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| Arrestation du cofondateur de Wikileaks: oeuvre de la CIA? | |
| | Auteur | Message |
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Kahéna Homo Addictus
Nombre de messages : 1913 Age : 107 Localisation : Behind you Emploi : legal Date d'inscription : 22/02/2008
| Sujet: Arrestation du cofondateur de Wikileaks: oeuvre de la CIA? 19/11/2010, 12:03 | |
| - Citation :
- La justice suédoise ordonne l'arrestation du porte-parole de WikiLeaks
LEMONDE.FR Avec AFP | 18.11.10 | 11h24 • Mis à jour le 18.11.10 | 20h38
La justice suédoise a ordonné, jeudi 18 novembre, l'arrestation de Julian Assange, cofondateur du site WikiLeaks, spécialisé dans la publication de documents confidentiels, dans le cadre d'une enquête pour viol.
"Nous avons décidé de l'arrêter in absentia", a déclaré le juge Alan Camitz, du tribunal de Stockholm. Cette procédure équivaut à un mandat d'arrêt. "A la suite de cette décision de la cour, un mandat d'arrêt international va être lancé", a annoncé dans la foulée le parquet, qui soupçonne M. Assange "de viol et d'agression sexuelle". "Enfin. Cela aurait dû être fait plus tôt", a réagi Claes Borgström, l'avocat des deux victimes présumées.
M. Assange est suspecté d'avoir contraint une jeune femme à avoir avec lui une relation sexuelle sans préservatif, pour laquelle elle était initalement consentante.
Lorsque l'affaire avait été révélée par la presse suédoise, le cofondateur de WikiLeaks, qui a rendu publics le mois dernier des dizaines de milliers de rapports confidentiels de l'armée américaine en Afghanistan, avait dénoncé un coup monté, et accusé à mots voilés la CIA.
PERMIS DE SÉJOUR REFUSÉ EN SUÈDE
"Nous le rechercherons à l'international, via Interpol", a déclaré la procureure chargée du dossier, Marianne Ny. Elle a ajouté qu'elle ne savait pas quand le mandat d'arrêt international serait émis, mais que "ce devrait être bientôt". "L'enquête est arrivée à un point où il est impossible de poursuivre sans interroger M. Assange", a-t-elle expliqué.
Un temps recherché en août, puis blanchi quelques heures plus tard, M. Assange, citoyen australien de 39 ans, est finalement de nouveau sous le coup d'une enquête pour viol depuis le 1er septembre. Il a quitté la Suède en profitant de l'absence jusque-là de mandat d'arrêt.
Julian Assange avait fait une demande de permis de séjour en Suède, où il comptait s'installer pour faire bénéficier son organisation des lois sur la protection des sources très favorables de ce pays. Sa demande lui a été refusée en octobre, et M. Assange a depuis annoncé son intention de s'installer soit en Islande, soit en Suisse.
UNE "PERSÉCUTION" POUR LES AVOCATS D'ASSANGE
"Bien sûr qu'il nie toutes ces allégations (...), et nous ne pensons pas que demander son arrestation soit une mesure adaptée pour un simple interrogatoire", s'est insurgé l'avocat suédois de M. Assange, Björn Hurtig, soulignant qu'un interrogatoire pouvait être organisé de "plusieurs autres façons". La procureure a répondu avoir "épuisé toutes les procédures normales pour mettre en place un interrogatoire".
L'avocat britannique de M. Assange a accusé le parquet suédois de conduire "non une instruction mais une persécution". "Malgré son droit au silence, mon client a offert à plusieurs reprises d'être interrogé (...). Toutes ses offres ont été catégoriquement refusées par un procureur qui abuse de son pouvoir", déclare Me Mark Stephens dans un communiqué posté sur Twitter avant la décision du tribunal de Stockholm.
Julian Assange, qui se trouvait jeudi matin en Grande-Bretagne selon son avocat et un collaborateur islandais, est d'accord pour répondre aux interrogations de la justice suédoise, mais pas n'importe quand car "il a son propre agenda et beaucoup de travail", a assuré Me Hurtig. ** Je ne crois pas à cette histoire de viol, ça sent le coup monté,pour ce qui est de la "jeune femme" il s'agit de son "ex petite amie" et non une simple inconnue les médias oublient souvent de le préciser. | |
| | | Krishna's Child Homo Addictus
Nombre de messages : 1540 Age : 60 Date d'inscription : 31/10/2007
| Sujet: Re: Arrestation du cofondateur de Wikileaks: oeuvre de la CIA? 19/11/2010, 12:56 | |
| Ben quoi si on ne peut plus violer son ex tranquille, ou va le monde?
