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| Insécurité alimentaire dans le monde | |
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+10balthazar artistou Holy Trousers El_Manchou OverDrive Exupérence Max glro Kouta Phidias 14 participants | |
Auteur | Message |
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Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Insécurité alimentaire dans le monde 12/4/2008, 19:06 | |
| un rapport très inquiétant de l'ONU sur l'état de l'accès à la nourriture dans le monde prévoit de plus en plus d'individus en grandes difficultés et d'émeutes de la faim à venir (comme récement en Egypte). Extrait : - Citation :
- Cela "signifie que 1,2 milliard d'êtres humains pourraient avoir chroniquement faim d'ici à 2025 ; 600 millions de plus que précédemment anticipé", prévient le document. Parmi les pays en première ligne : l'Erythrée, la Sierra Leone, Madagascar, Haïti, la Géorgie, le Burundi ou le Zimbabwe.
Le pire est envisagée et la hausse des prix partout constatée renforce la situation de crise. - Spoiler:
Emeutes de la faim : un défi inédit pour l'ONU LE MONDE | 12.04.08 | 14h00 • Mis à jour le 12.04.08 | 15h22 AP/B.K.Bangash Une Pakistanaise d'Islamabad en pleurs après avoir évoqué une récente flambée des prix qui ne lui permet plus de subvenir aux besoins de sa famille. NEW YORK (Nations unies) CORRESPONDANT
Confrontée à la flambée mondiale du coût de la nourriture, l'ONU se prépare au pire. "Une des inquiétudes majeures est la possibilité que l'ensemble du système d'aide alimentaire d'urgence soit incapable de faire face", prévient une note interne de l'ONU dont Le Monde a obtenu une copie. Elle recommande la mise sur pied de "plans d'urgence spécifiques pour répondre aux besoins des populations urbaines", jusque-là peu touchées par la malnutrition.
D'après ce document de travail, la hausse des prix, qui pourrait se révéler non pas passagère mais "structurelle", risque de plonger dans l'"insécurité alimentaire" des millions de personnes. Et la communauté humanitaire manquera de moyens et d'expertise pour leur porter secours.
Selon le "mémo" de neuf pages produit par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), l'ONU devra répondre aux besoins de "nouveaux groupes de population" à un moment où il y aura "moins de nourriture à distribuer". Pour cause d'augmentation des prix des aliments et de l'énergie, les agences humanitaires reçoivent moins de dons en nature et doivent dépenser plus pour acheter de la nourriture et la distribuer.
Parmi les défis qui attendent l'ONU et qui ne doivent pas être sous-estimés, figure aussi le durcissement de crises locales causé par des "émeutes de la faim", comme celles qui ont secoué l'Egypte, la Mauritanie, le Mexique, le Maroc, la Bolivie, le Pakistan, l'Indonésie, la Malaisie...
Ces troubles pourraient imposer "des interventions humanitaires hautement délicates" notamment en termes "de ciblage et de distribution", dans des périodes d'agitation et d'instabilité.
La réflexion onusienne s'appuie notamment sur des données du Fonds international de développement agricole (FIDA), une agence de l'ONU selon laquelle, pour chaque augmentation de 1 % du prix des denrées de base, 16 millions de personnes supplémentaires sont plongées dans l'insécurité alimentaire. Cela "signifie que 1,2 milliard d'êtres humains pourraient avoir chroniquement faim d'ici à 2025 ; 600 millions de plus que précédemment anticipé", prévient le document. Parmi les pays en première ligne : l'Erythrée, la Sierra Leone, Madagascar, Haïti, la Géorgie, le Burundi ou le Zimbabwe.
Selon cette analyse, bien que la flambée des prix alimentaires soit en partie due à des facteurs temporaires, la concomitance de "prix records de la nourriture" et de "productions agricoles record" est "une indication forte" que les prix resteront durablement élevés. D'autant plus que les facteurs de long terme, tels que l'augmentation de la population mondiale, la richesse croissante de pays tels que l'Inde, la Chine ou le Brésil (où l'on consomme plus de viande, et donc de grains pour le bétail), ainsi que la pénurie des ressources naturelles suggèrent "la possibilité d'un changement structurel, plutôt que simplement cyclique".
Bien que les groupes les plus vulnérables se trouvent traditionnellement dans des zones rurales, la nouvelle crise risque, selon l'OCHA, "d'avoir un impact important sur les pauvres en milieu urbain".
