El_Manchou Homo Genius
Nombre de messages : 4435 Localisation : Damous el Hajja Emploi : Chasser le 5wenji et la voilée Date d'inscription : 29/07/2007
| Sujet: "La Tunisie selon le K", le ministère des AE s’indigne 26/3/2009, 16:52 | |
| hi hi hi, Kouchner le socialiste pro-isarel se retrouve critiqué et la tunisie remercie le docteur K pour ses casseroles qui nous permettent de narguer ses positions droit de l'hommiste ( sic ) - Citation :
26 mars 2009 à 10:00
Bernard Kouchner, chef de la diplomatie française. Bernard Kouchner vient de jeter un pavé dans la mare en évoquant des présumées atteintes aux droits de l’Homme en Tunisie. Le MAE tunisien réagit avec virulence, le qualifiant "de droit de l’hommiste, déchiré par une crise existentielle." Les prémisses d’une tension sont là et cela n’est pas sans affecter les relations franco-tunisiennes qualifiées "d'étroites et de solides".
Les responsables des deux côtés ne ratent pas une occasion sans faire valoir l’exemplarité des relations entre la Tunisie et la France. Notre pays entretient avec son premier partenaire privilégié de la rive Nord d’intenses relations, notamment sur le plan culturel et économique. La visite annoncée par François Fillon, premier ministre Français en ce mois de mars en Tunisie, vise, à cet effet, à ouvrir de nouveaux horizons à une coopération bilatérale déjà dense.
Mais voilà qu’un nuage vient assombrir ce ciel bleu, risquant « de nuancer » l’idylle franco-tunisienne. L’homme par qui le scandale est arrivé n’est autre que French Doctor. Dans une interview à Jeunes Afrique (dans son numéro 22 au 28 mars 2009), Bernard Kouchner, chef de la diplomatie française a évoqué la Tunisie en ces termes «Il y a des atteintes aux droits de l’homme, des journalistes tracassés, parfois emprisonnés, et une politique générale de fermeté. Je ne peux pas être d ‘accord avec ce qui contrevient à la liberté d’expression et d’association. Et je serai très heureux si les élections se déroulaient dans un climat de transparence et de compétition".
Une déclaration qui a suscité le courroux de la Tunisie, et une source informée au ministère des Affaires étrangères l’a fait savoir en des termes incisifs à l’agence TAP : « Que M. Bernard Kouchner veuille faire croire qu’il porte toujours de l’intérêt aux droits de l’homme, est une question qui le regarde, mais qu’il parle de son attitude soit disant « nuancée » s’agissant de la Tunisie et qu’il se contente de colporter des clichés et des poncifs éculés il n’en a plus le droit au vu des responsabilités qui sont les siennes à présent. En effet, ses déclarations, à la revue Jeune Afrique, sont malheureusement pour lui, bien loin d’être crédibles.
Quand on parle de journalistes « tracassés » ou encore « emprisonnés » en Tunisie et quand on le fait sous les lambris de la république française, on doit commencer par vérifier ses allégations pour éviter de se tromper de pays et d’époque, car il est très facile de mettre M. Kouchner au défi de citer un seul cas de journaliste emprisonné en Tunisie depuis plus de vingt ans. Les faits sont là. La vérité est là. Si M. Kouchner a des raisons personnelles de vouloir occuper la scène médiatique pour faire oublier certaines « contrariétés », il n’a aucunement le droit de le faire aux dépens de l’obligation de réserve à laquelle il est tenu et que lui-même rappelle dans sa déclaration.
Il faut dire que M. Kouchner n’en est pas à une contradiction près. On peut, certes, comprendre sa nostalgie des discours droit de l’hommistes enflammés, comprendre également la crise existentielle qui doit le déchirer de temps en temps, mais cela ne peut faire oublier le respect sacré dû à la vérité, à la réalité de ce qui se passe dans des pays qui ne sont qu’à une heure de vol des côtes françaises.
C’est l’une des obligations premières pour un Chef de la diplomatie, pour peu qu’il ait pour elle un minimum de respect". Gnet et TAP
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