HannibalBarca Rei Militaris Genius
Nombre de messages : 460 Age : 43 Date d'inscription : 04/08/2007
| Sujet: on parle de restructuration de la CGC 3/6/2008, 12:54 | |
| les ministères se mobilisent, et la CGC est dans la ligne de mire les destinations des farines subventionnées dans le collimateur? certains points dont nous avions parlé ici , il était temps que celà se fasse - Spoiler:
2-06-2008 : Tunisie : Que fait le ministère pour freiner les prix ? | par : K. Boumiza. | |
Certains analystes n’hésitent plus maintenant à dire que le monde est en plein 3ème choc pétrolier. Après le 1er en 1973 lorsque à l’issue de la guerre du Kippour les prix ont quadruplé en 3 mois. Le second en six ans plus tard, avec la révolution iranienne et où les prix ont triplé en 8 mois. Interrogé par France 24 le lundi 26 mai 2008 dans son programme Face à Face, Pierre Terzian, directeur de la Revue française «pétrostratégies» l’admettait. «C’est un nouveau choc à la différence qu’il est étalé dans le temps, depuis 2003. La différence, c’est que nous sommes plus riches. La moitié de l’humanité ne paie pas le prix réel. Ils ne voient pas directement l’augmentation et c’est l’une des raisons pour lesquelles ils continuent de consommer. En revanche, les gouvernements souffrent».Le budget souffre ! Jusqu’ici et malgré les successives augmentations des prix des carburants, ces produits resteraient dans le giron direct de la compensation, selon le ministère tunisien des finances. Toujours selon la même, combien même la Tunisie exporterait du pétrole, elle n’en resterait pas moins importateur net de carburants. Des produits qu’elle revendrait à prix inférieur que le prix international, pour la Stir essentiellement, pour pouvoir les vendre à des prix qui puissent rester à portée de consommateur. Ajouté à cela les perturbations, pour ne pas dire les augmentations, des prix des matières premières et des matières de base, les prix tunisiens ont ainsi été fortement impactés. Certains ont carrément flambé, même s’ils restent encore supportables, il faut le dire. Ceux qui l’ont été le plus fortement, sont ceux des céréales (blé tendre, blé dur et orge), les huiles végétales et à moindre mesure, le cahier scolaire. Tous des produits compensés et bénéficiant de l’intervention, sur le budget de l’Etat, de la Caisse Générale de Compensation (CGC). Rien que pour ces produits, l’intervention de la caisse pour 2008 est prévue à plus de 1000 MDT. Et si cet effort de compensation a «bouffé» l’année dernière quelque 1,3 % du PIB, cette année ce ratio devrait monter à 2,1 %, si l’on en croit les chiffres donnés par le ministre du commerce devant la Chambre des Conseillers. Dans un communiqué publié mercredi dernier, la BCT met en garde et précise que la conjoncture internationale "risque d'affecter l'équilibre du budget de l'Etat et des paiements extérieurs".Jusqu’au mois d’avril 2008, l’inflation était de 6 %. Elle serait descendue, selon les dernières déclarations du ministre du développement économique Nouri Jouini à la télévision nationale tunisienne, à quelque 5,2 %. Elle n’en resterait pas moins élevée, même si le consommateur reste anesthésié. Force est donc de se poser deux questions essentielles. D’abord, que fait le ministère du commerce, département en charge directe de la question des prix, pour essayer de juguler cette montée ? Ceci d’autant plus que, même s’ils ont été vite «convaincus» de retirer leurs hausses comme ce fut le cas pour un important producteur de produits laitiers, les industriels ont vite fait d’impacter la hausse de leurs coûts sur leurs prix de vente. Deuxième question, que fait ce ministère pour mieux contrôler le «dérapage» de la CGC et participer aussi à soulager les «souffrances» du budget ?Des conventions, de la diplomatie commerciale et une restructuration de la CGC. D’abord cette constatation. Le glissement des prix au cours du mois de mai semble avoir été stoppé. Ceci expliquerait cette petite halte de 0,8 % de l’inflation au cours du mois de mai. Ceci semble être la conséquence d’un travail de suivi et de contrôle engagé depuis le début des hausses internationales et une stratégie de contrôle de l’évolution des prix et de l’inflation est désormais en application. D’abord en veillant à alimenter régulièrement le marché. Des stocks ont été déjà constitués. 