Je ne sais pas quoi en penser, on peut etre un heros des droits de l'homme et violeur... ou pas. Mais vu la description, ca ne ressemble pas tellement a un viol? | |
| | | Kahéna Homo Addictus
Nombre de messages : 1913 Age : 107 Localisation : Behind you Emploi : legal Date d'inscription : 22/02/2008
| Sujet: Re: Arrestation du cofondateur de Wikileaks: oeuvre de la CIA? 19/11/2010, 13:26 | |
| Oui genre elle a changé d'avis au dernier moment pour une histoire de capote... Il s'est fait des ennemis meme parmi les journalistes car il avait décidé de sélectionner uniquement certains médias pour la révélation des documents ( Le Monde, Ownie), et à titre d'exemple, ça a bcp déplu à Rue89. | |
| | | chidd-min-ghadi Homo Habilis
Nombre de messages : 857 Age : 39 Localisation : l'olympe Date d'inscription : 18/08/2009
| Sujet: Re: Arrestation du cofondateur de Wikileaks: oeuvre de la CIA? 20/11/2010, 00:09 | |
| J'adore ce mec , il les a tous b**sé !!! | |
| | | Kahéna Homo Addictus
Nombre de messages : 1913 Age : 107 Localisation : Behind you Emploi : legal Date d'inscription : 22/02/2008
| Sujet: Re: Arrestation du cofondateur de Wikileaks: oeuvre de la CIA? 21/11/2010, 14:02 | |
| m'étonne qu'il arrive à s'en sortir, il a INTERPOL, la CIA à ses fesses!
Dernière édition par Kahéna le 21/11/2010, 16:47, édité 1 fois | |
| | | chidd-min-ghadi Homo Habilis
Nombre de messages : 857 Age : 39 Localisation : l'olympe Date d'inscription : 18/08/2009
| Sujet: Re: Arrestation du cofondateur de Wikileaks: oeuvre de la CIA? 21/11/2010, 15:49 | |
| mais y'en a qui disent qu'il est de méche avec les états unis, les documents qu'il a publié diabolisent quand même l'iran et le pakistan.C'est l'avis d'Alex jones et de l'ancien général pakistanais Hamid Gul. | |
| | | Ghoul Homo Pacificus
Nombre de messages : 2552 Age : 50 Date d'inscription : 02/07/2007
| Sujet: Re: Arrestation du cofondateur de Wikileaks: oeuvre de la CIA? 21/11/2010, 22:54 | |
| "there is no good guys" : c'est ce que la vérité crue peut nous enseigner. | |
| | | Kahéna Homo Addictus
Nombre de messages : 1913 Age : 107 Localisation : Behind you Emploi : legal Date d'inscription : 22/02/2008
| Sujet: Re: Arrestation du cofondateur de Wikileaks: oeuvre de la CIA? 4/12/2010, 12:10 | |
| Et encore une nouvelle autre version sur Assange: [quote] - Citation :
- Assange est poursuivi pour «sexe par surprise», pas pour viol
par Slate.fr le vendredi 3 décembre 2010
Quand Interpol a émis un mandat d’arrêt contre le fondateur de Wikileaks Julian Assange, l’agence de police internationale l’accusait de «crimes sexuels» sans plus de précisions, déclenchant une vague de rumeurs selon lesquelles Assange serait accusé de viol. C’est faux. Le Washington’s Blog écrit:
«Il se trouve que c’était pour violation d’une obscure loi suédoise sur le sexe sans préservatif.»
Lors d’un voyage d’affaires à Stockholm en août dernier, Assange a eu des relations sexuelles non protégées avec deux femmes (un compte-rendu étrange et douloureusement détaillé est disponible sur le site du Daily Mail) qui, après s’être rendu compte qu’elles venaient de faire l’amour avec «le» Assange de Wikileaks, ont contacté la police ensemble pour se plaindre de son refus de faire un test de dépistage de maladies sexuellement transmissibles.
A l’époque, l’avocat suédois d’Assange avait confirmé que «la principale inquiétude que les femmes avaient sur le comportement d’Assange… était son manque d’intérêt dans l’utilisation d’un préservatif et son refus de se faire tester à leur demande, pour des maladies sexuellement transmissibles.» (En fait, Assange a utilisé un préservatif avec l’une d’entre elles, mais il s’est déchiré).
