Zimbabwe

L'horreur humaine s'illustre une fois de plus.
Prédateur de sa propre espèce, rejouant sans cesse les scènes de terreurs biens connus des livres d'Histoire, l'homme prend un récurent plaisir à nous désespérer.

Au Zimbabwe, le "Président" MUGABE et son régime de terreur pratique actuellement une répression violente sur la population. Assassinats, disparitions, camps de tortures, exils forcés, détournement d'aide alimentaire, etc...

Que serait l'Humanité sans ses dictateurs sanguinaires et ses régimes répressifs ?

Comment réagir devant de tels faits ?

Citation :

Témoignages de terreur et d'exil au Zimbabwe
LEMONDE.FR | 21.04.08 | 17h01 • Mis à jour le 21.04.08 | 17h45

Tandis que la commission électorale recompte les voix des élections du 29 mars, le régime du président Robert Mugabe mène une vaste campagne de terreur et d'intimidation contre les personnes soupçonnées de soutenir l'opposition. "Une guerre est en cours au Zimbabwe, menée par le régime de Mugabe contre la population. Le régime a laissé la violence se déchaîner contre son peuple", déclarait, dimanche 20 avril, Tendai Biti, secrétaire général du MDC, parti d'opposition qui revendique la victoire à l'élection présidentielle. "Dix personnes ont été tuées depuis le 29 mars. Trois mille familles ont été déplacées et quelque quatre cents militants de l'opposition ont été arrêtés", a-t-il énuméré depuis Johannesburg, en Afrique du Sud.

Jusqu'à présent, le MDC n'avait fait état que de deux militants tués et de dizaines d'arrestations. Et si la police a reconnu l'un des meurtres, elle en nie toutefois le caractère politique. Or les accusations du MDC ont été étayées la semaine dernière par une association de médecins zimbabwéens, qui a évoqué "157 victimes de violences politiques et de tortures" depuis le 29 mars.

CAMPS DE TORTURE ET EXILS FORCÉS

L'envoyé spécial du Times à Harare confirme une opération de "représailles" menées par l'Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique (ZANU-PF), le parti présidentiel. Hommes, femmes et enfants des campagnes ou des bidonvilles sont battus des heures durant, leurs maisons brûlées et leurs bourreaux menacent de les tuer s'ils reviennent. Ils fuient alors la province par centaines pour rejoindre Harare, la capitale, où l'anonymat leur assure une protection contre les exactions commises par les forces gouvernementales.

L'ONG Human Right Watch fait état d'une trentaine de témoignages décrivant des camps de torture mis en place dans les districts nord et sud du Mutoko, à Mudzi et dans la province de Masvingo. Ces régions soutiennent l'opposition et le régime de Robert Mugabe entend terroriser les électeurs pour être sûr de gagner un éventuel second tour de l'élection présidentielle.

DÉTOURNEMENT DE L'AIDE ALIMENTAIRE

Le directeur de campagne de l'opposition dans la province du Mashonaland oriental dit avoir été la cible d'activistes du ZANU-PF. Plus de trois cents jeunes militants du parti présidentiel ont fait irruption chez lui, la semaine dernière. Les "vétérans"– surnom que se sont donné les militants armés du ZANU-PF – ont passé à tabac sa mère, mis à sac sa maison, brûlé sa voiture et tué ses bêtes. Il a été ensuite conduit dans l'un de ces camps de torture installés dans le bush et a été interrogé sans relâche à propos du MDC et de ses sources de financement. Au bout de trois jours, la police l'a finalement libéré pour immédiatement l'arrêter, au motif qu'il avait tiré des coups de feu lors de l'attaque du parti présidentiel.

Dans ce climat, un millier de personnes fuient chaque jour le Zimbabwe vers l'Afrique du Sud, riche pays voisin, rapporte le New York Times. Ces réfugiés accusent le régime d'utiliser la nourriture pour dissuader la population de soutenir l'opposition. L'un d'eux témoigne du détournement de l'aide alimentaire des Nations unies, que le régime réserve aux supporters du ZANU-PF, affamant le reste de la population dans un pays où l'inflation s'élève à 200 000 % et le chômage à 80 %.

