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| Les petits noms | |
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+3Krishna's Child Hyperion Kahéna 7 participants | Auteur | Message |
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Kahéna Homo Addictus
Nombre de messages : 1913 Age : 107 Localisation : Behind you Emploi : legal Date d'inscription : 22/02/2008
| Sujet: Les petits noms 5/11/2010, 17:45 | |
| - Citation :
- ]b]Couple : Nos petits noms en disent long[/b]
Chéri, bébé, lapin… Nous avons (presque) tous un surnom affectueux réservé à notre partenaire. Anodin en apparence, il parle pourtant de notre relation
Noémie Lozach-Vilain
Mon p’tit cœur, mon p’tit chat/Mon trésor, mon petit rat/Ma p’tite fouine, ma p’tite teigne/Ma sardine, ma Sardaigne […] » Dans sa chanson Les Mots d’amour(1), Bénabar se lance dans un inventaire dont nous pourrions tous compléter la liste… au risque de nous couvrir de ridicule. En posant la question autour de nous, nous avons été surpris par la pudeur des réponses : « C’est personnel » ; « Je n’ose pas, c’est un peu stupide ». Robert Neuburger (2), psychiatre et thérapeute de couple, ne s’étonne pas de cette gêne : « On voit là une ingérence dans l’intimité, une indécence. Révéler son petit nom est perçu comme de l’exhibition, ça reviendrait à dire : “Regardez comme on baise !” » Si, pour beaucoup, le petit nom conserve un caractère confidentiel, d’autres n’hésitent pas à l’utiliser devant témoins. Confiants en leur amour, ils cultivent une telle intimité relationnelle avec leurs proches qu’ils se sentent « comme chez eux ». Le petit nom se présente alors naturellement. Les plus ardents claironnent cette intimité devant des inconnus ou des relations professionnelles. Ils ont ainsi l’impression d’exister davantage en s’exhibant. Un comportement particulièrement présent chez les nouveaux couples, qui ressentent un besoin impérieux de se faire connaître au monde. Un rituel de l’intime
1. Sur l’album Les Risques du métier (Universal Music Publishing, 2003). 2. Auteur notamment des Territoires de l’intime (Odile Jacob, 2000). 3. Auteur notamment de La Danse du couple (Hachette, “Pluriel”, 2005).
Trésor conservé à l’abri des oreilles ou chanté à tue-tête, le petit nom a une même fonction : transformer deux individus en un « groupe-couple », un « nous ». « Il fait partie des rituels qui fondent la culture du couple », explique Robert Neuburger. Les deux partenaires ont le privilège d’être les seuls à détenir les clés de ce langage codé. D’où le choix d’employer parfois des mots doux très originaux, signe que leur union est une histoire singulière.
« Au début, se souvient Dimitri, 30 ans, je donnais le même petit nom à toutes mes conquêtes. Mais j’ai vite réalisé qu’il était important de trouver un diminutif inédit pour une personne particulière. » Un petit nom passe-partout qualifie souvent une histoire banale. Le psychiatre et thérapeute de couple Serge Hefez (3) met en garde : « Se servir toujours du même terme peut vouloir dire que l’autre occupe une place vide, interchangeable. Que l’on est en réalité plus amoureux de l’amour que de l’autre. » Qu’il s’agisse d’un nom sur mesure ou de « prêt-à-porter », le choix est rarement réfléchi. Il arrive inconsciemment, au détour d’une phrase. Il rappelle un événement vécu à deux ou reprend une formule entendue chez d’autres. « Avec Frédéric, on emploie le même “mon loup” que ses parents quand il était petit », raconte Audrey, 30 ans. A eux de s’interroger sur ce que cache cette reproduction parentale… Car nos pseudos de l’intime ne sont jamais dénués de sens, ni de conséquences. « Un petit nom montre la forme de relation dans le couple et qui est le membre dominant », observe la psychothérapeute Sylvie Tenenbaum. Derrière ses apparences ludiques et sa fonction ritualisante, le petit nom est bien un vrai témoin de l’équilibre relationnel amoureux. Une régression vers l’enfance
Certains avouent ressortir une « poule » ou un « lapin » du bestiaire des livres de contes. D’autres rajoutent des suffixes affectueux ou inventent des borborygmes comme « chouchoune », se rapprochant d’un prélangage. Tous ces petits noms permettent de recréer le climat fusionnel et rassurant de la petite enfance. Le « nounours » que l’on s’échange prend la place, en tant qu’objet transitionnel, de la véritable peluche qui nous sécurisait par le passé. Et nous redevenons enfants à deux. Petit nom régressif par excellence – classé en quatrième position dans notre sondage (lire plus bas) –, « bébé » marque symboliquement l’amour absolu et inconditionnel que nous portons à notre partenaire comme celui d’une mère envers son enfant. Il dit à l’autre que nous l’aimons sans conditions, quoi qu’il dise et quoi qu’il fasse. Mais cette douce régression peut aussi effacer peu à peu les lignes du désir. « “Biquet”, c’est mignon, mais ce n’est pas un piment", met en garde Serge Hefez. "Ça désexualise la relation. » Sonia, 34 ans, se désole que son ami refuse ses « piti chat » : « Il ne trouve pas ça assez viril. Il préférerait “mon grand tigre."
