [je parle du sujet traité, la relation israélo-égyptienne, houa lè ma7ala le reste bih wa3lih, mais n'empeche]
je verrai si je peux dénicher une copie pas trop endommagée chez mon "graviste" attitré ^^
ps: ça m'étonne vraiment que ça te plaise à toi en particulier, ce film
Max Maitre du Monde
Nombre de messages : 6294 Age : 104 Date d'inscription : 30/06/2007
Sujet: Re: Trop D'la Balouze 10/7/2007, 11:15
J'ai vu ce film hier .... et c'est un veritable chef d'oeuvre !!! je savais que le cinema egyptien etait plus en avance que le tunisien (youssef chahine etc) mais la ... ils sont a des annees lumieres !!!
Ce film vrai ... rien n'est superficiel , le jeu des acteur est impeccable les histoirs qui se touchent sans pour autant influer l'une sur l'autre !!
C'est une veritable perle !! en plus il traite de tout les sujets sociaux sans tabous ...
Vraiment a voir
Ghoul Homo Pacificus
Nombre de messages : 2552 Age : 50 Date d'inscription : 02/07/2007
Sujet: Re: Trop D'la Balouze 13/7/2007, 13:37
Je viens de le voir.... c'est excellent!
balthazar Homo Habilis
Nombre de messages : 507 Date d'inscription : 10/07/2007
Sujet: Re: Trop D'la Balouze 13/7/2007, 16:25
ben je vous invite a lire le livre c encore mieux et la vous aller voir que les tunisiens sont a des siecles lumieres en litterature sur les egyptiens.
Bleach Homo Mollis
Nombre de messages : 892 Age : 36 Date d'inscription : 05/07/2007
Sujet: Re: Trop D'la Balouze 14/7/2007, 03:40
Ouais blath (Je peux t'appeller balth?), je suis au Caire et 'tain je peux te dire que, franchement, y a pas photos. Sur tous les plans qu'on puisse concevoir, des annees d'annes de lumieres.
Bleach Homo Mollis
Nombre de messages : 892 Age : 36 Date d'inscription : 05/07/2007
Sujet: Re: Trop D'la Balouze 21/7/2007, 15:49
Un autre orgasme audiovisuel, et cette fois-ci pour de bon. Andrew Dominik aux commandes d'Eric Bana dans son premier film (pour le realisateur tout comme pour l'acteur) nous prend en levrette le long de ces 92 minutes de brainblasting. Peut etre que quelques uns d'entre vous ont su dequel film je parle, Chopper (2000). Le film est une semi-autobiographie, racontant la vie de l'ennemi public numero 1 Marc Brandon Read alias "Chopper". Voulant s'imposer comme Caid du penitencier hautement securise de l'Australie, precisement en Division H. Division celebre par la dangerosite de ses detenus, "Jimmy Loghnan, Keithy George et biensur Chopper."
J'ai vu le film la premiere fois en francais, pis je l'ai remate maintes fois en anglais. Franchement, aucune difference il est aussi captivant en VO qu'en VF.
Ce film est vraiment irreprochable, la pertinence des repliques oscillant entre l'humour noir et l'illumination.
Citation :
Tell me this, right. Why would I shoot a bloke BANG? And then put him in the bloody car and wizz him off to the hospital at a hundred miles an hour? It defeats the purpose of having shot him in the first place. Chopper.
Les scenes foutrement bien tournees. Andrew Dominik s'est donne a fond dans cae film. Slowmotion quand Chopper se fait poignarder, l'image s'accelere quand chopper se shoute a la coke.
Scenario bien ecrit, faudrait dire que le vrai Chopper a deja tout fait en ecrivant son livre.
Et finalement le jeu d'acteurs, reunissant les acteurs les plus Del Toroique de l'Australie ce film est a ne rater sous aucun pretexte.
Bleach Homo Mollis
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Sujet: Elephants Dream 20/8/2008, 18:37
Cela fait un bail que ce court metrage gisait dans un coin de mon disque dur. Je ne sais pas pourquoi, je n'ai jamais essaye de le regarder auparavant. Peut-etre parce que les deux personnes qui l'ont vu avant moi n'y ont rien pige et qu'ils m'ont decourage de le faire. Je viens de le regarder trois fois de suite, la premiere pour voir a quoi ca ressemble, la deuxieme pour y voir un peu plus clair et la troisieme parce que j'ai adore. Ca s'appelle Elephants Dream, quelques recherches sur le net m'ont appris que c'est partiellement fait en open source (contrairement a ce qu'un excite par ce film a mis sur wikipedia, le son et le rendu final etait fait par les logiciels Reaktor et Final Cut) et qu'ils ont tout mis apres sous licence Creative Commons, en Share Alike (Droit de le telecharger et de le diffuser publiquement mais sans rien y changer et obligation de mettre les credits et de diffuser en complet, pas de sampling pas de detournement).
Voila, l'eclaircissement sur ce sujet etant fait ca nous laisse la place a parler de pourquoi tout le monde devrait regarder ce film. L'histoire est celle de deux amis: Proog et Emo vivant dans un univers un peu particuliers qu'ils nomment: The Machine. Pendant le long des dix minutes qui tracent le film, Proog et Emo essayent de se convaincre l'un l'autre sur l'utilite de cet environnement et de cette machine. Le tout dans un univers Fantasy, des couleurs rouille typique des anglais et un decor foutrement bien imagine. Le rendu est spectaculairement beau, pour un film qui a ete realise par des logiciels libres. Meme si la fluidite des mouvement, n'est pas du Pixar, ca ne se sent pas vraiment ou alors a des rares moments. La synchronisation du son est bien faite, aucun trou et les voix sont bien choisies, surtout celle de Proog son hesitation est vraiment touchante (Tout ca a condition que vous le matiez en anglais, evidement).
Voila et pour finir quelques captures d'ecrans pour vous saliver davantage.
Bleach Homo Mollis
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Sujet: Re: Trop D'la Balouze 28/8/2008, 12:35
Je me le suis pourtant promis, vous savez... Je me suis dit, Bleach ne fais pas le con. Ne refais pas le coup de revolver... Quelques semaines et tu pourras le mater tranquille, ce film.
