Titoo Homo Habilis
Nombre de messages : 158 Date d'inscription : 08/02/2008
| Sujet: Du nouveau contre le cancer 24/9/2008, 16:09 | |
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wild_bled Homo Habilis
Nombre de messages : 305 Localisation : SfaX Date d'inscription : 03/07/2007
| Sujet: Re: Du nouveau contre le cancer 25/9/2008, 10:19 | |
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Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Du nouveau contre le cancer 28/9/2008, 17:16 | |
| - Citation :
- La molécule HB19 n’est certes pas en mesure de résorber les tumeurs déjà existantes lors de son injection. Mais en bloquant toute nouvelle prolifération et en évitant aussi la formation de métastases, elle donne un coup d’arrêt à le progression du cancer. Il suffirait alors d’éliminer la tumeur déjà formée grâce à une opération chirurgicale ou un traitement par radiothérapie.
L'article peut faire espérer. Mais gardons l'esprit critique et la tempérance à trop d'enthousiasme pour une molécule jusqu'ici uniquement testée sur des souris. Le Cancer a déjà fait tellement de dégats ... | |
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Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Du nouveau contre le cancer 1/10/2008, 20:18 | |
| Lien génétique entre obésité et le risque de cancer du colon Des chercheurs américains ont découvert un lien génétique entre l'obésité et le risque de développer un cancer du colon, une avancée qui pourrait permettre la mise au point de tests de dépistage plus efficaces et mieux ciblés. - Citation :
- AFP
Un tiers des cancers du colon sont héréditaires et la médecine s'efforce de déterminer exactement le rôle, dans le risque de développer ce cancer, que peuvent avoir des mutations (formes différentes résultant de modifications au fil des générations) du gène ADIPOQ, responsable de la formation d'une hormone, l'adiponectine.
Le risque de développer un cancer du colon est plus élevé chez les obèses que dans le reste de la population, mais les travaux publiés mardi montrent que, parmi les personnes souffrant d'obésité, celles héritant d'une variation du gène ADIPOQ ont moins de risque (risque réduit de 30%) de développer un cancer colorectal.
Ce qui permet de cibler des personnes plus à risques - celles n'ayant pas hérité de cette variation génétique protectrice ou ayant des taux sanguins excessifs d'adiponectine- qui pourraient le plus bénéficier d'examens précoces du colon, soulignent ces médecins de l'Université d'Alabama (sud) dont l'étude paraît dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) daté du 1er octobre.
"Bien qu'il existe un lien entre les niveaux d'adiponectine dans le sang et l'obésité, aucune association entre les gènes responsables de la production d'adiponectine et le cancer colorectal avait été établie avant cette recherche", écrivent les auteurs de cette étude. Les teneurs d'adiponectine dans le sérum sanguin sont liées à l'obésité et à des niveau élevés d'insuline. Les sujets n'ayant pas cette variation génétique pourraient aussi réduire leur risque de développer le cancer colorectal en faisant de l'exercice physique et en suivant un régime alimentaire pour réduire leur masse adipeuse.
L'existence d'une relation entre la génétique et l'obésité avait déjà été établie, rappellent les auteurs de cette recherche. Leur étude a pour la première fois mis en lumière un lien scientifique entre une variation génétique (forme particulière d'un gène qui peut varier selon les individus), l'obésité et le niveau de risque de cancer du colon, ajoutent-ils. "Si les résultats de cette étude peuvent être confirmés par d'autres études, la piste de l'adiponectine pourrait devenir un important facteur pour modifier le risque de cancer colorectal", relève le Dr. Virginia Kaklamani, de la faculté de médecine de l'Université Northwestern à Chicago (Illinois, nord), une des auteurs de ces travaux. Cette recherche s'est appuyée sur des études portant sur 441 patients diagnostiqués d'un cancer du colon et un groupe témoin de 658 personnes ne souffrant pas de ce cancer.
Le cancer du colon est la troisième cause de mortalité par cancer chez les Américains. Quelque 149.000 personnes seront diagnostiqués d'un cancer du colon en 2008 et 50.000 en décéderont, selon des statistiques de l'American Cancer Society.
Un meilleur dépistage pour mieux détecter et traiter le crabe ! | |
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Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: Du nouveau contre le cancer 4/2/2009, 18:45 | |
| JOURNEE MONDIALE CONTRE LE CANCER Mercredi 4 Février 2009
Le cancer frappe lourdement les pays en développement. Plus de la moitié des 12 millions de nouveaux cas recensés dans le monde chaque année, et plus de 60 % des 7,6 millions de décès par cancer, concernent les pays les plus pauvres. Un taux de mortalité qui monte en flèche - Citation :
- 13 % des morts dans le monde en 2007. Le cancer est l'une des premières causes de décès après les maladies cardio-vasculaires.
Les pays en développement durement touchés. D'ici à 2020, le taux de mortalité par cancer devrait s'accroître de 181 % au Proche-Orient, de 158 % en Inde, de 149 % en Afrique subsaharienne, de 145 % en Chine, de 144 % en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Un dépistage inégal. Le dépistage du cancer du col de l'utérus couvre 19 % des femmes des pays en développement contre 63 % dans les pays développés. La société de conseil Axios a rendu public un rapport indiquant que, en 2020, le taux de mortalité par cancer dans les pays à revenu faible ou moyen devrait être plus de cinq fois supérieur à celui des pays industrialisés. - Spoiler:
L'étude montre que les pays en développement combinent une mise en oeuvre quasi inexistante de programmes de prévention et de lutte contre le cancer, et un nombre insuffisant d'infrastructures et de spécialistes. En 2005, l'Ethiopie ne comptait qu'un cancérologue pour 60 millions d'habitants et, en 2006, le Cambodge n'avait qu'un hématologue (spécialiste des maladies du sang), signale le document.
Les pays pauvres se heurtent également au coût élevé des moyens de diagnostic et des traitements. "Seulement 5 % des ressources mondiales affectées au cancer sont utilisées dans les pays en développement", précise le rapport."Près de quatre personnes sur cinq atteintes de cancer dans les pays en développement n'ont un diagnostic qu'à un stade avancé de la maladie", affirme le docteur Joseph Saba, président d'Axios. "Les taux de survie sont donc extrêmement faibles par rapport aux pays développés", peut-on lire dans le rapport.
Si le cancer du poumon est un des plus fréquents, plus d'un cancer sur quatre, dans les pays en développement, est lié à une infection chronique. C'est le cas, en particulier, pour les cancers du foie, dont 80 % sont étroitement liés aux hépatites B et C dans les pays à revenu faible et moyen.
De même, la majorité des cancers de l'estomac sont liés à l'infection chronique par la bactérie Helicobacter pylori. Le dépistage et les antibiotiques ont réduit de 80 % leur nombre au cours des cinquante dernières années. En retard à ce niveau, la Chine représente aujourd'hui 42 % des cas mondiaux.
Chez les femmes des pays en développement, les trois cancers les plus fréquents sont ceux du sein, du col de l'utérus et de l'estomac. Le risque de cancer du sein demeure plus élevé dans les pays riches, mais il a augmenté dans les pays à revenu faible et moyen, oùil représente la deuxième cause de mortalité par cancer.Le rapport préconise de développer les programmes de sensibilisation, de prévention et de dépistage des cancers, ainsi que la formation des personnels de santé. Il défend l'idée de prix différenciés, fixés à un niveau acceptable dans les pays en développement.
Sur le Web : http://www.axios-group.com.Paul Benkimoun
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