Turquie: le Parlement légalise le port du voile à l'université, la laicite perd du terrain

L'islamisme a la turque "dit modere" est en train de changer petit a petit les lois laiques qui ont fonde le pays ... la turquie glisse lentement mais surement vers l'islamiste radical !! les laiques ont beau protester, il arrivera un moment ou la confrontation Armee Laique et gouvernement islamiste sera plus violente ..
L'exemple Turque est loin d'etre une vitrine d'un islamisme moderne et ouvert ... il est juste plus viceux ..

Spoiler:

Raël a écrit:

L'islamisme a la turque "dit modere" est en train de changer petit a petit les lois laiques qui ont fonde le pays ... la turquie glisse lentement mais surement vers l'islamiste radical !! les laiques ont beau protester, il arrivera un moment ou la confrontation Armee Laique et gouvernement islamiste sera plus violente ..
L'exemple Turque est loin d'etre une vitrine d'un islamisme moderne et ouvert ... il est juste plus viceux ..

Spoiler:

Je sais pas, mais je pense que l'interdiction à la fac n'a pas beaucoup de sens car les femmes ont plus de "convicitons" et "croyances" que les petites filles au lycée/collége ou l'interdiction empecherai tout risque d'influence extérieure très grand pendant cet age plutot fragile...

The_Acro_bat a écrit:: Je sais pas, mais je pense que l'interdiction à la fac n'a pas beaucoup de sens car les femmes ont plus de "convicitons" et "croyances" que les petites filles au lycée/collége ou l'interdiction empecherai tout risque d'influence extérieure très grand pendant cet age plutot fragile...

Tu crois que Ataturk aurait approuve ca ???
C'est le fondement laique de la turquie qui est vise ici ... les lois laiques interdisent les signes ostentatoires religieux !! la religion reste a la porte des etablissements publiques !! c'est le fondement de la republique de turquie !!

Raël a écrit:: Tu crois que Ataturk aurait approuve ca ???
C'est le fondement laique de la turquie qui est vise ici ... les lois laiques interdisent les signes ostentatoires religieux !! la religion reste a la porte des etablissements publiques !! c'est le fondement de la republique de turquie !!

ça a été voté malheureusement... C'est le peuple qui l'aura voulu en fin de compte, perso ça me désole profendement, mais je ne peux pas être contre, j'espére qu'ils approdront des fautes des autres c'est tout...

bye bye l'europe Very Happy

En principe dans un état laïque, on ne devrait pas interdire le port du voile. Chacun est libre d'avoir la religion qu'il veut et de le montrer ou non

The_Acro_bat a écrit:

Raël a écrit:: Tu crois que Ataturk aurait approuve ca ???
C'est le fondement laique de la turquie qui est vise ici ... les lois laiques interdisent les signes ostentatoires religieux !! la religion reste a la porte des etablissements publiques !! c'est le fondement de la republique de turquie !!

ça a été voté malheureusement... C'est le peuple qui l'aura voulu en fin de compte, perso ça me désole profendement, mais je ne peux pas être contre, j'espére qu'ils approdront des fautes des autres c'est tout...

suis dacc avec T_A_b .... on s'en fou de l'avie de al mar7oum Ataturk....la majorité a choisi....les laiques doivent amelioré leur stratégie....s'il veulent gagné la prochaine election....et barré la route aux islamist....c ca la dimo-krat-cie...

Les laiques n'ont pas dit leur dernier mot ... et heureusement !!!

Citation :: Turquie: lancement d'une procédure d'interdiction contre Erdogan et l'AKP
AFP

ANKARA (AFP) - Le procureur de la Cour de cassation turque a déposé vendredi devant la Cour constitutionnelle une demande d'interdiction du parti au pouvoir pour des "activités allant à l'encontre de la laïcité" et d'interdiction d'activité politique contre le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.

Le procureur Abdurrahman Yalçinkaya a transmis à la Cour un acte d'accusation accusant le Parti de la justice et du développement (AKP) du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan d'être "devenu un foyer d'activités allant à l'encontre de la laïcité", selon l'agence de presse Anatolie.

Le vice-président du Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir en Turquie Mehmet Mir Dengir Firat a dénoncé vendredi cette demande comme une atteinte à la démocratie.

"La cible dans cette affaire n'est pas l'AKP mais la démocratie turque et le peuple peuple turc", a déclaré M. Firat lors d'une conférence de presse au siège de son parti.

