Ras le bol des cineastes tunisiens

article paru dans Réalités :

http://www.realites.com.tn/home/Realites-Lire-Article?=&a=1074889&t=293

extraits :

Citation :

Les professionnels lancent un S.O.S Depuis le début de l’année, les cinéastes dénoncent un certain excès de la censure dans le cinéma. Refus d’accorder des autorisations de tournage, rejet de scénario et non octroi de visa d’exploitation : des manifestations différentes d’une pratique qui prend de plus en plus d’ampleur, selon les professionnels, et dont l’objectif reste la limitation de la liberté d’expression des artistes. Nous avons voulu en savoir plus sur ce qu’il en est réellement.

Citation :

Face à ces accusations de censure, la commission maintient sa position. Selon elle, «les thèmes ne correspondaient pas à la réalité tunisienne et aux préoccupations du moment», comme l’affirme M. Mohamed Ben Rejeb, son président actuel. Il ajoute: «Nous ne nous permettons pas de donner des subventions qui proviennent de l’argent des contribuables à des films qui ne reflètent pas le vécu de la société tunisienne, son âme et ses problèmes. Nous voulons des films qui traitent des difficultés présentes comme celles affrontés par la jeunesse par exemple. Ceux qui veulent faire des films personnels, qu’ils les fassent mais avec leurs propres moyens».

Et un tour de vis ... un !!

Le cinéma tunisien est uniquement avec des fonds publics ?
Il existe des films produits par le privé ?

Oui, dans la région de Méréth, à Gabes dans le sud.

des producteurs francais et italiens sont venus découvrir de nouveau talents.

De toute façon, quel que soit le motif évoqué, en dehors du cinéma indépendant, tout réalisateur s'expose à la censure du Producteur.

Face à ces accusations de censure, la commission maintient sa position. Selon elle, «les thèmes ne correspondaient pas à la réalité tunisienne et aux préoccupations du moment», comme l’affirme M. Mohamed Ben Rejeb, son président actuel. Il ajoute: «Nous ne nous permettons pas de donner des subventions qui proviennent de l’argent des contribuables à des films qui ne reflètent pas le vécu de la société tunisienne, son âme et ses problèmes. Nous voulons des films qui traitent des difficultés présentes comme celles affrontés par la jeunesse par exemple. Ceux qui veulent faire des films personnels, qu’ils les fassent mais avec leurs propres moyens».

???? il est serieux ou il plaisante ce mec ?

ils veulent des films publicitaires où le fin mot de l'histoire est qu'en tunisie tout va bien dans le meilleur du monde

S'il ne y'a pas une part de personnel comment qu'on peut parler d'art?
Les entités qui financent l'art doivent avoir une légitimité. Les commissions ne devraient pas être faites uniquement de fonctionnaires, les gens du métier doivent avoir leur mot à dire. Il faut aussi qu'il y'ait un soucis de diversité. Il faut faire de façon de permettre aux perspectives dissonantes de s'exprimer. On tue l'innovation si on filtre tout ce qui n'est pas lisible selon les canons déjà établies. On restera alors à nous extasier devant l'innovation des autres et à nous plaindre de notre "manque d'originalité" alors qu'on l'a tué dans l'oeuf.