En plus ce film, meme si son realisateur figure parmi les plus talentueux ou que la liste de cast ferait rougir n'importe quel autre film all star... Ca reste un film Hollywoodien de type. Tu vas te faire chier, tu sais. Le son des explosions (Parce qu'il en sera bourre) va etre minable. Les voix des acteurs seront toutes moches et tu ne vas pas pouvoir l'apprecier, ton Batman.
Et pourtant je ne le regrette pas, meme si dans la plupart des scenes tournees en nuit etaient difficiles a comprendre, je ne regrette pas ces deux heures passees devant l'ecran a regarder un petit chef d'oeuvre s'eclore petit a petit. Que dire? Un film magnifique a faire regarder a tout le monde du cinephile goujat au collectionneur de "blasts". Nolan s'est rattrappe avec ce dernier Batman. L'intrigue est bien faite, les dialogues valsant entre l'humour et les morales de franc macons. Heath Ledger y est spectaculaire, j'ai ete ebloui par celui que je croyais bons pour les roles de gueules d'anges dechus. Une petite reproche neanmoins, j'avoue que j'ai pas aime que Cris Nolan file un role Dunstesque a Gyllenhaal (mon amour) il aurait pu trouver quelqu'un d'autre. Mais sinon le film est impec et je reviendrai dessus quand j'aurais une bonne copie.
Quelques moments forts que j'ai adore
Fetchner: You're a tough guy, aren't you?
Ledger: TADA!!!
Ledger: Do you know why I use knives instead of guns? It lasts longer!
Ghoul Homo Pacificus
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Sujet: Re: Trop D'la Balouze 31/8/2008, 16:30
je vais quand même attendre la sortie du dvd
Bleach Homo Mollis
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Sujet: Re: Trop D'la Balouze 31/8/2008, 17:29
Et t'as bien raison, surtout si tu comptes le mater en VF les voix en telesync sont plutot canadiens d'habitude et les canadiens foirent presque toujours ce qu'ils entreprennent car ils veulent rendre a tout prix l'esprit du film, quebecquois.
Ghoul Homo Pacificus
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Sujet: Re: Trop D'la Balouze 31/8/2008, 18:17
non c parce que je vais le mater sur un LCD 40"
Bleach Homo Mollis
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Sujet: Re: Trop D'la Balouze 19/10/2008, 16:38
C'est d'une serie et non pas d'un film que je vais vous parler, cette fois ci. Je suis tombe dessus en cherchant des productions Parker/Stone. En fait ce n'est pas Trey et Matt qui ont fait ca, mais ils detiennent les droits de diffusions aux etats unis, donc forcement ca a attire mon attention.
Le concept est assez simple: Deux amis de longue date qui vivent en coloc se disputent des competitions et des paris. Le perdant subit une humiliation du gagnant.
Les personnages sont si bien cherches et ce qui differencie l'un de l'autre (Kenny de Spenny) a ete si bien accentue que ca a fait naitre une sorte d'interactivite originale.
Spenny est un peu le Dwight Schruts de cette serie. Tres portes sur les principes, le dur labeur, la preparation minutieuse. Alors que Kenny est... Kenny est un Eric Cartman juif. Il est mesquin, tres mesquin. Il ne peut s'empecher de tricher meme s'il peut gagner haut les mains et ne rate jamais une occasion (il les cree meme) pour mener la vie dure a Spenny et lui jouer de mauvais tours. Quand la competition etait: Gagnera celui qui aura les yeux bandes plus longtemps, Kenny a ote son bandeau a la seconde meme ou Spenny les a mises et ca ne lui suffisait pas d'attendre le moment ou il fallait qu'ils les remettent, il a decide de faire souffrir Spenny (qui ne peut pas voir) en lui faisant croire que c'est un autre.
Et quand la competition etait: Gagnera celui que les vieilles dames aimeront le plus, Spenny les a emmenees boire du the, danser et a tres bien pris soin d'elles alors que Kenny est alle trouve un trisomique l'a fait passe pour son petit frere (dont il s'occupe du matin au soir) et a fait dire celui ci que Spenny l'a touche l'a attouche sexuellement quand il etait jeune.
Les competitions sont vraiment varies. Et que leurs titres ne vous trompe pas, un episode de Kenny Vs Spenny peut commencer par une competition de celui qui pourrait garder un octopus mort le plus longtemps sur sa tete et finirait par un Spenny defonce a l'acide (que le lui a mis Kenny) et se balladant couvert de sa propore matiere fecale dans la basse-cour sous la pluie. Les competitions se passent dans ce que je crois les candiens appellent: Un semi-detache qui leur sert aussi de studio, mais il est frequent que les competitions demarrent et/ou se poursuivent dehors.
Je la conseille fortement a tout le monde, du moment qu'ils comprennent l'anglais car je ne crois pas qu'elle existe en vf.
Phidias Homo Pacificus
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Sujet: Re: Trop D'la Balouze 30/12/2008, 17:57
Juste une remarque générale à Bleach sur les articles de cette rubrique, j'aime autant y découvrir des oeuvres insolites que ton regard et langage décalé.
Alors, quoi d'Balouze récement ?
Bleach Homo Mollis
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Sujet: Re: Trop D'la Balouze 27/8/2009, 15:40
Phidias a écrit:
Alors, quoi d'Balouze récement ?
Cette semaine, c'est Sci-Fi! Une magnifique production britannique avec un mexicain, et non des moindres, aux commandes: Mr Alfonso Cuaron (Pan's Labyrinth, HP and the Prisoner of Azkaban, Y Tu Mama Tambien).