Le président de la Cour constitutionnelle Hasim Kiliç a confirmé devant les micros des journalistes avoir reçu le document et indiqué que les magistrats se réuniraient lundi pour évaluer la recevabilité de la demande.

"Il y a à côté de la demande d'interdiction du parti une demande d'interdiction d'activités politiques concernant 71 personnes", a-t-il ajouté. "Les noms de Recep Tayyip Erdogan, Abdullah Gül et (de l'ancien président du Parlement) Bülent Arinç figuraient en tête de la liste."

M. Gül a été membre de l'AKP, une formation issue de la mouvance islamiste, et ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de M. Erdogan avant de démissionner l'été dernier de ces deux fonctions pour pouvoir devenir président.

La Cour constitutionnelle est habilitée à interdire les formations politiques.

La démarche du procureur intervient alors que l'AKP et un parti d'opposition ont voté au Parlement une réforme autorisant le port du voile islamique dans les universités, prohibé depuis une dizaine d'années en vertu d'une jurisprudence de la Cour constitutionnelle.

La réforme, promulguée fin février, a semé la confusion dans les universités, certains établissements acceptant l'entrée d'étudiantes voilées, d'autres annonçant qu'ils n'appliqueraient pas la réforme.

Certains recteurs ont indiqué qu'ils maintiendraient l'interdiction jusqu'à ce qu'une réglementation détaillant le code vestimentaire autorisé -et excluant les symboles les plus ostentatoires d'un islam radical, comme le tchador ou la burqa- soit adoptée.

A l'origine de la polémique, on retrouve la crainte chez les défenseurs de la laïcité -particulièrement influents au sein de l'armée, de la magistrature et de l'administration des universités- d'une islamisation rampante de la Turquie, pays à la population musulmane à plus de 99% mais au régime laïc.

L'AKP, qui se définit comme un parti "démocrate conservateur", défend la réforme au nom de la liberté de convictions religieuses et du droit à l'éducation.

Interrogé par des journalistes sur ce nouveau développement alors qu'il se trouvait à Dakar, M. Gül a appelé les Turcs à la circonspection.

"Il faut penser à ce que ces demandes relatives à un parti au pouvoir qui dispose d'une telle majorité au Parlement vont faire gagner ou vont faire perdre à la Turquie", a déclaré M. Gül, cité par Anatolie.

"Il faut très bien y réfléchir. C'est ma seule opinion", a poursuivi M. Gül, ajoutant qu'il représentait en tant que chef de l'Etat "l'union et la totalité de la Turquie".

Le principal parti d'opposition, le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) a dit espérer que cette procédure dissuaderait l'AKP de poursuivre ses attaques contre la laïcité.

"J'espère que le parti au pouvoir prendra au sérieux ce procès et réévaluera ses attitudes hostiles aux principes constitutionnels et en premier lieu à la laïcité", a déclaré Mustafa Özyürek, le vice-président du CHP.

La Cour constitutionnelle a déjà interdit pour les mêmes motifs deux partis islamistes dans les rangs desquels plusieurs cadres de l'AKP dont M. Erdogan et M. Gül ont fait leurs classes, le Parti de la prospérité (Refah) en 1998 et le Parti de la vertu (Fazilet)en 2001.

http://fr.news.yahoo.com/afp/20080314/twl-turquie-politique-religion-laicite-j-c99dde2.html

pourvu que ca passe

Homo Bannitus Nombre de messages : 100 Date d'inscription : 26/10/2007

Faut arrêter de voir le voile comme une islamisation les Turk contrairement aux Maghrebin sont bcp moins influence par la sous culture bédouine des orientaux car ils ont une identité propres à leurs pays une langues et une histoire contrairement à nos dégénérés con-patriotes du Maghreb qui parle un langues étrangères refuse de reconnaitre leurs identité berbere...

Homo Habilis Nombre de messages : 467 Age : 56 Date d'inscription : 01/08/2007

oui je suis pour cette action de justice, parce que l'AKP est entrain de donner un exemple bon pour les anti laique et mauvais pour les pro laiques.

la turquie de l'AKP doit cesser de donner un pretexte a la possibilité d'introduire les islamistes dit "moderés" dans la vie politique d'un pays.

je ne crois pas que ce soit un "pas en arriere pour la laicité" ....

Le port du voile est permis aux etudiants et non au personel a la solde de la republique laique.

Je trouve que les turques gerent toute cette histoire de voile mieux que de nombreux pays soit disant democratiques (lire france).

La liberte de culte doit etre respectee le vrai probleme c'est ce que le "hijab" vehicule comme message politique.