Le Monde.fr

ce mugabe est pareil que kim jong il et autres despotes arabes.
et dire que l'ancienne rhodésie était un pays riche, sous le mandat britannique....

où tout le monde vivait heureux et où l'égalité était parfait = )

la Rhodésie n'était pas l'Ile enchantée c'est sûr,
mais c'était un grenier d'Afrique
alors qu'aujourd'hui la population meurt de faim

Phidias a écrit:

la Rhodésie n'était pas l'Ile enchantée c'est sûr,
mais c'était un grenier d'Afrique
alors qu'aujourd'hui la population meurt de faim

et en plus ce tocard de mugabé est un admirateur de hitler, et a même chassé les fermiers blancs et a livré les fermes à des gens qui ont vendu les machines, bouffé le capital et laissé les terres en jachère.

Mugabé est tellement caricatural comme dictateur ...

Sa réforme agraire imposée par la force est suicidaire. L'exode d'une partie de la population ne l'a pas amené à se remettre en cause. Il joue les victimes et accuse justement les anciens fermiers blancs. Et son autoritarisme meurtrier achève le pays.

La répression de Mugabe s'active.

Citation :

Zimbabwe : la police arrête 300 opposants et perquisitionne les bureaux d'observateurs indépendants
LEMONDE.FR avec AFP et AP | 25.04.08 | 17h20 • Mis à jour le 25.04.08

La police antiémeute zimbabwéenne a effectué, vendredi 25 avril, un raid au siège du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), principal parti d'opposition, dans la capitale, Harare, et a interpellé toutes les personnes qui s'y trouvaient.

"Nous les avons tous embarqués parce que nous pensons qu'il y a des suspects parmi eux. Nous allons les interroger", a déclaré le porte-parole de la police. Selon un responsable du MDC cité par l'agence de presse AP, environ trois cents personnes ont été arrêtées. Nelson Chamisa, le porte-parole du MDC, a dénoncé "le harcèlement systématique" envers l'opposition depuis les élections générales du 29 mars, dont l'issue reste incertaine.

LES PARTISANS DE MUGABE "PRÊTS À TOUT"

Dans le même temps, la police a procédé à une perquisition dans les bureaux de la principale association zimbabwéenne d'observateurs indépendants des élections à Harare. Selon un membre du réseau de soutien aux élections au Zimbabwe (ZESN), les policiers ont fouillé dans les dossiers et "saisi plusieurs documents et des copies de présentations ou de discours faits dans le passé au cours d'ateliers de travail ou de réunions", a-t-il expliqué à l'AFP. Le ZESN est considéré comme une des sources les plus fiables d'informations sur le scrutin du 29 mars.

Près de quatre semaines après les élections, les résultats de la présidentielle au cours de laquelle s'opposaient notamment le président Robert Mugabe, 84 ans, de la ZANU-PF, au pouvoir depuis 1980, et le chef du MDC Morgan Tsvangirai, n'ont toujours pas été annoncés. L'issue des législatives, officiellement remportées par le MDC, a été remise en cause par un nouveau comptage des suffrages dans vingt-trois des deux cent dix circonscriptions du pays. Le MDC, qui revendique la victoire, accuse le régime du président Robert Mugabe d'être parti "en guerre" contre l'opposition pour tenter de se maintenir au pouvoir. "Ils essaient de supprimer les preuves de la crise. Ce qui est clair, c'est que ces gens sont désespérés et qu'ils sont prêts à tout", a affirmé M. Chamisa.

Le 19 avril, l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a dénoncé l'existence au Zimbabwe de "camps de torture", où la ZANU-PF (Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique) du président Mugabe passerait à tabac des militants de l'opposition, et a appelé l'Union africaine (UA) à intervenir. "La ZANU-PF utilise un réseau de centres de détention informels pour battre, torturer et intimider des militants de l'opposition et des Zimbabwéens ordinaires", indiquait HRW dans un communiqué publié à Johannesburg. L'organisation affirmait avoir recueilli en quelques jours plus d'une trentaine de témoignages de personnes, souffrant de blessures graves, dont des fractures infligées à coups de bâton et de matraque.

Un dictateur sanguinaire. Une lutte armée par le pouvoir en place pour le conserver face à une opposition vainqueur des élections. Une population maltraitée et affamée. Sans oublier les livraisons d'armes (originaires de Chine) pour "alimenter" le conflit ...