Un stimulant sexuel
La chatte, le loup ou la souris font partie du bestiaire érotique. Ils stimulent la libido et érotisent le quotidien. Ils deviennent plus directs et crus dans la chambre à coucher, là où la dimension sexuelle n’a plus de raison de se masquer, et viennent alors épicer les jeux érotiques. « Même l’utilisation de certains mots à dimension péjorative peut avoir un potentiel provocateur et érogène », confirme le psychanalyste Jean-Georges Lemaire (4). Mais un couple qui emploierait ces petits mots sexués n’importe où et n’importe quand courrait le risque de s’enfermer, chacun restant cantonné dans un rôle – le macho, la dominatrice, la femme-objet… « “Ma poupée”, par exemple, peut être lourd de sens, explique Serge Hefez. On considère l’autre comme un jouet qui nous appartient. Une poupée est une femme-enfant que l’on habille et que l’on déshabille. » Pas de quoi nourrir dans la durée une relation digne de ce nom… Une marque de possession
Mettez-vous un possessif devant le petit nom ? « Loulou » ou « mon loulou », ce n’est pas pareil. Même si nous nous en défendons, le possessif signifie évidemment que l’autre nous appartient. Serge Hefez parle de « possession charmante ». Même susurré, le petit nom retentit comme la preuve de l’existence du tandem, évoque sa dimension narcissique et fusionnelle. Mais à trop vouloir s’approprier l’autre, le danger est de le dévorer. Mon mec à moi, mon chéri, mon amour, mon, mon, mon… Pour celui qui tient à garder son indépendance, ces marques de possession peuvent paraître intrusives. D’ailleurs, certains, par volonté de garder un territoire personnel et une relation adulte, choisissent de se passer de petits noms. Ainsi Anne et Claude, 37 et 42 ans. « Il m’arrive parfois de l’appeler Cloclo, comme tous ses amis. Mais jamais de “sucre d’orge” ou de “bibiche”. Pourquoi utiliser ces formules ridicules ? Nos prénoms suffisent. » Le top des petits noms
Mon cœur 26,7 % Ma/mon chéri(e) 18,7 % Mon amour 18,6 % Mon bébé 12,9 % Mon ange 9 % Mon chou 4,6 % Mon loup 4 % Autres 5,5 %
Sondage réalisé sur psychologies.com auprès de 5 673 internautes en février 2007. " Et le sondage en Tunisie ça aurait donné: ya habibi, ya azizti, ma gazelle, ya alouchi, ya katousti, ya dhebi... | |
| | | Hyperion Homo Pacificus
Nombre de messages : 3432 Age : 46 Date d'inscription : 01/07/2007
| Sujet: Re: Les petits noms 6/11/2010, 16:53 | |
| C'est marrant, je connais la personne qui a écrit l'article mais je ne savais pas qu'elle était journaliste à ses heures perdues | |
| | | Kahéna Homo Addictus
Nombre de messages : 1913 Age : 107 Localisation : Behind you Emploi : legal Date d'inscription : 22/02/2008
| Sujet: Re: Les petits noms 7/11/2010, 12:45 | |
| C'est un article qui date de 2007! | |
| | | Krishna's Child Homo Addictus
Nombre de messages : 1540 Age : 60 Date d'inscription : 31/10/2007
| Sujet: Re: Les petits noms 11/11/2010, 16:00 | |
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| | | Kahéna Homo Addictus
Nombre de messages : 1913 Age : 107 Localisation : Behind you Emploi : legal Date d'inscription : 22/02/2008
| | | | OverDrive homulus magnus celer
Nombre de messages : 2123 Age : 49 Date d'inscription : 02/07/2007
| Sujet: Re: Les petits noms 11/11/2010, 23:47 | |
| ya wizzeti | |
| | | Krishna's Child Homo Addictus
Nombre de messages : 1540 Age : 60 Date d'inscription : 31/10/2007
| Sujet: Re: Les petits noms 13/11/2010, 16:35 | |
| Qattousti c'est celle que je prefere, mais je ne peux plus l'utiliser, c'est déja pris | |
| | | Kahéna Homo Addictus
Nombre de messages : 1913 Age : 107 Localisation : Behind you Emploi : legal Date d'inscription : 22/02/2008
| | | | Krishna's Child Homo Addictus
Nombre de messages : 1540 Age : 60 Date d'inscription : 31/10/2007
| Sujet: Re: Les petits noms 14/11/2010, 17:06 | |
| Oh Fenech, comme Edwige... Un temps que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître... | |
| | | Kahéna Homo Addictus
Nombre de messages : 1913 Age : 107 Localisation : Behind you Emploi : legal Date d'inscription : 22/02/2008
| | | | Ghoul Homo Pacificus
Nombre de messages : 2552 Age : 50 Date d'inscription : 02/07/2007
| | | | SpongeBoooB Australopithecus
Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 10/06/2014
| | | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| | | | El_Manchou Homo Genius
Nombre de messages : 4435 Localisation : Damous el Hajja Emploi : Chasser le 5wenji et la voilée Date d'inscription : 29/07/2007
| Sujet: Re: Les petits noms 12/6/2016, 17:07 | |
| arrêtez, il y a un village sur l'ile de Kerkennah qui s'appelle Ataya, est ce que c'est peuplé de 3attay ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Les petits noms 12/6/2016, 21:08 | |
| il doit y en avoir certainement mais ce ne sont pas tous des artayes, fihoum wa3lihoum femtcheyelé il y en a qui la play, tout come fem mellassine ou à djebel lahmar contrées remplies de mibounovitch |
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| Sujet: Re: Les petits noms | |
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