Le phénomène a commencé au Pakistan, où plus d'un tiers des 56 millions de citadins sont considérés comme vivant dans une situation "d'insécurité alimentaire". Selon la note, le défi, pour les organisations d'aide alimentaire, sera de s'adapter à "la nature mouvante des mécanismes de débrouille en milieu urbain", alors qu'elles n'ont qu'une "expérience limitée" dans cet environnement.
Pour faire face, l'ONU devra aussi, selon l'étude de l'OCHA, envisager "des interventions alternatives", telles que la distribution d'argent liquide, de bons alimentaires, ou la mise en place de "filets de secours sociaux".
Le déblocage de fonds d'urgence pour l'achat de bétail, de semences ou d'outils agricoles pourrait aussi se révéler indispensable. Mais les Nations unies disposent d'une expertise toute relative dans ces domaines, ce qui est, selon la note, une "source de vulnérabilité majeure".
Jusqu'à présent, les modèles d'analyse de l'ONU se sont rarement appliqués à "des situations où il y a de la nourriture, mais où les gens n'ont pas de quoi se la payer", relève le document. Le bureau de la coordination de l'aide humanitaire envisage donc d'encourager l'étude des effets du fonctionnement des marchés mondiaux sur la malnutrition.
L'ONU pourrait par ailleurs aider les gouvernements touchés à trouver "les bonnes réponses". Cela pourrait passer par l'adoption d'une posture claire sur la question de la reconversion de terres agricoles pour produire des biocarburants. Cette tendance nouvelle a été qualifiée de "crime contre l'humanité", en octobre 2007, par Jean Ziegler, alors rapporteur des Nations unies sur le droit à l'alimentation, mais ni l'ONU ni ses agences humanitaires ou environnementales n'ont adopté de position définitive sur la question.
Philippe Bolopion
Famine, inégalités, violences, ... ... pas bien beau ce Monde là ! | |
| | | Kouta Homo Habilis
Nombre de messages : 464 Localisation : Paris Date d'inscription : 12/09/2007
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 12/4/2008, 20:17 | |
| Le début des conséquences ravageuses de la vague des "bio-carburants" ... | |
| | | Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 12/4/2008, 20:32 | |
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| | | glro Australopithecus
Nombre de messages : 79 Date d'inscription : 01/03/2008
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 13/4/2008, 00:18 | |
| - Kouta a écrit:
- Le début des conséquences ravageuses de la vague des "bio-carburants" ...
oui, pas seulement; pourquoi certains pays ont besoin d'autres pour leur donner a manger? Quand il y avait des excedents de production en Europe, on les refilait "aux pays pauvres", quasi gratuitement, et ca a tué la production locale; maintenant que les excedents seraient necessaires pour faire du carburant, qu'est-c que "les pauvres" vont manger...? Les bio carburants revelent un probleme qui existe depuis tres longtemps, je crois: l'incapacité de certains pays a se gerer, a se defendre. | |
| | | Max Maitre du Monde
Nombre de messages : 6294 Age : 104 Date d'inscription : 30/06/2007
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 15/4/2008, 19:14 | |
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| | | Exupérence Homo Genius
Nombre de messages : 2119 Date d'inscription : 03/07/2007
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 15/4/2008, 19:27 | |
| à propos de biocarburants ... - Spoiler:
Les biocarburants, "un crime contre l'humanité" d'après le rapporteur de l'Onu
2008-04-14
BERLIN (Source vérifiée)
La production massive de biocarburants est aujourd'hui "un crime contre l'humanité" du fait de son impact sur l'envolée des prix alimentaires mondiaux, a estimé Jean Ziegler, rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l'alimentation à la radio allemande.
"La fabrication de biocarburants est aujourd'hui un crime contre l'humanité", a-t-il lancé sur les ondes du Bayerischer Rundfunk.
M. Ziegler a appelé le Fonds monétaire international (FMI) à changer sa politique de subventions agricoles et à cesser de soutenir exclusivement des projets visant la réduction des dettes. L'agriculture, estime-t-il, doit être subventionnée dans des secteurs où elle assure la survie des populations.
Il a également critiqué l'Union européenne pour sa politique de subventions, l'accusant de dumping agricole en Afrique.
"L'UE finance l'exportation d'excédents alimentaires européens en Afrique (...) où ils sont proposés à la moitié ou un tiers du prix. Cela ruine totalement l'agriculture africaine", a-t-il déploré.
"En outre, la spéculation boursière internationale sur les matières premières alimentaires doit cesser", a-t-il dit.
Dans un entretien au journal français Libération, M. Ziegler a averti que le monde se dirigeait "vers une très longue période d'émeutes" et de conflits liés à la hausse des prix et à la pénurie des denrées alimentaires.