Citation :

ZIMBABWE - ANGOLA
La bateau chinois ne peut décharger les armes à Luanda
Samedi 26 avril 2008

L'Angola a autorisé un bateau chinois transportant des armes destinées au Zimbabwe à décharger une partie de sa marchandise, mais pas les armes, selon l'agence de presse angolaise Angop. (Récit : C. Casali)

Par AFP

L'Angola a autorisé un cargo chinois transportant des armes destinées au Zimbabwe à accoster dans le port de Luanda, la capitale angolaise, mais sans lui permettre de décharger sa cargaison, a annoncé vendredi l'agence angolaise de presse Angop.

Le cargo, le An Yue Jiang, a été autorisé à s'amarrer dans le port de Luanda mais ne peut décharger "que les marchandises destinées à l'Angola", a ajouté Angop, citant un communiqué du gouvernement.

Le navire avait dû quitter le port de Durban, en Afrique du Sud, sans décharger sa cargaison.

Pékin a affirmé jeudi que le bateau, objet de condamnations internationales en raison de sa cargaison, avait rebroussé chemin vers la Chine.

La pression internationnale, en particulier les USA, la Grande Bretagne (l'ancien colon) et les pays africains voisins (Afrique du Sud, Zambie, Namibie) a réussi à éviter cette livraison. L'opposition à Mugabe et ses milices armées en appel à l'ONU, à la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) et à l'Union africaine (UA) pour intervenir :

"Nous avertissons le monde que si rien n'est fait pour aider le peuple du Zimbabwe dans la situation difficile dans laquelle il se trouve, nous serons bientôt les témoins d'un génocide similaire à ceux qui ont eu lieu au Kenya, au Rwanda, au Burundi et dans d'autres lieux d'Afrique et du monde", ont déclaré les leaders religieux de diverses confessions dans un communiqué commun publié à Harare.

Teva a écrit:

Encore un bienfait de la décolonisation.

Mais non mais qu'est ce que tu me dis la ??
T'as jamais suivi ce qui se passait au cote d'ivoire ?


Les bienfaits de la decolonialisation ?
C'est peut etre la faute aux colonialisateurs de ne pas avoir instauré securite et ordre dans leurs ex-colonies avant d'en sortir ?
Avoir vendu aux criminels armes et equipement ... fermé l'oeil sur tous ces genocides ...

pff ...

Teva a écrit:

Encore un bienfait de la décolonisation.

Je vois que Mr a le plus grand mépris pour l'Afrique avec son néo-colonialisme et le négationisme des crimes commis par l'empire colonial Français.

Kouta a écrit:

Teva a écrit:

Encore un bienfait de la décolonisation.

Je vois que Mr a le plus grand mépris pour l'Afrique avec son néo-colonialisme et le négationisme des crimes commis par l'empire colonial Français.

je suis d'accord avec toi pour dénoncer les méfait du colonialisme et des effets qui perdurent à travers du néo-colonialisme actuel
mais pour rappel, le Zimbabwe est issu de l'empire colonial britannique et non français

Teva a écrit:

Pour le Zimbabwé, il était indépendant depuis 1965 et prospère sous le régime de Ian Smith.

La minorité blanche l'était.

Il faut accuser les "blancs" comme tu les appelles de ce qui est en train de se passer :
Ces colonisateurs ont changé tout un systeme : des tribus n'ayant jamais entendu parler d'administration et de capitalisme, vivant en paix et harmonie, parfois en conflit avec d'autres tribus, se sont soudainement retrouvées dans un nouveau systeme, inconnu, pillés, population appauvrie, guerillas armées etc.
Les colonisateurs n'ont rien fait d'autre que dire : okay, ciao ! On s'en va, et vous laisse la terre. Dorenavant vous devrez survivre tout seuls.
Tu trouves ca OK ? Ne penses tu pas qu'ils avaient un devoir moral de veiller a ce que le pire ne puisse arriver ( cad conflits ethniques, genocides, famine ... ) ?
Tout president qui a voulu changer la situation, ne plus laisser les ex-colonisateurs se meler des affaires internes du pays a ete assassine.
Par qui ?
...
Qui est responsable de tout ca ??

en tout cas, les fermiers blancs géraient bien l'agriculture, rien à voir avec les bandes de voyous que mugabé a installé à leur place.
d'ailleurs , ces fermiers sont partis au botswana où ils prospèrent et font prospérer les locaux !

1 missile sol-air et qu'on en finisse avec ce tocard !

Citation :

19/12/2008 | Mise à jour : 14:01

Le président zimbabwéen Robert Mugabe a défié aujourd'hui les appels à sa démission qui se multiplient face à la crise humanitaire dans son pays, en affirmant : "le Zimbabwe m'appartient".

