J'aimerai mettre l'accent sur "autorité contestée". En fait, cette autorité par son action crée un conflit au sein de celui qui la subit. Un conflit conscient ou pas mais tout de même un conflit. C'est un compromis en fait, une forme de marché, le pouvoir en contre parti du plaisir d'être esclave.
En fait il y'a un plaisir à être esclave, un plaisir peu avouable mais un plaisir tout de même . Il faut une prédisposition ou une conception de soi et des rapports de pouvoir pour tenir son rang d'esclave.
L'esclave n'est plus hanté par d'horizons au delà du baton et de la carotte. L'esclave résume tout son mal-être dans le baton de son maître mal-aimé (vénéré en fait). C'est ce qui rend l'état d'esclave et la perpétuation de ce modèle de dominant/dominé difficile à dépasser.
Il suffit d'écouter certains parler des prouesses du "hakem"', comment qu'il fait ce que bon lui semble. On sent une tonalité sexuelle dans ces paroles, un certain plaisir que tire ces personnes des récits d'un tel au dessus de la loi ou d'un tel qui fracasse les geules... ya3fess et9oul sa7ra.
En fait, la vénération à peine voilée du "hakem" ou du statut de militaire par certains dénote une conception du pouvoir et des rapports de dominant/dominé tout à fait décelable.
chakchouka
Quelqu'un pourrait affiner plus s'il veut, ou m'expliquer ce que je viens de dire