Peut etre que qualifier ce film de film sci-fi serait un manque de consideration des autres facettes du film: Suspense, action, noir, allegorie religieuse et encore! Pas de pistolets a rayons laser ni de voitures volantes mais un heros ruse et un peu apathique, interprete par Messire Clive Owen, se balladant quelquefois en pantoufles et conduisant une petite automobile a hayon. Puisque l'action se passe dans deux decennies, le monde n'a pas beaucoup evolue technologiquement mais a ete deraille par les guerres, pandemies, la pollution et l'infertilite. Les trois premiers facteurs ont irradique la joie, et le dernier, l'infertilite, s'est occupe de tout espoir. Le plus jeune humain, age de 18 ans, est une veritable star adule par les milliards d'autres qui surveillent leur montre en attendant leur extinction. Theo, l'heros, est un ex-activiste desillusionne qui vit dans une Londres bombarde a des moeurs medievaux, et ce qui est plus triste c'est qu'elle s'en est sorti tres bien compare a New York qui s'est vue effacee de la carte ou Seattle assiege. Animaux et gens brulent par suicide ou actes de terrorisme et des clandestins boucles dans des cages, tortures et abuses. Bref le chaos tout comme j'aime bien, tout comme le monde devrait etre et cerise sur la glace; ceci est un chaos superbement filme et interprete. Les principaux personnages sont sublimes et la photographie est a louer. Les anglais, tout le monde le sait, sont l'un des meilleurs cote technique et meme que la plupart des fois, ils ont une longueur d'avance sur le reste de la planete. Trainspotting, Shallow Grave, 28 days later, Lock Stock et d'autres films ont marque l'histoire avec des scenes spectaculaires. Children of Men n'a rien a envier a ses compatriotes, et surtout avec deux sequences-plans saisissantes de beaute artistique et de precision technique. De longues sequences sans aucune coupure avec des elements qui gagnent de l'importance progressivement, j'ai rarement vu un film les maitriser aussi bien. Children Of Men est un film qui devrait plaire a tout le monde, je vous le conseille sans aucune hesitation.
Bleach Homo Mollis
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Sujet: Re: Trop D'la Balouze 30/8/2009, 16:55
Phidias a écrit:
Alors, quoi d'Balouze récement ?
Religulous!
Larry Charles (realisateur, (Borat)) et Bill Maher (Presentateur, comedien) n'ont pas pris le temps d'expliquer ce que veut dire le titre dans le documentaire, mais dans une interview Bill Maher a precise que c'est Religion et Ridiculous combine. Et en arrivant a joindre les deux idees, Bill et Larry ont reussi a produire un moyen pour parler de leur preoccupation quant a la credulite naive des croyants. Bill Maher est bien connu aux Etats Unis, son emission sur HBO est l'une des plus prisee par l'audimat et les plus redoutee par les republicains et les spheres religieuses. Mais si Bill Maher sait se faire humouriste et cynique, ses scrupules sur la religion sont serieux et sinceres. Mais parce que ce documentaire est plutot un moyen d'amusement et de divertissements pour les athes qu'un moyen de convertir les fervents croyants, Bill Maher ne s'adresse point a des religieux sobrement croyants mais plutot au plus dejantes et plus farfelus, chose dont je me suis rendu compte avec le sourire et la joie! Cela dit, un certain "employe" du Vatican tout mignon tout craquant a reussi a gagner ma sympathie pour etre plus terre a terre que ses "collegues". Son nom est Reginald Foster, retenez le! Quelques des nombreuses choses qui m'ont plu dans ce documentaires sontles reflexions de Bill Maher, quand il s'exprime a propos de la foi organisee, de comment l'humanite a decouvert la fission nucleaire avont la paix et le pouvoir de la religion de mener les hommes sur des chemins destructifs. Quelques illuminations bien structuree et cool qui laissent a mediter. Ajoutons a cela, quelques interviewes au rire facile et techniques de je t'ai eu sans que tu le sache tres inspires du boulot de Sacha Cohen. Et on a LA recette qui marchera commercialement sans pour autant que ca soit du foutage de gueule ou mainstream. Mais religulous ne se resume pas qu'a un Bill Maher torturant les differents cadres religieux (les plus foufous) et philosophant desus par la suite, ca presente aussi des faits qui devraient mettre la puce aux croyants. Par exemple, j'ai su que l'histoire de Jesus Christ a ete fortement inspiree par l'histoire d'un dieu egyptien et la ressemblance est plus qu'assomante. Et donc pour resumer Religulous est un documentaire bien reussi qui a su allier serieux, humour avec un bataillon d'informations et de faits supplementaires. Toutefois, je le deconseille vivement a tous ceux qui sont a fond dans l'islam ou en ont une certaine sympathie.
Citation coup de coeur: - I was told by one of the greatest pimps that ever lived, and he goes by the name God, that if you know what you got then you ain't got much.
Dernière édition par Bleach le 3/9/2009, 23:02, édité 2 fois
Phidias Homo Pacificus
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Sujet: Re: Trop D'la Balouze 30/8/2009, 17:36
Bleach a écrit:
Phidias a écrit:
Alors, quoi d'Balouze récement ?
Religulous!
