Trappes : premiers jugements lundi, Valls appelle au calme
Quatre jeunes hommes arrêtés vendredi lors des violences ont été placés en détention provisoire et seront jugés lundi. De nouvelles tensions sont survenues dans la nuit de samedi à dimanche.
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Quatre jeunes écrouésSur les six jeunes hommes interpellés vendredi soir après les violences, quatre ont été placés en détention provisoire au terme de leur garde à vue. Ils seront jugés dès lundi devant le tribunal correctionnel de Versailles en comparution immédiate.
Un autre suspect a été libéré sous contrôle judiciaire et passera devant le tribunal en septembre. Aucune charge n'a été retenue contre le dernier jeune homme, faute de preuves.
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Nouvelles provocations devant le commissariatLe début de soirée, dimanche, a été émaillé d'un incident devant le commissariat de Trappes, où sont stationnés une vingtaine de fourgons de police. Un groupe de plusieurs dizaines de personnes s'est approché des lieux, et ont lancé un pétard en direction des forces de l'ordre. La bande a été mis en fuite par les CRS, qui ont utilisé une grenade lacrymogène.
• Deux versions du contrôle de police à l'origine des violences Les affrontements, qui ont commencé vendredi vers 21 heures, semblent avoir pour origine l'interpellation la veille d'un homme qui se serait violemment opposé au contrôle par la police de son épouse voilée, dont le visage était dissimulé, selon Jean-Marc Galland, directeur de cabinet du préfet des Yvelines. Le procureur de Versailles a indiqué qu'il avait tenté d'étrangler un policier. Ce dernier présente des marques d'étranglement au cou et une trace de coup au niveau d'une pommette, a-t-il précisé.
Mais le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF), qui dit avoir été contacté par la femme voilée, a contesté cette version. Il évoque des «provocations» de la police et dénonce un «contrôle d'identité musclé». Dans un communiqué, le CCIF indique que «plusieurs témoins de la scène rapportent des déclarations racistes de la part des policiers et un abus de moyens physiques à l'encontre» de la jeune femme. Cette dernière, dont le témoignage est publié sur le site Al-Kanz, a raconté qu'elle allait se prêter au contrôle lorsqu'elle a vu un agent de police «pousser violemment (sa) mère». Son mari aurait alors protesté, avant d'être «maintenu à terre» et menotté par les forces de l'ordre. L'épouse affirme avoir été traînée par le voile et «plaquée sur le capot de la voiture» avant d'être emmenée au commissariat. Sur le chemin, «ils nous criaient dessus comme si on était des chiens». Elle ajoute avoir été traitée de «fantôme».
La Coordination contre le racisme et l'islamophobie (CRI) a également «réfuté les versions policières» et réclamé une enquête «indépendante».
Les policiers ont reçu le soutien de Manuel Valls à ce propos. Le ministre de l'Intérieur a déclaré dimanche ne pas douter «un seul instant» de l'attitude respectueuse des policiers lors du contrôle de la femme voilée. La loi interdisant le port du voile intégral «doit s'appliquer avec discernement, avec le respect des personnes. Je ne doute pas un seul instant que c'est ce qu'ont fait ces policiers», a-t-il déclaré à BFM TV.
• Le mari de la femme voilée remis en libertéCet homme, un Français d'une vingtaine d'années converti à l'islam, avait été placé en garde à vue jeudi soir après le contrôle de son épouse. Il a été déféré samedi matin au parquet, qui a requis son placement sous contrôle judiciaire. Remis en liberté, il doit être convoqué dans les deux mois au tribunal. Dès jeudi soir, des dizaines de personnes avaient exigé au commissariat la levée de sa garde à vue.
• Le dispositif de sécurité maintenuDeux jours après les affrontements à Trappes entre des habitants et des forces de l'ordre, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a annoncé dimanche qu'«un dispositif de sécurité conséquent» serait maintenu dans cette ville des Yvelines. «Compte tenu des incidents, au cours desquels quatre individus ont été interpellés et une vingtaine de véhicules brûlés ou endommagés sur le district d'Élancourt, un dispositif de sécurité conséquent sera maintenu jusqu'à ce que le calme revienne de manière pérenne», a indiqué dimanche matin le locataire de la Place Beauvau.
Une cinquantaine de personnes se sont violemment opposées aux forces de l'ordre dans la nuit de samedi à dimanche, à Trappes. Au cours de la soirée, un automobiliste a également foncé sur des forces de l'ordre, qui ont réussi à l'éviter, selon des sources concordantes. Pris en chasse par un hélicoptère, le (les) responsable(s) n'a (n'ont) pas été retrouvé(s). Un véhicule de police a été partiellement brûlé par un jet de cocktail Molotov dans une ville voisine, à Élancourt, sans faire de blessés.
source lefigaro.fr
Franchement à qui fera-t-on croire que ce qui vient de se passer à trappes est de l'islamphobie, les nanas portant burka qui couvrent tout leur visage ingnorent-elles la loi en france, à savoir qu'il est interdit de se promener dans la rue, le visage dissimulé par un tissu quelconque que ce soit un homme ou femme, alors cessez vos provocations, et contentez vous de venerer et d'observer votre foi chez vous, dans vos demeure dans le privé !
p.s: je connais bien une ambassade française à l'etranger, ma copine habitant juste en face et je vois les personnes qui font la queue avant d'entrer au sein de cette ambassade qui se trouve dans une pays musulman, jamais je n'ai vu un candidat au visa, portant djellaba, ou kamiss, ou barbe hirsute, ou une nana portant une emburkanisée, ou nikabisée , elle ne s'enfoulardent qu'une fois arrivées au pays d'accueil, France , Belgique, Allemagne !