De son côté, le patron de l'organisme allemand de protection des consommateurs Foodwatch, Thilo Bode, s'est aussi insurgé contre la "politique commerciale meurtrière des pays industriels".
"Nous avons besoin d'une autre politique énergétique. Il n'est pas possible que nous remplissions nos réservoirs aux dépens des affamés", a-t-il dit à la télévision publique allemande ZDF.
Réagissant aux appels de mobilisation actuelle contre la faim, le ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück a affirmé à la radio publique allemande que "l'Allemagne ne se dérobera pas à une telle action".
L'envolée des prix des denrées alimentaires et de l'énergie a provoqué la semaine dernière des émeutes en Haïti et en Egypte ainsi qu'une grève générale au Burkina Faso.
je l'ai senti dés le début que cette idée ne sentait pas bon ... | |
| | | glro Australopithecus
Nombre de messages : 79 Date d'inscription : 01/03/2008
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 16/4/2008, 00:14 | |
| - Lady Godiva a écrit:
- à propos de biocarburants ...
[spoiler]Les biocarburants, "un crime contre l'humanité" d'après le rapporteur de l'Onu
2008-04-14
je l'ai senti dés le début que cette idée ne sentait pas bon ... Les causes sont multiples, on retient la plus facile, c'est encore la faute des mechants europeens... Mais il y a aussi: > la speculation sur les matieres premieres (et la, je ne comprends pourquoi on laisse faire....) > le developpement d'une classe moyenne dans les pays a forte croissance economique; et quand les gens commencent a avoir un peu d'argent, ils veulent manger de la VIANDE. Et pour nourrir les animaux, il faut des cereales (autant en moins pour les gens...) Cette 3eme cause, on n'en parle pas beaucoup; elle n'est pas politiquement correcte | |
| | | Max Maitre du Monde
Nombre de messages : 6294 Age : 104 Date d'inscription : 30/06/2007
| | | | OverDrive homulus magnus celer
Nombre de messages : 2123 Age : 49 Date d'inscription : 02/07/2007
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 16/4/2008, 09:54 | |
| Le dumping des produits agricoles européens subventionnés est connu. Généralement on a l'impression que les pays industrialisés prennent d'une main ce qu'ils donnent de l'autre. On voudrait être philanthropes et penser au bien de l'humanité mais la logique mercantile l'emporte toujours, ça aussi c'est structurel. Même les aides sont un marché qui intéresse des entreprises qui encourage les exportations avec les aides en natures qui se payent sur des années.
On ne peut pas prendre un maillon de la chaine et lui coller la faute de tous les dysfonctionnements. Il faudrait des solutions politiques et c'est difficile car un système même s'il provoque beaucoup d'inégalités et de souffrance profite à des gens. La transition vers une autre configuration risque d'éclabousser des intérêts bien établies. Donc tout le monde appelle le changement mais personne ne veut faire des concessions et voudrait que la faute soit à l'autre qui doit payer de sa poche.
Le problème n'est pas les biocarburants ou les brésiliens qui devraient manger moins de viande. Il faudrait que le système qui produit des inégalités dans les pays industrialisés ne soit pas transposé à l'échelle mondiale. En Italie, tout le sud est resté dans le tiers monde. | |
| | | El_Manchou Homo Genius
Nombre de messages : 4435 Localisation : Damous el Hajja Emploi : Chasser le 5wenji et la voilée Date d'inscription : 29/07/2007
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 16/4/2008, 11:31 | |
| les vraies causes de la famine en afrique sont : - les dictateurs qui pompent toutes les richesses du pays - les gens font des dizaines d'enfants alors qu'ils n'ont pas de quoi les nourrir | |
| | | OverDrive homulus magnus celer
Nombre de messages : 2123 Age : 49 Date d'inscription : 02/07/2007
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 16/4/2008, 11:40 | |
| - El_Manchou a écrit:
- les vraies causes de la famine en afrique sont :
- les dictateurs qui pompent toutes les richesses du pays - les gens font des dizaines d'enfants alors qu'ils n'ont pas de quoi les nourrir Pas juste qu'ils pompent, s'ils pompaient et laisser le monde se démerder ça avancerait malgré tout. Le pire est qu'ils empêchent les gens d'investir et de produire avec l'injustice et l'arbitraire. Le clientélisme et le sape systématique des vrais entrepreneurs et forces vives. | |
| | | glro Australopithecus
Nombre de messages : 79 Date d'inscription : 01/03/2008
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 16/4/2008, 23:50 | |
| - OverDrive a écrit:
- Le dumping des produits agricoles européens subventionnés est connu..