Larry Charles (realisateur, (Borat)) et Bill Maher (Presentateur, comedien) n'ont pas pris le temps d'expliquer ce que veut dire le titre dans le documentaire, mais dans une interview Bill Maher a precise que c'est Religion et Ridiculous combine. Et en arrivant a joindre les deux idees, Bill et Larry ont reussi a produire un moyen pour parler de leur preoccupation quant a la credulite naive des croyants. Bill Maher est bien connu aux Etats Unis, son emission sur HBO est l'une des plus prisee par l'audimat et les plus redoutee par les republicains et les spheres religieuses. Mais si Bill Maher sait se faire humouriste et cynique, ses scrupules sur la religion sont serieux et sinceres. Mais parce que ce documentaire est plutot un moyen d'amusement et de divertissements pour les athes qu'un moyen de convertir les fervents croyants, Bill Maher ne s'adresse point a des religieux sobrement croyants mais plutot au plus dejantes et plus farfelus, chose dont je me suis rendu compte avec le sourire et la joie! Cela dit, un certain "employe" du Vatican tout mignon tout craquant a reussi a gagner ma sympathie pour etre plus terre a terre que ses "collegues". Son nom est Reginald Foster, retenez le! Quelques des nombreuses choses qui m'ont plu dans ce documentaires sontles reflexions de Bill Maher, quand il s'exprime a propos de la foi organisee, de comment l'humanite a decouvert la fission nucleaire avont la paix et le pouvoir de la religion de mener les hommes sur des chemins destructifs. Quelques illuminations bien structuree et cool qui laissent a mediter. Ajoutons a cela, quelques interviewes au rire facile et techniques de je t'ai eu sans que tu le sache tres inspires du boulot de Sacha Cohen. Et on a LA recette qui marchera commercialement sans pour autant que ca soit du foutage de gueule ou mainstream. Mais religulous ne se resume pas qu'a un Bill Maher torturant les differents cadres religieux (les plus foufous) et philosophant desus par la suite, ca presente aussi des faits qui devraient mettre la puce aux croyants. Par exemple, j'ai su que l'histoire de Jesus Christ a ete fortement inspiree par l'histoire d'un dieu egyptien et la ressemblance est plus qu'assomante. Et donc pour resumer Religulous est un documentaire bien reussi qui a su allier serieux, humour avec un bataillon d'informations et de faits supplementaires. Toutefois, je le deconseille vivement a tous ceux qui sont a fond dans l'islam ou en ont une certaine sympathie.
Citation coup de coeur: - I was told by one of the greatest pimps that ever lived, and he goes by the name God, that if you know what we got then you ain't got much.
Alors je te recommande LE TESTAMENT DE LA VIERGE d'Anton Parks, Editions Nouvelle Terre, 2009. C'est un spécialiste de Sumer et des mythes fondateurs comme Enki qui servit beaucoup de modèle, mais aussi ceux de l'Egypte Antique comme Isis, Osiris et Horus auxquels le Nouveau Testament a beaucoup emprunté pour raconter leurs histoires, notamment celles de Jésus ... C'est un ouvrage sérieux et qui fait des efforts de rigueur, en particulier en linguistique, pour démystifier les nombreuses manipulations bibliques. N'y voit pas un ouvrage de "casseur" ou de polémique malsaine, mais bien d'archéologue de la civilisation humaine, de restaurateur de l'Histoire. Il s'adresse à ceux qui pensent que par les Sciences et Recherches nous assemblons de mieux en mieux les pièces du puzzle de l'humanité, l'humanité dans sa globalité non dans ses fragments communautaristes. Ainsi les judéo-chrétiens risquent de ne pas s'en remettre (et dans 600 ans les musulmans non plus, décalage horaire oblige), mais au moins ceux qui veulent en savoir plus ont ces 400 pages à leur disposition ...
@Supra / Ghoul / Holly / & Co: ce livre devrait aussi fortement vous intéresser, pour ces nombreuses mises en lumières et démonstrations scientifiques argumentées (et illustrées avec des images 3D de pointe). C'est éloquent, convaincant, et va dans le sens de l'Histoire ... des Sciences (mais non des Religions).
Holy Trousers Homo Pacificus
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Sujet: Re: Trop D'la Balouze 30/8/2009, 17:43
je n'aurais probablement pas acces a ces ouvrages en tunisie. Je propose par contre le film Zeitgeist : A voir sur google videos : http://video.google.com/videoplay?docid=-594683847743189197 Ou a telecharger par torrent : http://www.mininova.org/get/2245679
Bleach Homo Mollis
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Sujet: Re: Trop D'la Balouze 30/8/2009, 19:39
Phidias a écrit:
Alors je te recommande LE TESTAMENT DE LA VIERGE d'Anton Parks, Editions Nouvelle Terre, 2009. C'est un spécialiste de Sumer et des mythes fondateurs comme Enki qui servit beaucoup de modèle, mais aussi ceux de l'Egypte Antique comme Isis, Osiris et Horus auxquels le Nouveau Testament a beaucoup emprunté pour raconter leurs histoires, notamment celles de Jésus ... C'est un ouvrage sérieux et qui fait des efforts de rigueur, en particulier en linguistique, pour démystifier les nombreuses manipulations bibliques. N'y voit pas un ouvrage de "casseur" ou de polémique malsaine, mais bien d'archéologue de la civilisation humaine, de restaurateur de l'Histoire. Il s'adresse à ceux qui pensent que par les Sciences et Recherches nous assemblons de mieux en mieux les pièces du puzzle de l'humanité, l'humanité dans sa globalité non dans ses fragments communautaristes. Ainsi les judéo-chrétiens risquent de ne pas s'en remettre (et dans 600 ans les musulmans non plus, décalage horaire oblige), mais au moins ceux qui veulent en savoir plus ont ces 400 pages à leur disposition ...
@Supra / Ghoul / Holly / & Co: ce livre devrait aussi fortement vous intéresser, pour ces nombreuses mises en lumières et démonstrations scientifiques argumentées (et illustrées avec des images 3D de pointe). C'est éloquent, convaincant, et va dans le sens de l'Histoire ... des Sciences (mais non des Religions).
5/5 merci! J'ai bien note et je l'acheterai la prochaine fois que je serai en France! Si t'as d'autres livres de ce genre, n'hesite pas !
Holy Trousers a écrit:
je n'aurais probablement pas acces a ces ouvrages en tunisie. Je propose par contre le film Zeitgeist : A voir sur google videos : http://video.google.com/videoplay?docid=-594683847743189197 Ou a telecharger par torrent : http://www.mininova.org/get/2245679
J'ai adore aussi ce film et le fait qu'il soit libre de droit m'a encore plus conquis! Tiens je vais le retelecharger pour la peine ! Ceux qui preferent le regarder en VF ont la chance d'avoir d'ou le telecharger directement. Et ce, rien qu'en cliquant ici!
Bleach Homo Mollis
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Sujet: Re: Trop D'la Balouze 31/8/2009, 19:41
Phidias a écrit:
Alors, quoi d'Balouze récement ?
Rumba!