Jamais, au grand jamais je ne vendrai mon pays. Jamais, jamais, je ne me rendrai jamais", a affirmé M. Mugabe, 84 ans dont 28 au pouvoir en lançant : "le Zimbabwe m'appartient."

"Vous ne m'intimiderez pas", a-t-il lancé aux pays, occidentaux ou africains, qui réclament son départ. "Vous pouvez menacer de me décapiter, je crois ceci, et rien ne m'en fera démordre : le Zimbabwe nous appartient, il n'appartient pas aux Britanniques."

ya pas un sniper dans le coin?

Au Zimbabwe, le choléra a fait plus de deux mille morts depuis l'apparition de l'épidémie, au mois d'août. Selon le bilan établi par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le pays compte plus 40 000 malades. L'épidémie de choléra frappe 90 % du pays. D'ordinaire guérissable, la maladie tue plus de 5 % des personnes atteintes au Zimbabwe.

Citation :

LE MONDE | 16.01.09 | 16h02 • Mis à jour le 16.01.09 | 17h07
JOHANNESBOURG CORRESPONDANCE

Encore une mauvaise nouvelle pour les Zimbabwéens : l'épidémie de choléra croît et tue plus que prévu. Pour la seule journée du mercredi 14 janvier, 104 personnes sont mortes de la maladie. A ce même jour, le choléra avait officiellement tué 2 201 Zimbabwéens depuis son apparition, en août 2008, et affecté près de 42 000 personnes. "Tout le monde s'attendait à ce que l'épidémie soit sous contrôle plus rapidement, confie Françoise Le Goff, directrice de la Croix-Rouge en Afrique australe. Mais aujourd'hui, le pire scénario, qui envisageait 60 000 cas au total, sera probablement dépassé."



Quinze personnes sont mortes du choléra en Afrique du Sud, où plus de 2 000 cas ont été enregistrés depuis le début de l'épidémie au Zimbabwe voisin, a indiqué, mercredi 14 janvier, le ministère sud-africain de la santé, qui précise que "la plupart des décès ont eu lieu dans la province du Limpopo", limitrophe du Zimbabwe, dans le nord-est du pays. Des cas de choléra ont également été recensés au Botswana, au Mozambique et en Zambie, tous voisins du Zimbabwe.

Cependant, "ce qui se passe en Zambie n'a aucun lien avec la situation au Zimbabwe",a affirmé un porte-parole du gouvernement zambien. Dans ce pays, où 28 personnes sont mortes du choléra depuis septembre 2008, la maladie sévit à l'état endémique. C'est également le cas au Nigeria, dans le nord du continent africain, où une épidémie de choléra a provoqué, depuis deux semaines, la mort de 27 enfants dans l'Etat d'Ebonyi (Sud-Est), relate la presse locale. - (AFP.)

Plusieurs raisons expliquent cette aggravation. Tout d'abord le climat. "Nous sommes en plein dans la saison des pluies, et c'est l'une des plus abondantes des vingt-cinq dernières années", estime Peter Mutoredzanwa, représentant de l'organisation non gouvernementale (ONG) Oxfam au Zimbabwe. Des inondations sont attendues dans les prochains jours. Elles risquent d'emporter des excréments humains, les habitants étant privés de sanitaires, et de déverser l'eau souillée, responsable du choléra, dans les égouts et des puits non protégés utilisés par la population en manque d'eau potable. Dans certaines régions, plus des trois quarts des sources d'eau sont déjà contaminées.

DÉCHETS CONTAMINÉS
L'épidémie s'est aussi étendue géographiquement. Près de 90 % des 62 districts du pays sont désormais touchés, selon le bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA). "Les vacances de Noël ont permis à de nombreux Zimbabwéens de rendre visite à leurs familles, rappelle José Bergua, du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef). Ces déplacements ont facilité la diffusion de la maladie."
La collecte des ordures n'ayant plus lieu à Harare, les habitants de la capitale doivent abandonner leurs déchets, parfois contaminés, à l'extérieur de la ville.
Les villages les plus reculés sont frappés mais, du fait de la crise économique, les malades n'ont pas toujours les moyens de se déplacer jusqu'à l'un des 172 centres de traitement du choléra. Beaucoup meurent chez eux et n'apparaissent pas dans les chiffres officiels. Selon la Croix-Rouge, 56 % des victimes du choléra recensées meurent avant d'avoir eu accès aux soins. Les organisations humanitaires ont réagi en envoyant des équipes sur place.