voila, c'est ce que je dis: > quand les europeens donnent leur surplus alimentaires, ce qui en detruit les filieres de production locale, on les accuse > et quans ils arretent de le faire, parce qu'ils en ont besoin pour faire du carburant, on les accuse encore... c'est pas tres logique tout ca... | |
| | | Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 22/4/2008, 21:27 | |
| Un article intéressant qui propose une synthèse. - Citation :
- L'agriculture, richesse des nations
LE MONDE | 22.04.08 | 13h49 • Mis à jour le 22.04.08 | 13h49
L'économie mondialisée est fertile en surprises. Alors que la crise financière née à l'été 2007 se transforme en un effondrement du crédit, prend corps un choc alimentaire. Les prix agricoles ont connu une hausse moyenne de 35 % en un an, qui atteint 120 % pour les céréales et 80 % pour le riz. Avec deux conséquences. D'un côté, des émeutes de la faim sur tous les continents - de Haïti aux Philippines en passant par la Côte d'Ivoire et le Sénégal, le Maroc et l'Egypte, le Yémen et l'Ethiopie, la Thaïlande et l'Indonésie - et une situation d'urgence qui touche 100 millions de personnes. De l'autre, la remontée de barrières protectionnistes sous la forme de quotas ou de taxes d'exportation en Argentine, en Ukraine, en Egypte, en Inde ou au Vietnam. La planète redécouvre brutalement que l'agriculture reste un secteur stratégique. Pourtant, le simple rappel que l'économie moderne est née de l'agriculture, à travers la première modélisation des échanges effectuée par François Quesnay et les physiocrates, aurait dû mettre en garde contre le désintérêt envers le marché des biens agricoles, tant dans les pays développés que dans les stratégies de développement.
Plusieurs raisons convergent pour expliquer l'explosion des prix agricoles. La plus régulièrement avancée est conjoncturelle : il s'agit du déplacement des fonds spéculatifs des marchés financiers et de l'immobilier vers les matières premières. Les autres sont structurelles et donc durables. La population mondiale croît (9 milliards d'hommes en 2050) et s'enrichit, notamment dans les pays émergents où la consommation alimentaire se diversifie. Dans le même temps, l'industrialisation et l'urbanisation entraînent une diminution des terres cultivables (- 3 % par an en Chine). Les investissements - donc la productivité - ont été insuffisants au cours du long cycle de baisse des prix relatifs. Le réchauffement climatique aggrave les sécheresses, voire la désertification (en Afrique, mais aussi en Australie, qui voit s'effondrer sa production de céréales et de riz), tandis que se multiplient les catastrophes naturelles.
Enfin, les politiques publiques ont aggravé la pénurie : depuis 1992, 10 % des surfaces ont été mises en jachère dans l'Union européenne. Plus de 100 millions de tonnes de céréales ont été dévolues à l'essor des biocarburants. Et les politiques de développement ont sacrifié le secteur agricole au profit de l'industrie et des services.
Seule une nouvelle révolution verte peut nourrir 9 milliards d'hommes en assurant un revenu décent aux agriculteurs - qui représentent les trois quarts des pauvres - et en évoluant vers des pratiques plus respectueuses de l'environnement. Il est d'autant plus important de ne pas se tromper sur ses principes.
Les marchés ne s'autorégulent pas plus en matière agricole qu'en matière financière, et l'intervention des pouvoirs publics est légitime pour répondre aux situations d'urgence, fixer des normes, réguler la concurrence. Mais l'agriculture relève clairement du marché. Et la solution de la crise alimentaire doit être pensée en termes de production, d'investissement, d'innovation, non pas de protectionnisme, de subvention, de contrôle des stocks et des prix. Ce pour trois raisons : les prix de marché sont la meilleure manière d'augmenter l'offre, de lutter contre la pauvreté et d'enrayer l'exode rural. Le protectionnisme agricole paupérise les consommateurs tout en bridant la production et les gains de productivité. Enfin, les barrières aux échanges, du fait de l'étroitesse des échanges internationaux (17,2 % des productions de blé, 12,5 % de maïs et 7 % de riz), renforcent les pénuries et la hausse artificielle des prix.