Une farce franco-belge presque muette qui presente un couple marrie enseignants dans un lycee le matin et danseurs latins le soir. Suite a un accident qui a coute les jambes a Fiona et la memoire court-terme a Dom, leur vie a pris une tournure drolement de travers. Rumba est un film aux couleurs d'un monde haribo qui joue sur le moins que possible de dialogues et de gags visuels tres bien inventes avec des corephragphies qui rappellent le travail physique de Jaques Tati. Un festival bien leger de bouffonnerie et melancholy qui ont ete tres bien maitrise sous la camera de Dominique Abel et ca flirt avec la tragedie sans pour autant devenir morbide. _________________________________________________________ Sans Transition: Christopher Nolan, qu'on ne presente plus, a enfin daigne de nous donner un avant gout de son prochain film: Inception. Ceci est un Teaser avant la fin de la post-production ce qui veut dire que le cote CGI n'est pas encore fini. C'est beaucoup trop tot pour dire quoi que ce soit sur le film, en tout cas ca vous ferait du bien de regarder.
Bleach Homo Mollis
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Sujet: Re: Trop D'la Balouze 1/9/2009, 20:12
Phidias a écrit:
Alors, quoi d'Balouze récement ?
Take-Out
Ce film est un jour dans la vie, et un hommage, de tous ces inconnus et escomptes et qui pourtant joue un role bien decisifs pour faire tourner les rouages de l'Occident. Dans un petit restaurant chinois indefinissable qui a pour meubles deux tables rondes, s'active une organisation despotique qui travaillent des longues heures pour cuisiner des plats abordables destines a une clientele intraitable. C'est un boulot penible que ce soit pour le cuisinier sautant porc et ciboules ou un livreur esperant denicher a chaque arret dont il en sort indemne. Ca commence par une secousse. Deux usuriers en noir martelent la porte fragile d'une maison surpeuplee d'immigrants asiatiques. Ils cherchent un errant que les interets de sa dette se sont accumules depuis qu'il a ete introduit clandestinement aux Etats Unis. Ming Ding, interprete par Charles Jang, est un livreur croulant sous ses dettes et qui, plus est, a une famille qu'il a laisse en Chine. Apres qu'il s'est fait cogne dessus par un maillet (ou club) en metal, Ming doit se debrouiller pour trouver de l'argent et payer ses bourreaux pour que ses blessures ne se multiplient. Les lumieres confuses et saisissantes d'un jour qui se leve sur Manhattan. Le riz se fait rincer minutieusement dans les enormes pots en metal. Les broccolis se font couper avec un fendoir et les crevettes se font degivrer. Le riz est finalement saute et verse dans des Tupperwares que l'on met sur les velos de mauvaise qualite des livreurs. Tourne dans un style documentaire, la photographie des cameras en embarques est bien habile. Chaque plan est mis naturellement et suit l'action sans aucun effort. Par moment, on sent bien que le realisateur, faute de moyens pour mettre en scene, se contente de cacher la camera pour filmer les gens dicsutant sur leurs paillassons ou recevant leurs commandes. Et ces scenes qui degagent la meme energie d'une enquete d'Envoye Special nous fait encore plus plonger dans ce rendu de travail affligeant. Les differents aspects de Manhattan jouent un role important dans ce film, meme qu'au debut on ne se rend compte que c'est New York qu'apres environ une dizaine de minutes, quand Ming cycle entre les Cabs jaunes carecteristiques de cette ville. C'est aussi a New York que revient la responsabilite de la bande sonore. Point de compositeur ni de BO, hih-Ching Tsou et Sean Baker ont su faire tourner leur manque cruel en budget a leur avantage. Un orchestre bruyant de klaxons, une accapela d'une foule au summum de sa vitalite, les cris percants des sirenes policieres, le bruit singulier d'un buzzer de l'interphone, le echos de quelque morceau Hip Hop et le son hostile et remplis de solitude de la pluie qui s'abbat violemment sur le manteau de ce pauvre jeune pere de famille deviennent une cacophonie merveilleusement presentee par ce duo sino-americain. Le film comporte un minimum de dialogues qui sont essentiellement groupes dans les rares conversations que Ming se permet d'avoir avec un ami a lui, Young, entre les livraisons. Ce dernier essaye toujours de montrer a Ming comment bien sourire en remerciant pour amadouer la clientele vers un bakchiche plus juteux. Mais malgre tous ces efforts, Ming n'arrive jamais a bien le faire. Il se montre avec sa casquette de Baseball et son polo, remercie brievement et s'enfuit pour livrer sa prochaine commande. Les clients sont bien divers et ont tous des personnalites differentes. Entre autres on trouve, un vieille russe qui demande hypocritement de garder la monnaie tout en changeant l'argent de mains, une belle puerto-ricaine qui fait comment sa maman lui dit et ne donne qu'un dollar, un etrange musicien, un gars poilu qui rale, un europeen furieux a cause du poulet qu'il a eu au lieu du boeuf qu'il a demande, un "pimp" qui s'agite a insulter la mere de Ming (ce dernier, heureusement, ne parle pas encore couramment l'anglais). La froideur metallique des ascenceur, les allures apathiques des immeubles rendent ce boulot, en plus d'etre miserable, bien dangereux. Au restaurant, Big Sister la caissiere et chargee des commandes est aussi efficace dans l'interpretation que dans la prise des commandes. Lancant des "Fuck You" en chinois ca et la contre un client lourd ou indecis, elle assure la synchronisation de cette machine a manger chinoise. Le mechanisme de notre vie moderne se base sur le travail de gens comme ceux de ce restaurant. Des gens qui ont une personnalite et un coeur. Quand Ming Ding est parmi ses semblables, son ame devient plus vivante et sa timidite recule d'un cran. Et tout comme Ming, des millions d'autres essayent de s'en sortir tant bien que mal malgre les accusations, les menaces, l'hostilite et l'ignorance. D'habitude je suis injuste et difficile envers les films a petit budget, mais le cote humain attendrissant de Take Out, et la maturite et assurance technique dont ses createurs ont fait preuve m'on carrement seduit. Take Out est un film a ne pas rater.
