Max Maitre du Monde
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| Sujet: Moin corrompus que les Algeriens et les Marocains 2/10/2007, 10:49 | |
| - Citation :
- Tunisie : Il y a moins de corruption qu’en Libye, en Algérie ou au Maroc!
par : A.M.
Transparency International vient de publier à Londres, son Indice de Perceptions de la Corruption 2007 (ICP). Cet indice évalue la perception du niveau de corruption dans le secteur public de 180 pays et territoires. Il s’agit du plus grand nombre de pays répertoriés à ce jour dans l’IPC. Cet indice composite est fondé sur 14 enquêtes et sondages différents, réalisés par des organismes indépendants. Il classe les pays sur une échelle de 0 (haut degré de corruption perçu) à 10 (faible degré de corruption perçu). La Tunisie y occupe la 61ème place, loin devant un grand nombre de pays, même parmi les développés. Le Top 10 des pays où il y a le moins de corruption est conduit par le Danemark et la Finlande, la Nouvelle Zélande. La Suisse ne vient qu’à la 8ème position et la France dépassant juste d’un palier les USA et leur «américan way of life» où l’argent est le nerf de la guerre des affaires. Le premier pays arabe le mieux classé est le Qatar qui occupe le 32ème place, juste devant les Emirats Arabes Unis (34ème). Le premier pays africain le mieux classé dans cette édition 2007 de l’ICP, a été le Botswana qui se classe à la 38ème place, devant même l’Afrique du Sud classée 43ème. « Malgré quelques avancées, la corruption continue de siphonner de manière dramatique les ressources affectées à l’éducation, à la santé et aux infrastructures», estime Huguette Labelle, présidente de Transparency International. « Les pays les plus mal notés en matière de corruption doivent prendre ces résultats avec le plus grand sérieux et agir dès maintenant pour renforcer la responsabilité des institutions publiques. Les pays les mieux classés ont cependant eux aussi un rôle à jouer, en particulier pour sanctionner les activités de corruption dans le secteur privé.» Quant à l’Afrique, Mme Labelle a rappelé que le coût de la corruption dépassait "largement le montant de l'aide au développement".
Le score de la Tunisie recule ; la corruption avance ?
Avec sa 61ème place internationale, la Tunisie perd une dizaine de points, puisqu’elle était à la 51ème place dans le classement de l’ICP 2006. Trois années auparavant, dans le classement ICP 2004, la Tunisie était même à la 39ème place. On aurait pu croire que cette perte de points dans le classement ICP était dû à une amélioration de la perception de la corruption dans d’autres pays, ce qui pourrait avoir pour effet direct d’augmenter le nombre des mieux classés que la Tunisie et de la faire régresser dans ce classement. Il est vrai que le nombre des classés par l’ICP augmente d’année en année. Il est cependant important de constater que le score ou le note obtenue par la Tunisie sur une échelle de 0 (très haut degré de corruption) à 10 (faible corruption), n’a pas cessé de s’étriquer, même si la Tunisie reste toujours dans la moyenne indiquant un niveau de corruption, ni trop haut ni trop bas. En 2004, la Tunisie était à la 39ème place avec un score de 5 points. En 2006, la Tunisie obtenait le score de 4,9 et ce classait à la 51ème place. Une année plus tard, elle perd quelques points, s’éloigne de la médiane des 5 points et ne récolte plus que 4,6. Cette tendance se confirme, selon Transparency International, pour l’année 2007 puisque l’ICP donne à la Tunisie la note de 4,2 seulement ! Il est important de relativiser cette note d’abord par les paramètres mêmes qu’utilise TI pour confectionner son ICP. Il y a en effet essentiellement deux critères. D’abord «l’Intervalle de confiance», qui fournit une échelle des valeurs possibles de la note de l’IPC. Ceci reflète la possible variation de la note d’un pays, en fonction de la précision de la mesure. Pour la Tunisie la note minimale était de 3,4 et la note maximale était de 4,8. Ces deux intervalles se sont amoindris entre 2005 et 2007. Nominalement, avec 5% de probabilité la note est au-dessus de cet intervalle et avec 5% elle se trouve en dessous. Cependant, surtout lorsque peu de sources sont disponibles, la valeur estimée non biaisée de la probabilité moyenne d’être dans cet intervalle de confiance est inférieure à 90% ! Autre critère utilisé, les « Sources utilisées ». Il renvoie au nombre d’enquêtes réalisées pour évaluer la performance d’un pays. Au total, 14 enquêtes et analyses d’experts ont été utilisées avec un minimum de trois par pays pour inclusion dans l’IPC. Pour le cas de la Tunisie, le nombre des enquêtes n’a jamais dépassé les 7 et il n’a été que de 6 en 2007 ! Peut-on pour autant dire que la corruption a gagné du terrain, entre 2005 et 2007 ? Il n’existe pour l’instant aucune instance nationale en Tunisie qui s’occupe de ce sujet qui reste tabou, même s’il a été évoqué au moins deux fois à la télévision tunisienne, lors d’interviews d’un responsable de la Douane et du Secrétaire d’Etat chargé de la fiscalité, deux institutions qui gèrent les plus importantes rentrées d’argent pour l’Etat et pour son budget. Les deux n’ont d’ailleurs pas nié l’existence de ce phénomène universel et ont mis l’accent sur les efforts de lutte qu’entreprennent ces deux structures publiques contre les corrompus et les corrupteurs.
