Si l'égalité des chances existaient réellement et qu'il n'y avait pas autant d'inégalités dans la répartition de richesses, je suis certaine que l'on pourrait être surpris de voir le nombre de personnes que l'on empêcherait de naître selon cette 'hypothèse' qui poursuivraient leurs études et atteindraient un niveau d'instruction élevé.
On parle de la pauvreté comme un élément quasi naturel, comme quelque chose d'intrinsèque à une personne... mais en fait la pauvreté est induite par un système social qui ne fonctionne pas bien.
Tout dépend des objectifs que se fixent une société. Veut-elle encourager l'instruction? Veut-elle encourager la natalité et le développement des enfants? Si tel est le cas, il faut voir à favoriser l'égalité des chances.
L'intelligence est un concept bien flou, il y a bel et bien une composante génétique, mais l'environnement dans lequel évoluent les enfants joue pour beaucoup. Des enfants issus d'un milieu pauvre en soutien parental et en stimulations peut très bien se développer comme un enfant issu d'un milieu favorable, s'il bénéficie d'une stimulation précoce en dehors du cadre familial, comme à l'école, à la crèche ou bien dans les loisirs encadrés.
Sinon, il faut faire attention aux interprétations possibles des études qui démontrent par exemple que les familles instruites donnent des enfants instruits. En fait, c'est davantage une question de moyens, de ressources et non de compétences personnelles. Les personnes instruites vivent généralement dans des quartiers ou il y a plusieurs ressources disponibles, ont un bon réseau social, valorisent l'éducation, ont plus de moyens pour offrir à leurs enfants des loisirs, etc. Offrons les mêmes possibilités aux enfants de familles moins bien nanties... et c'est toute la société qui y gagne.
Et puis... on peut être instruit et très con. Hélas.