Il s’agit apparemment d’une zone d’ombre dans la loi suédoise. Si «le consentement des deux femmes a été confirmé par le procureur», comme l’écrit un ancien avocat du fondateur de Wikileaks dans une tribune passionnée, Assange est poursuivi pour un délit appelé «sexe par surprise», qui serait passible d’une amende de 715 dollars (536 euros) selon lui.
L’avocat londonien d’Assange Mark Stephens assure que la justice n’a pas encore expliqué les chefs d’accusations ou rencontré le patron de Wikileaks pour en discuter, ce qu’il a pourtant accepté de faire. Stephens écrit:
«Quoique veuille dire “sexe par surprise”, c’est un délit seulement en Suède, et non au Royaume-Uni, aux Etats-Unis ou même à Ibiza. J’ai l’impression d’être dans un film suédois étrange et de me faire menacer par des trolls bizarres.»
Par ailleurs, le gouvernement fédéral américain enquête actuellement pour savoir si Julian Assange a enfreint la loi américaine en publiant des documents diplomatiques, rapporte le Washington Post. Le ministre américain de la Justice, Eric Holder, a déclaré lundi 29 novembre que son ministère et le Pentagone mènent une «enquête criminelle active et en cours» sur les activités de Wikileaks.
Photo: Waiting / meddygarnet via Flickr License CC by
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| | | Kahéna Homo Addictus
Nombre de messages : 1913 Age : 107 Localisation : Behind you Emploi : legal Date d'inscription : 22/02/2008
| Sujet: Re: Arrestation du cofondateur de Wikileaks: oeuvre de la CIA? 7/12/2010, 22:35 | |
| - Citation :
- Julian Assange arrêté à Londres, menacé d'extradition en Suède
Par Rue89 | 07/12/2010 | 13H46
Portrait de Julian Assange (Mataparda/Flickr).
Il s'est rendu tout seul à Scotland Yard, à Londres, répondant simplement à une convocation. Julian Assange, le cofondateur de WikiLeaks, a été arrêté mardi matin, et va désormais se battre contre une demande d'extradition en Suède où il est menacé de poursuites pour « viol », ou selon son avocat, « sexe par surprise ».
Julian Assange, un Australien de 39 ans par qui le scandale diplomatique est arrivé avec la dernière livraison de 250 000 documents confidentiels américains, devait être présenté devant un juge londonien mardi, au début d'une procédure d'extradition pour répondre, devant la justice suédoise, d'une plainte pour agression sexuelle.
Le juge devrait lui demander s'il accepte la procédure d'extradition en vertu d'une procédure d'urgence européenne, ce que Julian Assange devrait refuser.
Il est entré au tribunal de Westminster par la porte arrière à 12h45 (heure locale, 13h45 heure française), accompagné de ses deux avocats, Mark Stephens et Jennifer Robinson.
Il est accusé dans un cas de viol, et dans un autre de « sexe par surprise », c'est-à-dire d'un rapport sexuel consentant, mais que le droit suédois assimile au viol dès lors qu'il y a un rapport sexuel sans préservatif, contre l'avis de sa partenaire. C'est une incrimination qui existe en Suède mais pas dans la plupart des autres pays d'Europe. Assange dément ces accusations.
Selon la BBC, la police britannique a reçu lundi un nouveau mandat d'arrêt international émis par la justice suédoise à l'encontre d'Assange, pour des affaires de « viol, d'agression sexuelle et de coercition » à l'encontre de deux femmes, des faits survenus en août.
Le juge devra notamment décider dès mardi s'il maintient Julian Assange en détention ou s'il le libère sous caution en attendant une audience plus complète. Dans ce dernier cas, le porte-parole de WikiLeaks devra s'acquitter d'une somme de 100 000 à 200 000 livres sterling (120 000 à 240 000 euros), et présenter six garants. Or, plusieurs de ses comptes ont été bloqués ou fermés ces derniers jours, dont le compte Paypal de l'organisation. Poursuites américaines possibles
Il pourrait encourir d'autres poursuites de la part des Etats-Unis à la suite de la récente diffusion des télégrammes diplomatiques américains, et le secrétaire américain à la Justice, Eric Holder, a confirmé qu'« un certain nombre d'actions » pourraient être entreprises.
Pour des raisons privées ou pour l'action de l'organisation qu'il incarne, Julian Assange a vu son espace se rétrécir ces derniers jours, avec la fermeture de ses serveurs, de ses comptes bancaires, et les menaces judiciaires.