__________________________________________________________ Sans trasitions, j'ai pu telecharger la Bande annonce de District 9! Film produit par Peter Jackson et realise par Neil Blomkamp. La bande annonce ne donne helas aucun detail bien allechant mais les buzz qui tourne autour du film m'attire. L'histoire serait d'extraterrestres entres en contact avec les humains il y a de ca une trentaine d'annee, a Johannesbourg. Confines a l'esclavage et mal vu par les Sud-Africains, ils sont mis dans des ghettos dont il ne peuvent pas sortir. Je ne sais pas pour vous, mais la je vois une belle allegorie a l'Apartheid. S'il est aussi bien realise que devrait etre production Peter Jackson, attendez vous a qu'il aura sa place dans Trop D'La Balouze:
Dernière édition par Bleach le 3/9/2009, 05:28, édité 1 fois
Bleach Homo Mollis
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Sujet: Re: Trop D'la Balouze 3/9/2009, 03:30
Phidias a écrit:
Alors, quoi d'Balouze récement ?
Bruno!
L'art de se moquer des orientations sexuelles, de franchir les barrieres du gout sans souci ni honte, est devenu chose facile pour Sacha Baron Cohen. Je me demandais comment pourrait il battre les exploits de son personnage Borat, le naif journaliste Kazakh aventurier et drolement curieux. La reponse etait tout bonnement de porter le chapeau d'un juif hassidique avec un short noir ose et de se faire poursuivre dans une rue en Israel par un groupe de fervents croyants furieux. Ceci est l'une des nombreuses cascades que vous trouverez dans ce film Bruno, realise par Larry Charles (Religulous, Borat).
Bruno (avec le trema sur le u) est un journaliste Autrichien fashionista qui se voudrait dandy. Il etait le presentateur de "Funkyzeit", une emission tres a la mode a la tele autrichienne, avant de se faire virer pour un "incident de velcro". "Pour la deuxieme fois, le monde se met contre le plus grand homme de l'Autriche, seulement parce qu'il a voulu essayer quelque chose de different" s'exprime Bruno dans un melange reussi de cretinisme faussement innocent et indifference. De la, sa quete, et veritable histoire du film, pour la celebrite commence. Pour ce faire, Bruno part pour Israel, ou comme il l'appelle: "Moyen-monde" pour etre connu comme etant celui qui a pu finalement retablir la paix entre la Palestine et Israel. Il va jusqu'a reunir des officiers des deux cotes a la meme table, tenir leurs mains en chantant sa chanson: Perfect Harmony et se caresser erotiquement. Ceci est horriblement inconfortable, certes, mais meme avec les lapsus abusif de Bruno, confondant Hamas et houmous, les concernes ne se sentent point humilies. Leur impassabilite devant les efforts de ce cancre, laissent a penser qu'ils sont bien habitues a rencontrer des betas en tout genre. Cet "abruti" n'est pas exceptionnellement stupide, c'est juste un autre type a oublier aussitot l'interview sera fini. Meme si ce genre de reactions ne destabilise Bruno en tant que personnage, ca destabilise Bruno en tant que film puisqu'il tend, tout comme Borat, a "casser" les gens qui se font provoquer. La cible principale de ce film reste les Etats Unis. Ce pays est, aux yeux de Sacha Cohen, un vaste sac de naifs a arnaquer. Les victimes de ce film sont bien varies; on y trouve deux blondasses devergondees typiquement californiennes, des chasseurs pequenauds de l'Alabama et un couple religieux qui "convertissent" les homosexuels en des heteros remplis de bugs. On sent bien le choix meticuleux de Larry Charles a choisir des clowns pour seul but que de faire rire. Meme si un honnete et integre interviewer trouverait que ces gens ont "quelques" idees a defendre, Sacha Baron (ou plutot Bruno) n'en a que faire. Son but principal est de les ridiculiser. Et quand ces gens sont ardes, comme un pasteur qui arrive un peu a terrasser Bruno avec son avis, respectable, et sa foi en Jesus, celui ci trouve le subterfuge imparable: Parler vulgairement avec des termes pseudo-autrichiens. "You didn't put a vodvin instrument up your Ashvitz?" L'enquete carteristique de ce film se passe toujours au dessous de la ceinture. Chaque "invite" est un gay, d'ou une baise, potentiel. Sacha Cohen n'a aucun froid dans les yeux et ne recule devant rien pour peu qu'il deniche de quoi faire rire une audience venant specialement pour ca. S'armant d'une insistance freudienne sur le genital et anal, il utilise sans aucune pruderie le politiquement incorrect. L'interprete de Bruno n'a plus aucune envie d'ecorcher la tere, il veut juste jouer de sa bite. Et il le fait souvent. J'ai bien ri le long de ce film, je l'avoue. Et je le considere comme une reussite non en terme de satire mais en terme de provocation gratuite. Car c'est bien ce que c'est, de la provocation, purement et profondement, gratuite. Et c'est qui fait qu'a certaines, plutot plusieurs, fois, Sacha Cohen se trouve, malgre lui, complice des prejuges qu'il "essayerait de combattre". Et c'est bien difficile de vouloir denoncer l'homophobie, alors qu'on incarne un personnage typiquement caricatural du comportement gay. Sur ce point, je comprend bien si les gens en etaient "revoltes". De plus, peut etre sans le vouloir, Borat et Bruno montrent que l'americain de base peut etre bien tolerant vis a vis les agissements qui lui sont insolites. Quand dans le premier film Borat est alle voir la maitresse de maison qui l'a accueilli avec un sac remplis de son propre feces, celle ci ne s'est pas mise a lui crier dessus ou l'insulter mais lui a montre avec gentillesse que faire de son caca. Et quand dans le deuxieme, Bruno demande a un entraineur de Karate de l'aider a se defendre contre un assault homosexuel et lui a sorti deux enormes dildos (avec des questions comme, serait un dildo noir plus dangereux qu'un blanc?) le Karateka ne perd rien de son sang froid et reste patient avec l'homosexuel homophobe nazi jusqu'au bout. A la fin Sacha Cohen finit le film avec une position qui serait l'une des plus dangereuses qu'il a ose avant d'enregistrer au studio une chanson qui incite a la paix avec des celebrites comme Sting ou Bono. En tout et pour tout, Bruno est un film bien pueril qui pousse a l'extreme la liberte d'expression mais qui plairait beaucoup aux gens qui, tout comme moi, ont echoue a se debarrasser de leur adolescence mentale.