L'Europe est en première ligne dans cette crise. Malthusianisme, subvention et protection sont en effet les trois mamelles de son agriculture. A l'heure du bilan de santé de la politique agricole commune (PAC), il est urgent de remettre en culture les 3,5 millions d'hectares gelés, de repenser l'agriculture en termes de production économique et non d'entretien des paysages, de démanteler les subventions à l'exportation qui créent des distorsions considérables au détriment des pays émergents. Un renforcement de la préférence communautaire n'a pas de sens au moment où les prix de marché sont au plus haut. En revanche, une réelle priorité devrait s'attacher à l'harmonisation des normes - sanitaires notamment - au sein du grand marché.
La France a tout à gagner à la réhabilitation de la dimension économique de l'agriculture et à son insertion dans le marché mondial. Elle dispose d'atouts décisifs. Alors même que ses parts de marché à l'exportation ne cessent de se dégrader, que son industrie décline en raison d'un positionnement défectueux, que son commerce extérieur accumule les déficits (40 milliards d'euros), elle a dégagé un excédent agroalimentaire de 9,1 milliards d'euros en 2007. Au point que l'agriculture s'affirme pour l'heure comme le premier avantage comparatif du pays. D'où l'importance de faire le choix de l'ouverture et de l'innovation. Cela passe par la réglementation mais non par l'interdiction de fait des OGM, sauf à bloquer la recherche biovégétale et à provoquer le déclassement à terme des pôles d'excellence agroalimentaires français. Il n'existe pas d'activité condamnée en agriculture, mais seulement des modèles, des technologies, des organisations ou des pratiques périmés. La France ne doit pas rater la révolution agricole du XXIe siècle.
Nicolas Baverez est économiste et historien. | |
| | | Holy Trousers Homo Pacificus
Nombre de messages : 2545 Age : 37 Date d'inscription : 28/03/2008
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 23/4/2008, 03:09 | |
| - glro a écrit:
- OverDrive a écrit:
- Le dumping des produits agricoles européens subventionnés est connu..
voila, c'est ce que je dis: > quand les europeens donnent leur surplus alimentaires, ce qui en detruit les filieres de production locale, on les accuse > et quans ils arretent de le faire, parce qu'ils en ont besoin pour faire du carburant, on les accuse encore...
c'est pas tres logique tout ca... Parceque tu dois comprendre une chose, que les pays sous developpés n'avaient jamais eu de problemes avec la nourriture, jusqu'a ce que viennent les mechants europeens, colonialisent le monde, creent des conflits ethniques, redessinent les carte geo-politiques, pillent les ressources, s'enrechissent, developpent leur technologies, s'enrechissent encore plus, pillent encore plus, fassent retrait, reparcellent le monde, laissent les peuples egares, appauvris et gouvernés par des regimes totalitaires soutenus par les marchands d'armes et les gouvernements europeens et maintenant ils nous disent que le tiers monde doit s'occuper de sa nourriture. Ils sont les responsables pour cette misere qui devaste le monde ... tout a commence avec les missionnaires, continué avec la colonialisation et maintenant empire avec la mondialisation. Les pauvres europeens | |
| | | Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 23/4/2008, 10:19 | |
| - Holy Trousers a écrit:
- Parceque tu dois comprendre une chose, que les pays sous developpés n'avaient jamais eu de problemes avec la nourriture, jusqu'a ce que viennent les mechants europeens, colonialisent le monde, creent des conflits ethniques, redessinent les carte geo-politiques, pillent les ressources, s'enrechissent, developpent leur technologies, s'enrechissent encore plus, pillent encore plus, fassent retrait, reparcellent le monde, laissent les peuples egares, appauvris et gouvernés par des regimes totalitaires soutenus par les marchands d'armes et les gouvernements europeens et maintenant ils nous disent que le tiers monde doit s'occuper de sa nourriture.
Ils sont les responsables pour cette misere qui devaste le monde ... tout a commence avec les missionnaires, continué avec la colonialisation et maintenant empire avec la mondialisation. Les pauvres europeens c'est bien résumé Et je partage cette synthèse. L'impérialisme occidentale, depuis l'empire romain, hégémonisme toujours bien vivant, vois le monde comme une carte de ressources et matières premières pour alimenter son mode de vie. Quand bien même des organismes régulateurs sont institutiuonnalisées, des discours déculpabilisant prononcés, la ligne directrice reste la même. | |
| | | Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 23/4/2008, 21:43 | |
| une carte du monde qui en indique les points chauds :
http://www.lemonde.fr/web/infog/0,47-0@2-3220,54-1035456@51-1031034,0.html | |
| | | Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 24/4/2008, 18:57 | |
| - Citation :
- Pourquoi le PAM compare la crise alimentaire à un "tsunami silencieux"
LEMONDE.FR | 24.04.08 | 16h03 • Mis à jour le 24.04.08 | 17h12 Tamara Kummer est porte-parole en France du Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) .