80 millions d’œufs, 2 mille tonnes de viandes de poulet, 46 millions de litres de lait, 800 tonnes de viande de dinde et d’autoriser le recours à l’importation pour faire face à toute pression sur les prix.Ensuite, l’intensification du contrôle économique. Le procédé est vieux comme le monde, délaissé un temps et vers lequel reviennent beaucoup de pays. Jusqu’au 14 mai de cette année, pas moins de 88 mille visite d’inspections qui ont engendré presque 12 mille contraventions. Mais le plus important, ce sont ces «accords de modération des prix», qui ont été signés directement avec les professionnels des chaussures et du textile, dans les secteurs des produits alimentaires, des produits d’hygiène et de santé, avec les grandes surfaces et les grossistes. Premier résultat de cette action, le glissement des prix qui décélère et l’inflation qui recule.L’épuration de la CGC a déjà commencé ! Cela aurait pu n’être qu’une action conjoncturelle, si ce n’est le programme de restructuration de la CGC qu’a déjà entamé le ministère du commerce, pour soulager de son côté le budget de l’Etat. Priorité des priorités dans ce contexte, la consommation en blé tendre, un produit où la Tunisie importe 85 % de ses besoins. Un produit où la Tunisie consomme 7 millions de quintaux pour les besoins du pain compensé et 1,4 millions de farine de qualité supérieure pour les besoins des pâtissiers et autres. Après large enquête, le ministère se rend compte qu’une grande partie de la farine pour pain compensé, est détournée pour les besoins des pâtissiers. En étroite collaboration avec la profession, elle instaure une nouvelle carte d’approvisionnement de cette farine pour les 2239 boulangeries en exercice. Le ministère a mis aussi le «back-office», logistique et software, pour suivre l’utilisation de cette farine, pour éviter ses utilisations, comme pour l’hôtellerie qui utilise beaucoup le pain précuit et dans les pâtisserie et réduire ainsi les charges de cette compensation, tout en ciblant mieux le bénéfice de cette subvention qui est de 40 millimes par personne pour la baguette et de 177 millimes par personne pour le gros pain. En matière de blé dur, il s’agira comme l’avait dit le ministre devant les Conseillers, de diversifier l’offre pour les pâtes alimentaires et de libéraliser l’importation de cette pâte, tout en maintenant vigilante l’action de contrôle sur les circuits de distribution.Cette action globale de reconstruction et de reconstitution de la CGC pour lui assurer un équilibre tenable par le budget, a déjà donné ses fruits pour d’autres produits. Le lait est ainsi déjà en-dehors du giron de la CGC et l’huile végétale ne tardera pas à le faire. |
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El_Manchou Homo Genius
Nombre de messages : 4435 Localisation : Damous el Hajja Emploi : Chasser le 5wenji et la voilée Date d'inscription : 29/07/2007
| Sujet: Re: on parle de restructuration de la CGC 3/6/2008, 13:53 | |
| vu toutes les boulangeries à 9nannou land, qui font des pains spéciaux à 5dinars avec de la farine subventionnée.... | |
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Che_Guevara Homo Habilis
Nombre de messages : 367 Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: on parle de restructuration de la CGC 3/6/2008, 15:31 | |
| je peux dire que le gouvernement tunisien, a adopté des bonnes mesures par rapport aux autres pays de la region. Ces mesures commencent a donné ces fruits, dans mon entourage par exemple les gens commencent a donner d'importance aux denrées alimentaires et ils ont arreté de gaspiller le pain par ou le couscous. Seul un point noir reste, c'est les restaurants qui gaspillent des quantités enormes de pain, et je crois que le gouvernement doit intervenir dans ce secteur afin de diminuer le gaspillage. | |
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El_Manchou Homo Genius
Nombre de messages : 4435 Localisation : Damous el Hajja Emploi : Chasser le 5wenji et la voilée Date d'inscription : 29/07/2007
| Sujet: Re: on parle de restructuration de la CGC 3/6/2008, 15:50 | |
| à une époque, donner du pain frais à manger aux animaux coûtait moins cher que leur donner de l'herbe ou du foin. il faut arrêter le gaspillage. | |
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| Sujet: Re: on parle de restructuration de la CGC | |
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