The_Acro_bat Homo Addictus
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| Sujet: 40.000 ans de prison? 31/10/2007, 15:33 | |
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- Attentats du 11 mars 2004 à Madrid: le juge entame la lecture du verdict
AFP - il y a 1 heure 15 minutes MADRID (AFP) - Le juge espagnol Javier Gomez Bermudez a commencé mercredi à Madrid, peu après 10H30 GMT la lecture du verdict des attentats du 11 mars 2004 à Madrid (191 morts, 1.841 blessés), les plus meurtriers commis en Occident au nom d'al-Qaïda depuis ceux du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. Le magistrat a commencé la lecture d'un résumé du verdict, long de quelque 600 pages, sur les circonstances de l'attentat et devait indiquer plus tard les peines pour les 28 accusés, vers la fin de sa lecture.La lecture du jugement par le président du tribunal, M. Gomez Bermudez, devait initialement débuter à 11H00, mais a été reportée d'environ une demi-heure pour des raisons logistiques.Des dizaines de policiers en armes et gilets pare-balles, certains tenant des chiens en laisse, patrouillaient à l'orée d'un parc de l'ouest de la capitale, aux abords verdoyants de l'annexe de l'Audience nationale, le tribunal antiterroriste espagnol. Un véhicule blindé surmonté d'une mitrailleuse montait la garde. De nombreux journalistes et les cars régies des chaînes de télévision étaient sur place depuis les premières heures de la matinée. Un hélicoptère survolait en permanence les environs.Le parquet de l'Audience nationale, le tribunal madrilène en charge des affaires de terrorisme, a requis contre eux des peines cumulées record de 311.865 années de prison, limitées dans la pratique à 40 ans maximum chacun. Les attentats de Madrid demeurent le pire carnage terroriste commis dans les pays occidentaux au nom d'Al-Qaïda depuis ceux du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis.Le 11 mars 2004, vers 07h40, dix bombes avaient explosé dans quatre trains de banlieue bondés d'employés de bureau, d'ouvriers ou étudiants, se rendant vers la gare madrilène d'Atocha. Sept des principaux auteurs présumés s'étaient suicidés collectivement à l'explosif trois semaines plus tard lors du siège policier de leur appartement d'une banlieue de Madrid. Au procès sous haute sécurité, qui s'est tenu dans la capitale espagnole du 15 février au 2 juillet, tous les accusés ont protesté de leur innocence.Les présumés islamistes radicaux jugés aux côtés d'un groupe d'Espagnols qui leur auraient fourni les explosifs contre de la drogue, ont notamment contesté farouchement tout lien avec l'islamisme radical, al-Qaïda ou sa nébuleuse. Certains ont toutefois été contredits par la présence de traces de leur ADN à des lieux clé de la préparation des attentats et par des témoins. Cinq accusés vedettes, trois "cerveaux" et deux poseurs de bombes présumés, encourent chacun des peines voisines de 40.000 ans de prison.Les trois premiers sont Rabei Ousmane Sayed Ahmed dit "Mohamed l'Egyptien", et les Marocains Youssef Belhadj et Hassan Al Haski, les deux autres, les Marocains Jamal Zougam et Abdelmajid Bouchar. Trois autres accusés risquent une peine record pour avoir directement "coopéré" au bain de sang: l'Espagnol José Emilio Suarez Trashorras, principal fournisseur présumé des explosifs, et les Marocains Othman el-Gnaoui et Rafa Zouhier."Le pire attentat de l'histoire de l'Espagne a été l'oeuvre d'une cellule liée au +jihadisme+ et à al-Qaïda, l'organisation terroriste qui se cache derrière la majeure partie des attentats commis dans le monde", avait déclaré en mai le procureur Javier Zaragoza. | |
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