__________________________________________________________ Sans transition, voici un extrait de la derniere production de Tim Burton. Base sur un court, realise par Shane Acker, qui a remporte un oscar. Ca promet bien de bonnes choses et de l'imagination decoiffante.
Bleach Homo Mollis
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Sujet: Re: Trop D'la Balouze 5/9/2009, 05:37
Phidias a écrit:
Alors, quoi d'Balouze récement ?
In seach of a midnight kiss!
A moins que le nom du concerne serait Judas, un baiser n'est rien qu'un baiser. Neamoins, bien de realisateurs s'accrochent aux bisous dans l'espoir, ou par amateurisme, que ca puisse signifier quelque chose de plus. Malgre tout ce qu'on pourrait pretendre, un baiser est juste la validation pour conclure d'un plan erotique, le plus cinglant de nos desirs. Ainsi, que pourrait on sentir quand "In search of a midnight kiss" commence par des baisers (des tonnes de baisers) echanges entre des personnes jamais identifiees? La confirmation que l'amour existe partout autour de nous? Ou la tentative de convaincre que deux bouches collees, l'une a l'autre, n'a rien d'important? La reponse est: les deux!
Ce film a ete finalement commercialise apres moult projections a travers les differents festivals internationaux. Dans ce genre d'indie, certains films n'arrivent que difficilement a cette etape et certains autres se contentent tout bonnement d'etre une promotion de leurs realisateurs, a figurer sur leurs CV, sans vraiment chercher a atteindre le grand public. In search of a midnight kiss, ecrit et realise par Alex Holdridge, oscille entre ces deux categories tout en pariant, pari remporte, sur la possibilite d'etre accepte au grand public. Un peu comme Reservoir Dogs (dans l'intention). Et pour ce, il pourrait autant repousser les gens que les attirer. Comme par exemple l'heros, interprete par Scott McNairy. Un inadapte mijotant une litanie de rancunes contre le monde, grognant, gemissant et cherchant a s'autosuffire. Il travaillait dans une videotheque avant de se mettre a essayer d'ecrire des scenarios (Quentin Tarantino?). Bref, un chomeur qui vit d'une maniere provisoire et fugace a Los Angeles, partageant une demeure avec Jacob, un degingande, et la petite amie de ce dernier, Min. Le film commence avec le soir du reveillon, ou pour reprendre les propos de Wilson: When time itself takes the center stage (Quand le temps lui meme domine la scene). Jacob voudrait demander a Min de l'epouser et Wilson essaye de rendre hommage a celle-ci en photoshoppant sa tete sur un corp nu et se masturbant devant le resultat, accentuant sa solitude triste et perverse. Une vision bien moderne qu'on trouve dans les films d'amour contemporains, la vision des deux formes de besoin romantique. D'un cote Rudolph Valentino et de l'autre, Conan le barbare. Et donc Wilson, qui se fait "coincer" par Jacob en plein acte, se fait convaincre de rencontrer des gens. Pour ce faire, Wilson se connecte sur un site d'annonce en se decrivant comme un misanthrope cherchant le meme chez la gente feminine. Demontrant que la nouvelle technologie n'a non seulement change les regles des engagements emotionnels mais aussi la forme la plus basique de ces emotions, reduisant l'art du flirt a un haussement salace. Wilson recoit un coup de telephone ou une voix feminine lui demande s'il est le misanthrope, ce a quoi Wilson repond par une autre question: Es tu la misanthropee? Un blind date s'arrange et cette voix feminine devient Vivian. Vivian, interpretee par Sarra Simmonds, est une gorgone herissante en bottes et enormes lunettes. Maintenant, explique Vivian, si Wilson manque de satisfaire ce qu'elle cherche (Quelqu'un qui saura l'amuser, lui plaire, et combler ses besoins loufoques) d'ici le coucher de soleil, elle ira chercher un autre. Mais le film ne repose point sur cet ultimatum anti-romatique et forcement mechant. C'est bien ce qui differe les films americains independants des grosses productions hollywoodienne. Alors que les deuxiemes sont centres sur un arc narratif, les films independants doivent leur fraicheur sur la narration sinusoidale, avec une depression a chaque sommet. Et donc apres ce suspense secondaire, a reponse previsible, Vivian et Wilson se retrouve fait l'un pour l'autre et demarrent une odyssee sans destination a travers Los Angeles. Etant non motorises, ils prennent le metro. A ma grande suprise, Los Angeles possede des lignes de metro. Je savais deja qu'elle possedait au moins une ligne de bus, grace a Speed, mais ayant acquis ma geographie "Los Angelesque" des films americains, je croyais que les gens naissaient et mourraient dans leurs voitures customises. In search of a midnight kiss est bien un film qui a eu le courage de s'aventurer un terrain sur-exploite mais au final, il se defend tres bien. Un film touchant avec des heros, mi-construit mi-perdus, qui arrivent a jongler avec leurs cote rebel aussi bien qu'avec leur cote attendrissant.
__________________________________________________________ Sans transition, le dernier film par Steven Soderbergh base sur un livre sorti en 2000. Ca a l'air sympa, la bande annonce fait penser au boulot des Coen. Matt Damon a du prendre une dizaine de kilos pour enfin ressembler a un Philip Hofman plus jeune.
Max Maitre du Monde
Nombre de messages : 6294 Age : 104 Date d'inscription : 30/06/2007
Sujet: Re: Trop D'la Balouze 5/9/2009, 13:56
Bleach a écrit:
Phidias a écrit:
Alors, quoi d'Balouze récement ?
Bruno!