Josette Sheeran, directrice exécutive du PAM, a évoqué mardi 22 avril au sommet sur les prix alimentaires organisé à Londres un "tsunami silencieux" de la faim. Quel est le sens de cette formule ?
Tamara Kummer : Cette expression de "tsunami silencieux" porte à la fois l'idée de l'urgence de la situation alimentaire mondiale, des graves conséquences à long terme sur le développement et d'appel à un mouvement de solidarité internationale.
En effet, aux 854 millions de personnes souffrant de la faim que comptait le FAO en 2007, s'ajoutent les 100 millions de personnes en Afrique, en Asie du Sud-Est et en Amérique latine qui, au cours des six derniers mois d'inflation des cours agricoles, ont basculé dans la précarité. A la situation d'urgence qui se manifeste par les émeutes de la faim s'ajoutent des effets "silencieux" sur le développement à long terme. Par "tsunami", on entend une vague d'effets domino que la malnutrition entraîne. Notre intention est d'obtenir une réponse de solidarité internationale à cette crise mondiale à l'instar du tsunami de 2004. | |
| | | Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 3/5/2008, 17:37 | |
| Les pays développés doivent en finir avec leur mode de vie trop couteux en énergie et déséquilibrant pour l'Economie mondiale. Les aides financières doivent d"abord aller vers les agricultures des pays en développement, et non ceux des occidentaux. Les crises alimentaires sont issues des excès occidentaux pour alimenter un mode de vie toujours plus gourmand. - Spoiler:
Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à l'alimentation M. de Schutter prédit "la fin de la nourriture à bas prix" LE MONDE | 02.05.08 | 13h45 • Mis à jour le 02.05.08 | 13h54 NEW YORK (Nations unies) CORRESPONDANT
La communauté internationale a été prise de court par les émeutes de la faim de façon "inexcusable", estime Olivier de Schutter dans un entretien au Monde. Ce professeur de droit belge, secrétaire général depuis 2004 de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme a été nommé, le 26 mars, rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l'alimentation par le Conseil des droits de l'homme, basé à Genève.
Quelle sera votre première initiative pour faire face à la crise alimentaire ? Je vais recourir à "l'option nucléaire", en demandant une session spéciale du Conseil des droits de l'homme. Symboliquement, il s'agit de mettre les droits économiques et sociaux à égalité avec les droits civils et politiques, invoqués pour saisir le Conseil sur la situation au Darfour, en Birmanie, ou dans les territoires palestiniens. Le Conseil ne peut rester silencieux. J'espère qu'il trouvera sur ce dossier l'unité qui fait défaut ailleurs.
La communauté internationale a-t-elle été prise de court par les émeutes de la faim ? Oui, et c'est inexcusable. Beaucoup criaient dans le désert depuis des années pour qu'on soutienne l'agriculture dans les pays en développement. Rien n'a été fait contre la spéculation sur les matières premières, prévisible, depuis qu'avec la chute de la bourse, les investisseurs se repliaient sur ces marchés. On paye vingt années d'erreurs. Avec l'augmentation de la demande alimentaire, l'offre ne suit plus. L'agriculture industrielle, fondée sur des intrants coûteux, montre ses limites.
Faut-il blâmer les institutions financières internationales ? Oui. Pendant vingt ans, elles ont gravement sous-estimé la nécessité d'investir dans l'agriculture - la Banque mondiale l'a reconnu fin 2007. Et les plans d'ajustement structurel du Fonds monétaire international ont poussé les pays les plus endettés, notamment dans l'Afrique subsaharienne, à développer des cultures d'exportation et à importer la nourriture qu'ils consommaient. Cette libéralisation les a rendus vulnérables à la volatilité des prix.
L'ampleur de la crise vous a surpris ? Le plus étonnant est la rapidité de son explosion. Il a manqué une réaction coordonnée des Etats. Lorsque l'Indonésie ou l'Inde imposent des restrictions à l'exportation, cela fait monter les prix sur les marchés internationaux, et il est plus difficile pour les Philippines d'acheter le riz dont elles ont besoin. Ces réactions désordonnées se contredisent. Le danger serait de mettre des pansements, en distribuant de l'aide alimentaire, sans travailler aux causes profondes derrière les réactions de panique des Etats.