Seule consolation pour WikiLeaks, la justice française, saisie par la société OVH à la suite des déclarations menaçantes de ministre de l'Industrie Eric Besson, a estimé qu'une décision en référé ne pouvait être prise sur l'hébergement de WikiLeaks par OVH, et qu'un débat contradictoire sur le fond de l'affaire était nécessaire. Un répit bienvenu pour une organisation sous pression.
Dès mardi, une porte-parole de WikiLeaks a dénoncé cette arrestation comme une « atteinte à la liberté d'expression », et a confirmé que l'organisation poursuivrait son activité, et s'apprêtait à rendre publics de nouveaux documents. Une tribune en Australie
Au même moment, paraît dans son pays d'origine, l'Australie, une tribune de Julian Assange dans le quotidien The Australian, dans laquelle il défend ses actions et se revendique un rôle de « média » :
« Les sociétés démocratiques ont besoin de médias forts, et WikiLeaks fait partie de ces médias. Les médias aident à préserver des gouvernements honnêtes. WikiLeaks a révélé des vérités solides à propos des guerres d'Irak et d'Afghanistan, et a sorti des affaires de corruption de la part d'entreprises ».
Il critique sévèrement le premier ministre australien, Julia Gillard, qui, écrit-il, « veut tuer le porteur de mauvaises nouvelles » parce qu'elle ne veut pas que la vérité sorte, y compris sur les affaires diplomatiques et politiques australiennes.
La travailliste Julia Gillard a menacé de retirer sa nationalité australienne à Julian Assange après les dernières révélations de documents du Département d'Etat américain.
Julian Assange conclut en faisant le parallèle entre ses révélations et les « Pentagon papers », diffusés à l'époque de la guerre du Vietnam, dans les années 60, et qui avaient joué un rôle important dans l'évolution de l'opinion publique américaine contre la guerre.
« Dans une décision-clé concernant les documents du Pentagone, la Cour suprême américaine a déclaré que “seule une presse libre et sans restriction peut efficacement révéler ce que cache un gouvernement”.
La tempête qui entoure WikiLeaks aujourd'hui renforce le besoin de défendre le droit de tous les médias de révéler la vérité. »
Viol ou « sexe par surprise » ? Le recit des faits
Mark Stephens, l'avocat londonien de Julian Assange, explique à AOL News que « Julian Assange n'est pas recherché pour des allégations de viol mais pour “sexe par surprise” ».
Il précise que c'est une qualification suédoise punie par une amende de 5 000 couronnes soit environ 540 euros. Un texte qui considère comme un délit le fait de refuser de mettre un préservatif. Le parquet de Goteborg tient actuellement une conférence de presse sur le « cas Assange ».
Le Daily Mail avait, le 29 août, publié les procès-verbaux d'audition des deux femmes ayant porté plainte contre Julian Assange.
Morceaux choisis et traduits de ces PV par le blogueur de Pour ceux qui aiment le Net :
« Julian Assange a atterri à Stockholm le mercredi 11 août pour prendre la parole à un séminaire organisé par le Parti social-démocrate, parti de gauche suédois.
Une des organisatrices, une femme de 31 ans (la “femme A”) qui travaille pour la branche chrétienne du Parti, a offert de l'accueillir dans une chambre de son appartement à Södermalm, Stockholm.
Elle disait devoir se rendre dans sa famille et qu'elle serait absente le temps du séjour. Mais elle est revenue avant. »
Le récit d'un policier :
« Ils ont eu une discussion et décidé que ce serait OK de partager l'appartement, puis ils sont sortis pour dîner. Quand ils sont rentrés, ils ont eu des relations sexuelles, mais il y a eu un problème avec le préservatif -il a craqué.
La plaignante a dit qu'elle pensait que Julian Assange a fait cela délibérément. Lui a insisté disant que c'était un accident.
La femme a dit qu'il n'a pas voulu stopper le rapport lorsqu'elle lui a demandé après l'éclatement du préservatif. »
Sur la « femme B » :
« C'est une blonde d'un peu plus de 20 ans.
Dans sa déclaration à la police, la femme B décrit comment, à la suite des fuites sur l'Afghanistan, elle a vu Assange être interviewé à la télévision et être instantanément fascinée : “ Je le trouvais intéressant, courageux et admirable.”
Au cours des semaines suivantes, elle a lu tout ce qu'elle pouvait trouver à son sujet sur Internet. Elle a ainsi découvert que Julian Assange devait se rendre en Suède pour un séminaire. Alors elle a envoyé un mail aux organisateurs pour proposer son aide.