L'interdiction de port du voile est une discrimination vers un groupe religieux et je ne crois pas qu'on peut defendre la laicité en termes absolus.

Je crois que l'AKP a reussi a demontrer que "islamisme" et laicité dans une republique telle que la turquie est faisable. Encore faut il reussir a faire la distinction entre islamisme style AKP et islamisme style FIS.

Reste a voir dans 5-20 ans comment la turquie se porte mais je ne crois pas qu'une democratie saine et une republique laique soit en risque parceque des etudiantes "choisisent" de porter un voile .... c'est une libertée qui leur est garantie justement dans une democratie et par la republique ...

Une chose est sure : les turques sont turques avant d'etre musulmans et ca je le sais d'experience ...

de toute facons le sujet du voile est plein d'epines on ne peut pas y toucher sans je faire mal ....

La situation turque va nous permettre de voie jusqu'au la démocratie peut tenir face aux assauts des islamistes. Le voile n'est que la partie visible de l'iceberg.

Ghoul a écrit:: La situation turque va nous permettre de voie jusqu'au la démocratie peut tenir face aux assauts des islamistes. Le voile n'est que la partie visible de l'iceberg.

oui c'est ce que je me disais aussi
de part sa position géographique, historique et politique, c'est intéressant à la fois pour l'occident et l'orient d'observer de près ce qui se passe en Turquie

Homo Habilis Nombre de messages : 939 Age : 43 Date d'inscription : 12/01/2008

Je trouve intéressant que certains pensent que "ne pas porter de signes ostentoires " fait partie de laicité, n'est ce pas une adaptation française du principe de laicité, qui veut simplement dire séparer la religion de l'Etat pas séparer l'individu de ses croyances

il y a effectivement plusieurs variantes de la laïcité,
dont celle qui restreint les croyances à la sphère privée

La laicite n'est qu'une predisposition legale pour garantir la liberté du culte...

Le prosélytisme peut poser problème quand il appelle à des pratiques religieuses contraires à la constitution et à la laïcité.

Si on veut appliquer strictement la loi, on devrait pourvoir poursuivre les prédicateurs qui demandent aux femmes de se voiler pour appel à la discrimination...

La court constitutionelle Turque a apparaent annulé le permis de porter le voile an l'universtié

http://news.bbc.co.uk/2/hi/europe/7441227.stm

le jugement est maintenant contesté par les supporteurs du port du voila ...

comme koi faut faire confiance a la democratie Turque qui gere tout ca tres sainement et demontre qu'ils ont une societé civile et des institutions ki fonctionnent Smile

Homo Habilis Nombre de messages : 175 Date d'inscription : 04/05/2008

n'exagérons rien, ceci dit c'est une bonne nouvelle.

Le debat des juges turques a propos de l'interdiction du parti islamiste continue ... les tensions entre le camp laique et les barbu montent de plus en plus ..

Citation :: Turquie: 2ème jour de débats sur le sort de l'AKP, le parti au pouvoir
AFP
Par Burak AKINCI AFP - il y a 1 heure 1 minute

ANKARA (AFP) - La Cour constitutionnelle turque a entamé mardi un deuxième jour de délibérations sur une demande d'interdiction du parti au pouvoir, accusé d'activités anti-laïques, qui pourrait plonger le pays dans une crise politique majeure.
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Ce procès est le premier ouvert en Turquie contre un parti au pouvoir.

Les onze magistrats avaient débattu plus de douze heures lundi sur la demande d'interdiction du Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste).

Selon les observateurs, le fait que les magistrats aient décidé de poursuivre les débats jusqu'à tard dans la soirée laisse penser qu'un arrêt sera rendu public dans les tout prochains jours.

Les médias turcs estiment que les juges pourraient se décider d'ici vendredi soir.

Les délibérations interviennent dans une atmosphère de tensions politiques en Turquie, exacerbées par un double attentat dimanche à Istanbul qui a fait 17 morts et n'a pas été revendiqué.

La Cour européenne des droits de l'Homme, saisie d'une requête, a estimé qu'il n'y avait pas lieu de prendre une mesure d'urgence pour empêcher la dissolution du Parti de la justice et du développement (AKP) par la Cour constitutionnelle turque.

L'AKP est accusé d'être devenu le "foyer d'activités allant à l'encontre de la laïcité" et doit être interdit, estime le procureur de la Cour de cassation, à l'origine de la procédure déposée en mars.

Le tribunal pourrait accepter ou rejeter le recours, ou choisir une voie intermédiaire, privant, par exemple, l'AKP de financement public.