Enfin, le système de santé zimbabwéen continue à se délabrer. Un rapport de l'ONG américaine Médecins pour les droits de l'homme (PHR) a dénoncé le coût exorbitant des consultations dans les cliniques privées, alors que les grands hôpitaux publics sont désormais fermés, faute d'équipements et de personnel, en grève depuis trois mois pour obtenir des hausses de salaires. Les négociations entre les médecins et le gouvernement n'ont toujours pas abouti.

La propagation de l'épidémie devrait ralentir seulement à la fin de
la saison des pluies, en mars. Sur le terrain, l'aide humanitaire gagne
en efficacité, et les ONG peuvent enfin compter sur l'entière
coopération des autorités. On se dirige ainsi vers une augmentation du nombre de cas répertoriés, en raison d'une meilleure détection, et vers une diminution des décès, grâce à davantage de traitements réalisés en amont. - (Intérim.)

Le compteur continue tragiquement de tourner. L'épidémie de choléra qui sévit depuis le mois d'août dans l'ex-Rhodésie du Sud, déjà bien massacrée à cause de graves crises économique et politique (Mugabe est toujours là ... ), a provoqué la mort de 3 000 Zimbabwéens, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Citation :

AFP -
L'épidémie de choléra qui sévit depuis le mois d'août au Zimbabwe a fait près de 3.000 morts et 56.000 malades, a indiqué mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

La maladie, qui se propage par les eaux usées, a fait 2.971 victimes et contaminé 56.123 personnes, selon le dernier bilan de l'OMS.

Le précédent bilan de l'agence de l'ONU, en date du 23 janvier, faisait état de 2.773 morts.

Les agences de l'ONU, qui sont mobilisées depuis plusieurs mois, ne cessent de souligner que la maladie "n'est toujours pas sous contrôle" dans le pays dévasté par une crise économique et politique.

Morgan Tsvangirai, leader du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) et principal opposant à Mugabé, devient premier ministre.




http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-02/12/content_815486.htm

sof a écrit:

Morgan Tsvangirai, leader du Mouvement pour le changement démocratique (MDC) et principal opposant à Mugabé, devient premier ministre.




http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-02/12/content_815486.htm

Visiblement ça a été long à se mettre en place mais Mugabe a partiellement cédé. Souhaitons que les conflits politiques laissent rapidement la place aux actions sociales et sanitaires en faveur d'une population massacrée par la misère et la maladie.

Citation :

AFP - Le président Barack Obama a annoncé vendredi une aide américaine de 73 millions de dollars au Zimbabwe en soulignant qu'elle irait directement aux Zimbabwéens, et non à son gouvernement à cause des préoccupations que continue de susciter le régime de Robert Mugabe. "Les Etats-Unis sont les amis des Zimbabwéens, j'ai décidé d'octroyer une aide de 73 millions de dollars au Zimbabwe", a dit M. Obama à l'occasion d'entretiens avec le Premier ministre zimbabwéen Morgan Tsvangirai à la Maison Blanche. Cette aide "n'ira pas au gouvernement directement parce que nous avons toujours les mêmes préoccupations quand il s'agit de consolidation de la démocratie, des droits de l'Homme et de l'Etat de droit, mais elle ira directement aux Zimbabwéens", a dit M. Obama au côté de M.Tsvangirai devant la presse. M. Obama a clairement distingué entre M. Tsvangirai, l'ancien opposant, et le président Mugabe. M. Tsvangirai est devenu Premier ministre de M. Mugabe le 11 février, aux termes d'un accord de partage du pouvoir devant mettre fin à des mois de tensions et de pressions internationales nées du refus du régime de M. Mugabe de reconnaître sa défaite aux élections générales. M. Obama a salué l'action de M. Tsvangirai. En revanche, M. Mugabe, "souvent, n'a pas agi dans le meilleur intérêt des Zimbabwéens et a résisté aux changements démocratiques nécessaires", a dit M. Obama.

... petite claque diplomatique pour le dictateur Mugabe

t'inquiète pas, mugabé va donner ce fric aux voyous qu'il dirige et qui le dépenseront en alcool/femmes

El_Manchou a écrit:

t'inquiète pas, mugabé va donner ce fric aux voyous qu'il dirige et qui le dépenseront en alcool/femmes

ce fric ne va pas passer entre ses mains, comment ferait-il ?