Le jour du séminaire, la jeune femme s'est présentée avec une tenue qui attire le regard, dit le document qui précise qu'elle portait un pull en cachemire rose fuchsia. Elle raconte que la salle était pleine de personnes habillées en gris et qu'elle se sentait mal à l'aise, pas à sa place.
Elle s'est tout de même assise au premier rang. Les organisateurs lui ont demandé d'aller acheter un câble d'ordinateur pour Assange et “ personne ne m'a dit merci ”, dit-elle.
Julian Assange a parlé pendant 90 minutes sur le thème : “ La première victime de la guerre est la vérité.”
Après la conférence, la jeune femme a attendu à l'extérieur du bâtiment avant d'aborder un membre de l'entourage de Assange qui l'a invité à rejoindre le groupe pour déjeuner.
La femme admet qu'elle voulait engager la conversation avec “ son héros ” et dit que c'est au moment du fromage qu'elle lui a adressé la parole. Julian Assange l'a regardé droit dans les yeux et s'est mis à lui donner à manger. »
Julian Assange à la femme B : « Vous êtes très jolie… pour moi. »
« Ils ont quitté le restaurant ensemble et dans le métro, il a été reconnu par un homme qui lui a parlé de son admiration pour WikiLeaks.
Ensuite, le couple a été au Museum d'histoire naturelle ou Julian Assange a utilisé un des ordinateurs pour tweeter sa journée.
A 18 heures, ils ont été au cinéma. La jeune femme raconte qu'ils se sont installés au fond de la salle et qu'ils “ sont allés bien au-delà des baisers et des caresses ”.
Après le cinéma, ce fut le parc où, selon la jeune femme, Assange lui a dit : “ Vous êtes très jolie … pour moi. ”
Ensuite, Julian Assange a fait une courte sieste de vingt minutes avant de prendre congé pour aller à une fête de l'écrevisse (tradition suédoise). La soirée était organisée par la première femme, celle avec qui il avait couché deux nuits auparavant.
Le lendemain la femme B a tenté de joindre Assange sans succès. Ils se sont retrouvés 24 heures plus tard chez elle. »
« La magie avait disparu […] C'était ennuyeux, comme la routine »
« […] la dernière fois, elle a payé son billet de train parce qu'il n'avait pas d'argent. Il expliquait qu'il ne voulait pas utiliser sa carte de crédit pour ne pas laisser de trace au cas où il était suivi.
La jeune femme raconte le début de la soirée avec une certaine amertume : “Il faisait plus attention à son ordinateur qu'à moi. Il a passé la plupart du temps à surfer sur Internet, à lire des histoires sur lui. Il écrivait des tweets ou envoyait des SMS depuis son téléphone. […] La magie avait disparu […] C'était ennuyeux, comme la routine. ”
Une source proche de l'enquête explique que le lendemain matin le couple a fait l'amour. Julian Assange n'a pas mis de préservatif alors que la jeune femme dit avoir insisté pour qu'il en utilise un.
Voilà la base de l'accusation de viol.
La jeune femme raconte qu'ils ont pris le petit déjeuner dans une atmosphère tendue et dit avoir essayé de détendre l'atmosphère en disant sur le ton de la plaisanterie : “ Et si j'étais enceinte ? ”
Julian Assange est parti. Une fois de plus, c'est elle qui payé son billet de train retour pour Stockholm. Quand elle lui a demandé s'il allait appeler il a dit : “Oui, je le ferai. ”
Il n'a jamais plus répondu aux appels de la jeune femme par la suite. »
La femme A et la femme B se rencontrent :
« L'affaire s'est nouée lorsque les deux femmes se sont rencontrées (la première avait embauché la seconde pour aider au séminaire). Elles ont réalisé qu'elles avaient eu une histoire avec Julian Assange.
Elles ont parlé de rapports sexuels non-protégés et ont pris peur. La seconde jeune femme en particulier a eu peur du sida.
Julian Assange a refusé de faire un test de dépistage et les deux femmes ont été ensemble porter plainte. »
La Suède arrive en tête des pays d'Europe pour le nombre de viol par habitant : 46 pour 100 000. Selon l'éditorialiste de l'hebdomadaire Fokus :
« Ces chiffres s'expliquent en partie par la définition légèrement différente que la Suède en donne.
Depuis 2005, il n'est plus nécessaire qu'il y ait eu violence ou menace de violence pour engager des poursuites. Il suffit que la victime se soit trouvée dans un état d'impuissance -endormie, ivre ou sans connaissance. »
Pierre Haski et Blandine Grosjean
Illustration : portrait de Julian Assange (Mataparda/Flickr). | |
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