Mais la dissolution de la formation islamo-conservatrice est le pronostic le plus souvent avancé. En 1998 et en 2001, la Cour constitutionnelle avait déjà interdit, respectivement, les partis islamistes de la Prospérité et de la Vertu, dont est issu l'AKP, également au motif qu'ils menaient "des activités anti-laïques".

Au pouvoir depuis 2002, très largement victorieux aux législatives de 2007, l'AKP s'est attiré depuis les foudres des milieux pro-laïcs en voulant légaliser le voile islamique dans les universités, sujet hautement sensible dans ce pays majoritairement musulman, mais fondé sur une stricte laïcité.

En plus de la dissolution du parti, la justice demande aussi que 71 de ses dirigeants, dont le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et le président Abdullah Gül, soient interdits d'appartenance à un parti politique pendant cinq ans.

De l'avis général, si l'AKP venait à être dissous, des législatives anticipées devraient être organisées.

Pour les milieux libéraux, une fermeture de l'AKP, qui rejette les accusations de vouloir éroder la séparation de la religion et de l'Etat, serait anti-démocratique dans un pays qui aspire à intégrer l'Union européenne.

"Même si l'AKP a un bilan très mitigé en matière de laïcité, interdire un parti au pouvoir serait un grand coup porté à la démocratie et provoquerait des turbulences politiques", a estimé Sedat Ergin, du journal Milliyet, sur la chaîne Habertürk.

L'AKP, qui dénonce un "coup d'Etat judiciaire", a annoncé avoir mis au point des solutions de rechange, dont la possible création d'une nouvelle formation.

Selon les sondages, le parti qui succéderait ainsi à l'AKP aurait toutes les chances de remporter les élections et, de l'avis des juristes, M. Erdogan pourrait retourner au Parlement comme député indépendant.

Le chef du gouvernement s'est livré ce week-end à un exercice d'autocritique dans un entretien au quotidien Hürriyet, en admettant qu'il avait "commis des erreurs", allusion probable à l'autorisation du port du voile islamique dans les universités.

La tenue d'élections anticipées, que le parti soit ou non interdit, est de plus en plus évoquée dans les coulisses politiques. Elles pourraient avoir lieu dès l'automne.

Les tensions sont très vives entre les islamo-conservateurs et le camp laïc, mené par l'administration judiciaire et universitaire ainsi que par l'armée.

Un complot présumé nommé "Ergenekon" visant à renverser le gouvernement a provoqué l'arrestation de nombreuses personnalités pro-laïques.

Leur procès doit s'ouvrir en octobre.

LE verdict est tombe .... le parti islamiste n'est pas dissout ,mais il est soumis a des restrictions financieres en guise d'avertissement.

Citation :: La Cour constitutionnelle turque n'interdit pas le parti au pouvoir
[ 31/07/08 ] -

La Cour constitutionnelle turque a rejeté hier une demande d'interdiction du Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir depuis 2002. La Cour, dont six des onze membres ont voté l'interdiction alors qu'une majorité qualifiée de sept était requise, a toutefois décidé de priver ce parti de la moitié de son financement public, en guise d'avertissement. L'AKP était accusé par le procureur d'avoir un agenda secrètement islamique, en contradiction avec la Constitution de ce pays strictement laïque. Aucun membre de l'AKP, dont le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et plusieurs de ses ministres, ne seront interdits d'appartenance à un parti politique. Les milieux d'affaires, proches de l'AKP, ont poussé un gros « ouf » de soulagement. La Bourse d'Istanbul a salué en fin d'après-midi la rumeur selon laquelle, contrairement aux pronostics, la Cour n'interdirait pas l'AKP. Cette procédure est la première ouverte en Turquie contre un parti au pouvoir, ainsi que la seule de ce type connue dans un système démocratique. La Cour constitutionnelle n'a pas hésité à fermer 24 partis politiques, visant particulièrement les formations islamistes et pro-kurdes, depuis sa création en 1962. Le chef de la diplomatie européenne a qualifié hier la décision de la Cour de « bonne nouvelle », à l'unisson de ceux en Turquie, libéraux ou supporters de l'AKP, qui estimaient que l'interdiction d'un parti ayant obtenu 47 % des suffrages aux dernières législatives, se serait apparentée à un coup d'Etat judiciaire, incompatible avec la démarche d'adhésion d'Ankara à l'Union européenne.

http://www.lesechos.fr/info/inter/4757178.htm

» LE MARIAGE HOMOSEXUEL BIENTOT LEGALISE EN TUNISIE