Le pire est-il passé ? La crise va durer jusqu'aux récoltes du début de l'automne, qui, si elles sont bonnes, vont diminuer la tension sur les marchés. Le thermomètre va baisser, mais la maladie reste. C'est un rappel à l'ordre. L'ère de la nourriture bon marché est derrière nous. Les acteurs internationaux sont mobilisés et je pense qu'on parviendra à éviter la famine. Mais la malnutrition, qui a un impact considérable sur le développement des enfants, est à redouter. Les pauvres en milieu urbain et les populations des pays importateurs de nourriture seront les plus touchés.
Pensez-vous que le développement des agrocarburants, accusés de faire monter les prix, doive faire l'objet d'un moratoire. Au sens juridique, non. Je suis d'accord avec sa dénonciation, avec des précisions. Il faut reconnaître le droit des pays à se développer. Le poids des bioéthanols au Brésil est tel que je n'imagine pas de retour en arrière. Certains agrocarburants de la première génération sont peut-être prometteurs : des plantes comme le jatropha, ou certaines variétés de sorgho, poussent sur des terres peu fertiles. Mais les objectifs ambitieux en matière de production de biocarburants que se sont fixés les Etats-Unis et l'Union européenne sont irresponsables. La production de colza, l'huile de palme, qui détruit les forêts en Indonésie, l'utilisation d'un quart de la récolte de maïs aux Etats-Unis, c'est un scandale, qui sert uniquement les intérêts d'un petit lobby, avec l'argent du contribuable. J'appelle au gel de tout investissement dans ce secteur.
Qu'en est-il des carburants de la deuxième génération, produits à partir de déchets agricoles ? Ils ne sont pas une panacée, dans la mesure où ils consomment encore plus d'eau que ceux de la première génération. Etudions-les, mais ne nous voilons pas la face : il faut consommer moins d'énergie, utiliser moins d'automobiles, et ne pas se faire d'illusion sur la capacité des nouvelles technologies à nous permettre de poursuivre notre mode de vie occidental.
Le marché alimentaire va s'autoréguler ? La "main invisible " n'est pas la solution, c'est le problème. J'étudie des mécanismes de taxation des mouvements spéculatifs, que l'Inde songe à mettre en place. Dans le domaine agricole, l'offre est relativement inélastique et les terres arables ne sont pas extensibles à l'infini. Par ailleurs, un petit nombre d'entreprises, Monsanto, Dow Chemicals, Mosaic, détiennent les brevets sur des semences, des pesticides, des engrais, qu'elles peuvent vendre à des prix élevés pour les petits producteurs. Il faut réfléchir à une modification des règles de la propriété intellectuelle de ces entreprises, dont les profits explosent.
Les pays riches doivent-ils mettre fin aux subventions agricoles ? Je suis pour une suppression graduelle. L'OCDE paye chaque année à ses agriculteurs 350 milliards de dollars, contre un milliard d'aide à l'agriculture pour les pays en développement. C'est une honte. Mais si on supprime les subventions immédiatement, les pays en développement, qui importent ces produits, devront les payer plus cher.
Avant, les Etats-Unis et l'UE déversaient l'aide alimentaire quand il y avait des surplus. Les prix baissaient mettant en difficulté les producteurs locaux. Il faut au contraire les encourager à produire , acheter leurs produits sur les marchés locaux et les donner aux plus pauvres. Au lieu des cargos de blé qui traversent l'Atlantique, il faut une aide financière.
Propos recueillis par Philippe Bolopion Article paru dans l'édition du 03.05.08.