La Tunisie est la mieux lotie de la région !
Avec cette 61ème place sur l’échiquier de l’ICP, on notera que la Tunisie est le 6ème pays africain (le même classement à l’échelle des pays arabes) le mieux classé sur cette échelle de 179 pays. Le Maroc s’est en effet retrouvé à la 72ème place avec une note de 3,5 sur l'indice de perception de TI. Une année auparavant, le Maroc occupait la 79ème position parmi 163 pays figurant dans le classement de Transparency International. En 2002, il était 52ème. Sa notation était passée de 4,3 points en 1999 à 3,2 points en 2006. L'Algérie est classée à la 99ème place avec un score qui se réduit d’une année à une autre comme une peau de chagrin. Il revient en effet de 3,1 à seulement 3 points après avoir connu pourtant une amélioration par rapport à 2005 où la note était de 2,8 et le classement de 97. Le classement de la Libye est plus erratique. Après la 117 place de 2005 avec un score de 2.5, il s’améliore l’année suivante et la Libye se retrouve à la 105ème place avec une notation qui remonte de quelques points à 2.7 sur dix. Pour 2007, le classement de la Libye se détériore et elle se retrouve à 123ème place avec un score qui revient à 2,5 points ! Par rapport aux autres pays du Maghreb, la Tunisie devance donc le Maroc, l’Algérie et la Libye deux pays où la manne pétrolière et l’ouverture progressive des économies doit certainement être une des principales sources de corruption ! Reste donc à la Tunisie, comme le reste des pays de la région, tous les trois chercheurs d’investissements directs internationaux, à accorder de plus en plus d’intérêt à ces classements internationaux qui ont une influence certaine sur les décisions d’investissement ! http://www.africanmanager.com/articles/114331.html | |
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The_Acro_bat Homo Addictus
Nombre de messages : 1437 Localisation : Nulle part ailleurs Emploi : Tire-fesses Date d'inscription : 07/07/2007
| Sujet: Re: Moin corrompus que les Algeriens et les Marocains 2/10/2007, 12:30 | |
| Oui, en Tunisie on a nettement moins de corruption, mais y en a peut-etre plus niveau statistiques Plus sérieusement, je trouve ce resultat normal, ayant une bonne connaissance du Maroc, et moindre pour la Lybie, et qqes infos sur l'Algerie, je peux vous assurer qu'en tunisie c'est nettmentmieux, chez nous personne ne s'inscrit dans une faculté en payant des pots de vin, on ne donne pas de l'argent pour avoir un lit dans l'hopital ( alors que l'hopital est presque vide), on ne tue personne sur la route et on s'en sort avec qqes billets glissés au policier. Pire, les permis se vend à prix fixe au Maroc et en Egypte, en egypte aussi, tu donnes de l'argent au policiers pour qu'ils gardent ta voiture... Donc, je pense qu'en Tunisie on peut s'estimer heureux, et c'est surtout grace à l'éducation et l'abscence de grandes differneces sociales qu'on est dans cet etat la... | |
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