L'art de se moquer des orientations sexuelles, de franchir les barrieres du gout sans souci ni honte, est devenu chose facile pour Sacha Baron Cohen. Je me demandais comment pourrait il battre les exploits de son personnage Borat, le naif journaliste Kazakh aventurier et drolement curieux. La reponse etait tout bonnement de porter le chapeau d'un juif hassidique avec un short noir ose et de se faire poursuivre dans une rue en Israel par un groupe de fervents croyants furieux. Ceci est l'une des nombreuses cascades que vous trouverez dans ce film Bruno, realise par Larry Charles (Religulous, Borat).
Bruno (avec le trema sur le u) est un journaliste Autrichien fashionista qui se voudrait dandy. Il etait le presentateur de "Funkyzeit", une emission tres a la mode a la tele autrichienne, avant de se faire virer pour un "incident de velcro". "Pour la deuxieme fois, le monde se met contre le plus grand homme de l'Autriche, seulement parce qu'il a voulu essayer quelque chose de different" s'exprime Bruno dans un melange reussi de cretinisme faussement innocent et indifference. De la, sa quete, et veritable histoire du film, pour la celebrite commence. Pour ce faire, Bruno part pour Israel, ou comme il l'appelle: "Moyen-monde" pour etre connu comme etant celui qui a pu finalement retablir la paix entre la Palestine et Israel. Il va jusqu'a reunir des officiers des deux cotes a la meme table, tenir leurs mains en chantant sa chanson: Perfect Harmony et se caresser erotiquement. Ceci est horriblement inconfortable, certes, mais meme avec les lapsus abusif de Bruno, confondant Hamas et houmous, les concernes ne se sentent point humilies. Leur impassabilite devant les efforts de ce cancre, laissent a penser qu'ils sont bien habitues a rencontrer des betas en tout genre. Cet "abruti" n'est pas exceptionnellement stupide, c'est juste un autre type a oublier aussitot l'interview sera fini. Meme si ce genre de reactions ne destabilise Bruno en tant que personnage, ca destabilise Bruno en tant que film puisqu'il tend, tout comme Borat, a "casser" les gens qui se font provoquer. La cible principale de ce film reste les Etats Unis. Ce pays est, aux yeux de Sacha Cohen, un vaste sac de naifs a arnaquer. Les victimes de ce film sont bien varies; on y trouve deux blondasses devergondees typiquement californiennes, des chasseurs pequenauds de l'Alabama et un couple religieux qui "convertissent" les homosexuels en des heteros remplis de bugs. On sent bien le choix meticuleux de Larry Charles a choisir des clowns pour seul but que de faire rire. Meme si un honnete et integre interviewer trouverait que ces gens ont "quelques" idees a defendre, Sacha Baron (ou plutot Bruno) n'en a que faire. Son but principal est de les ridiculiser. Et quand ces gens sont ardes, comme un pasteur qui arrive un peu a terrasser Bruno avec son avis, respectable, et sa foi en Jesus, celui ci trouve le subterfuge imparable: Parler vulgairement avec des termes pseudo-autrichiens. "You didn't put a vodvin instrument up your Ashvitz?" L'enquete carteristique de ce film se passe toujours au dessous de la ceinture. Chaque "invite" est un gay, d'ou une baise, potentiel. Sacha Cohen n'a aucun froid dans les yeux et ne recule devant rien pour peu qu'il deniche de quoi faire rire une audience venant specialement pour ca. S'armant d'une insistance freudienne sur le genital et anal, il utilise sans aucune pruderie le politiquement incorrect. L'interprete de Bruno n'a plus aucune envie d'ecorcher la tere, il veut juste jouer de sa bite. Et il le fait souvent. J'ai bien ri le long de ce film, je l'avoue. Et je le considere comme une reussite non en terme de satire mais en terme de provocation gratuite. Car c'est bien ce que c'est, de la provocation, purement et profondement, gratuite. Et c'est qui fait qu'a certaines, plutot plusieurs, fois, Sacha Cohen se trouve, malgre lui, complice des prejuges qu'il "essayerait de combattre". Et c'est bien difficile de vouloir denoncer l'homophobie, alors qu'on incarne un personnage typiquement caricatural du comportement gay. Sur ce point, je comprend bien si les gens en etaient "revoltes". De plus, peut etre sans le vouloir, Borat et Bruno montrent que l'americain de base peut etre bien tolerant vis a vis les agissements qui lui sont insolites. Quand dans le premier film Borat est alle voir la maitresse de maison qui l'a accueilli avec un sac remplis de son propre feces, celle ci ne s'est pas mise a lui crier dessus ou l'insulter mais lui a montre avec gentillesse que faire de son caca. Et quand dans le deuxieme, Bruno demande a un entraineur de Karate de l'aider a se defendre contre un assault homosexuel et lui a sorti deux enormes dildos (avec des questions comme, serait un dildo noir plus dangereux qu'un blanc?) le Karateka ne perd rien de son sang froid et reste patient avec l'homosexuel homophobe nazi jusqu'au bout. A la fin Sacha Cohen finit le film avec une position qui serait l'une des plus dangereuses qu'il a ose avant d'enregistrer au studio une chanson qui incite a la paix avec des celebrites comme Sting ou Bono. En tout et pour tout, Bruno est un film bien pueril qui pousse a l'extreme la liberte d'expression mais qui plairait beaucoup aux gens qui, tout comme moi, ont echoue a se debarrasser de leur adolescence mentale.
__________________________________________________________ Sans transition, voici un extrait de la derniere production de Tim Burton. Base sur un court, realise par Shane Acker, qui a remporte un oscar. Ca promet bien de bonnes choses et de l'imagination decoiffante.
j'etais plie de rire durant tout le film ... il est trop fort en provoc ... et il a invente une nouvelle maniere de servir le champagne
Bleach Homo Mollis
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Sujet: Re: Trop D'la Balouze 5/9/2009, 17:46
Igor a écrit:
j'etais plie de rire durant tout le film ... il est trop fort en provoc ... et il a invente une nouvelle maniere de servir le champagne
Moi aussi, j'etais pareil ! La scene chez le medium est monumentale, ainsi qu'est tout le film!