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| | | El_Manchou Homo Genius
Nombre de messages : 4435 Localisation : Damous el Hajja Emploi : Chasser le 5wenji et la voilée Date d'inscription : 29/07/2007
| Sujet: Mascarade de la FAO 4/6/2008, 11:11 | |
| Cette semaine se tient à Rome une conférence sur la famine, la hausse des prix.....et pour pester contre "les méchants spéculateurs" et "demander de l'aide".... bref un sommet de la mendicité. Sauf que, sauf que j'ai plusieurs remarques sur le sujet : - ce sommet a sans doute coûté en hôtel 5*, en expert rémunérés 1000euros/jour, en jet privé, en billet business classe et call girl, plus qu'il ne faut pour nourrir le Bangladesh pendant 1 mois - les "dirigeants" des pays du tiers monde sont eux-mêmes la cause de la pauvreté de leur pays, en volant tout l'argent du pays et de l'aide internationale, et osent venir encore réclamer des sous, pour nourrir les 36 femmes et 50 gosses et leurs palais en marbre..... - la vraie question pour l'Afrique et qui n'est jamais posée : comment est ce qu'on laisse des gens qui crèvent de faim faire encore et encore plus de gamins. Il faudrait voir aussi les politiques de contraceptions locales. | |
| | | OverDrive homulus magnus celer
Nombre de messages : 2123 Age : 49 Date d'inscription : 02/07/2007
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 4/6/2008, 12:18 | |
| L'humanitaire et l'aide au développement sont un business comme un autre, c'est ce qu'on ne veut pas voir. Dans le monde où nous vivons et c'est valable pour tout le monde il ne y'à que nos intérêts (généralement l'argent) qui font que les gens se lèvent le matin. On a beau tourner le raisonnement dans tous les sens, on consacre 90% de nos énergies à ce qui va nous profiter, en argent, en "expérience", dans le CV, pour pavaner... et on laisse les bons sentiments pour la planète, les pauvres, le bien général, l'abbé pierre (allah yar7mou). Comme aux USA des gens sont payés pour faire du lobbying au près des élus alors que de l'autre côté des bénévoles qui font bien s'ils suivent les infos. Ce n'est la faute à personne, c'est le système qui veut ainsi. C'est une question d'allocation de ressources et il ne y'a pas de position "morale" à soutenir car beaucoup de ceux qui appellent à "moraliser le commerce" sont plus pourris. Il ne y'a pas les bons d'un côté et les méchants de l'autre au mieux il y'a quelque chose comme "les règles du jeu" si jamais.
La logique de l'intérêt immédiat, restreint l'emporte car ils mettent les ressources qu'il faut et ils engagent des experts pour faire pencher la balance en leur faveur. Ce ne sont pas souvent les "méchants capitalistes", les marins pêcheurs pour les quotas de pêche, les agriculteurs pour les critères d'attribution des subvention. La logique corporatiste où chaque groupe ou corporation professionnelle défend ses intérêts et bloque toute réforme ambitieuse qui mettrait en question ses acquis.
Les dirigeants corrompus africains qui font de la misère leur fond de commerce. Des pays industrialisé qui se servent des pays en voie de développement pour leur vendre à crédit des biens et des services, qui font du protectionnisme, qui subventionnent à l'exportation leurs produits agricoles.
La seule logique qui tient est que les ressources pécuniaires et mentales servent l'intérêt immédiat de chacun. Donc tant que le fils de X ou de Y n'a pas attrapé le cancer les investissements en recherche iront à la nouvelle génération de jacouzi. | |
| | | El_Manchou Homo Genius
Nombre de messages : 4435 Localisation : Damous el Hajja Emploi : Chasser le 5wenji et la voilée Date d'inscription : 29/07/2007
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 4/6/2008, 13:12 | |
| oui mais les gens pauvres illetrés qui subissent la famine, mais qui continuent à avoir des gosses, contribuent aussi à la mort de l'afrique. | |
| | | OverDrive homulus magnus celer
Nombre de messages : 2123 Age : 49 Date d'inscription : 02/07/2007
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 4/6/2008, 14:10 | |
| - El_Manchou a écrit:
- oui mais les gens pauvres illetrés qui subissent la famine, mais qui continuent à avoir des gosses, contribuent aussi à la mort de l'afrique.
des projections affirment que le maximum pour la population mondiale sera atteint aux environs de l'année 2025 et puis la tendance sera au vieillissement. Il est à prévoir qu'avec les changements de mode de vie d'autres pays entre autres la Tunisie seront amené à encourager les naissances pour que la base de la pyramide des populations puisse soutenir le sommet. | |
| | | El_Manchou Homo Genius
Nombre de messages : 4435 Localisation : Damous el Hajja Emploi : Chasser le 5wenji et la voilée Date d'inscription : 29/07/2007
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 4/6/2008, 15:12 | |
| en Tunisie nous avons le problème que l'europe a connu il y a 10 ans : perte de natalité, dû aux incertitutes qui font que l'age du mariage recule..... pas mal d'écoles primaires ont fermé ces temps-ci en Tunisie | |
| | | artistou Homo Habilis
Nombre de messages : 240 Localisation : el Halfaouine Tunis (Sourret Tounès) Emploi : artiste, comedien Date d'inscription : 04/03/2008
| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde 4/6/2008, 16:10 | |
| ne t'en fais la famine et nos portes...nous allons rejoindre le cortège..avec le manque d'huile, du riz et bientot du pain car les boulangers commencent à se la menter.... | |
| | | balthazar Homo Habilis
Nombre de messages : 507 Date d'inscription : 10/07/2007
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| Sujet: Re: Insécurité alimentaire dans le monde | |
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