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| L’AN NEUF DE L’HEGIRE | |
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Saber Homo Habilis
Nombre de messages : 142 Age : 48 Localisation : Tunis Emploi : Gardien du Savoir Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: L’AN NEUF DE L’HEGIRE 20/3/2008, 17:12 | |
| L’AN NEUF DE L’HEGIRE
Comme s’il pressentait que son heure était proche, Grave, il ne faisait plus à personne une reproche ; Il marchait en rendant aux passants leur salut ; On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu’il eût A peine vingt poils blancs à sa barbe encore noire ; Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire, Se souvenant du temps qu’il était chamelier. Il semblait avoir vu l’Eden, l’âge de d’amour, Les temps antérieurs, l’ère immémoriale. Il avait le front haut, la joue impériale, Le sourcil chauve, l’œil profond et diligent, Le cou pareil au col d’une amphore d’argent, L’air d’un Noé qui sait le secret du déluge. Si des hommes venaient le consulter, ce juge Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier, Ecoutait en silence et parlait le dernier. Sa bouche était toujours en train d’une prière ; Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ; Il s’occupait de lui-même à traire ses brebis ; Il s’asseyait à terre et cousait ses habits. Il jeûnait plus longtemps qu’autrui les jours de jeûne, Quoiqu’il perdît sa force et qu’il ne fût plus jeune. A soixante-trois ans une fièvre le prit. Il relut le Coran de sa main même écrit, Puis il remit au fils de Séid la bannière, En lui disant : ' Je touche à mon aube dernière. Il n’est pas d’autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. ' Et son œil, voilé d’ombre, avait ce morne ennui D’un vieux aigle forcé d’abandonner son aire. Il vint à la mosquée à son heure ordinaire, Appuyé sur Ali le peuple le suivant ; Et l’étendard sacré se déployait au vent. Là, pâle, il s’écria, se tournant vers la foule ; ' Peuple, le jour s’éteint, l’homme passe et s’écroule ; La poussière et la nuit, c’est nous. Dieu seul est grand. Peuple je suis l’aveugle et suis l’ignorant. Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. ' Un cheikh lui dit : ' o chef des vrais croyants ! le monde, Sitôt qu’il t’entendit, en ta parole crut ; Le jour où tu naquit une étoile apparut, Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. ' Lui, reprit : ' Sur ma mort les Anges délibèrent ; L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe ; Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. ' Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton. Une vieille, tondant la laine d’un mouton, Assise sur un seuil, lui cria : ' Dieu t’assiste ! ' Il semblait regarder quelque vision triste, Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : ' voilà, Vous tous, je suis un mot dans la bouche d’Allah ; Je suis cendre comme homme et feu comme prophète. J’ai complété d’Issa la lumière imparfaite. Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur. Le soleil a toujours l’aube pour précurseur. Jésus m’a précédé, mais il n’est pas la Cause. Il est né d’une Vierge aspirant une rose. Moi, comme être vivant, retenez bien ceci, Je ne suis qu’un limon par les vices noirci ; J’ai de tous les péchés subi l’approche étrange ; Ma chair a plus d’affront qu’un chemin n’a de fange, Et mon corps par le mal est tout déshonoré ; O vous tous, je serais bien vite dévoré Si dans l’obscurité du cercueil solitaire Chaque faute engendre un ver de terre. Fils, le damné renaît au fond du froid caveau Pour être par les vers dévoré de nouveau ; Toujours sa chair revit, jusqu’à ce que la peine, Finie ouvre à son vol l’immensité sereine. Fils, je suis le champ vil des sublimes combats, Tantôt l’homme d’en haut, tantôt l’homme d’en bas, Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne Comme dans le désert le sable et la citerne ; Ce qui n’empêche pas que je n’aie, ô croyants ! Tenu tête dans l’ombre au x Anges effrayants Qui voudraient replonger l’homme dans les ténèbres ; J’ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ; Souvent, comme Jacob, j’ai la nuit, pas à pas, Lutté contre quelqu’un que je ne voyais pas ; Mais les hommes surtout on fait saigner ma vie ; Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie, Et, comme je sentais en moi la vérité, Je les ai combattus, mais sans être irrité, Et, pendant le combat je criais : ' laissez faire ! Je suis le seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère. Qu’ils frappent sur moi tous ! Que tout leur soit permis ! Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis Auraient, pour m’attaquer dans cette voie étroite, Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite, Ils ne me feraient point reculer ! ' C’est ainsi Qu’après avoir lutté quarante ans, me voici Arrivé sur le bord de la tombe profonde, Et j’ai devant moi Allah, derrière moi le monde. Quant à vous qui m’avez dans l’épreuve suivi, Comme les grecs Hermès et les hébreux Lévi, Vous avez bien souffert, mais vous verrez l’aurore. Après la froide nuit, vous verrez l’aube éclore ; Peuple, n’en doutez pas ; celui qui prodigua Les lions aux ravins du Jebbel-Kronnega, Les perles à la mer et les astres à l’ombre, Peut bien donner un peu de joie à l’homme sombre. ' Il ajouta ; ' Croyez, veillez ; courbez le front. Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront Sur le mur qui sépare Eden d’avec l’abîme, Etant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ; Presque personne n’est assez pur de péchés Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez, En priant, que vos corps touchent partout la terre ; L’enfer ne brûlera dans son fatal mystère Que ce qui n’aura point touché la cendre, et Dieu A qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ; Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ; Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes, Les chevaux sellés d’or, et, pour fuir aux sept dieux, Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ; Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse, Habite un pavillon fait d’une perle creuse ; Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur ! Ils auront des souliers de feu dont la chaleur Fera bouillir leur tête ainsi qu’une chaudière. La face des élus sera charmante et fière. ' Il s’arrêta donnant audience à l’espoir. Puis poursuivant sa marche à pas lents, il reprit : ' O vivants ! Je répète à tous que voici l’heure Où je vais me cacher dans une autre demeure ; Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu, Que je sois dénoncé par ceux qui m’ont connu, Et que, si j’ai des torts, on me crache aux visages. ' La foule s’écartait muette à son passage. Il se lava la barbe au puits d’Aboufléia. Un homme réclama trois drachmes, qu’il paya, Disant : ' Mieux vaut payer ici que dans la tombe. ' L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe En le regardant cet homme auguste, son appui ; Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui, Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière, Et passèrent la nuit couchés sur une pierre Le lendemain matin, voyant l’aube arriver ; ' Aboubékre, dit-il, je ne puis me lever, Tu vas prendre le livre et faire la prière. ' Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ; Il écoutait pendant qu’Aboubékre lisait, Et souvent à voix basse achevait le verset ; Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte. Et l’Ange de la mort vers le soir à la porte Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer. ' Qu’il entre. ' On vit alors son regard s’éclairer De la même clarté qu’au jour de sa naissance ; Et l’Ange lui dit : ' Dieu désire ta présence. - Bien ', dit-il. Un frisson sur les tempes courut, Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut.
Victor Hugo, le 15 janvier 1858. | |
| | | Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: L’AN NEUF DE L’HEGIRE 20/3/2008, 17:15 | |
| c'est quoi l'origine du poème, car il est bourré de faute d'orthographe | |
| | | Saber Homo Habilis
Nombre de messages : 142 Age : 48 Localisation : Tunis Emploi : Gardien du Savoir Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: Re: L’AN NEUF DE L’HEGIRE 20/3/2008, 17:50 | |
| - Phidias a écrit:
- c'est quoi l'origine du poème, car il est bourré de faute d'orthographe
J’ai trouvé le poème sur ce site. En fait, je ne sais plus où est-ce que je l’avais lu la première fois, et ce que j’ai fait pour le retrouver c’est chercher Victor+Hugo+Mahomet sur Google.Quant aux fautes d’orthographes, c’est vrai que je ne suis pas une référence en la matière, mais je n’en vois pas !! | |
| | | Exupérence Homo Genius
Nombre de messages : 2119 Date d'inscription : 03/07/2007
| Sujet: Re: L’AN NEUF DE L’HEGIRE 20/3/2008, 18:33 | |
| c'est vrai ça, où est-ce que tu vois des fautes? | |
| | | Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: L’AN NEUF DE L’HEGIRE 20/3/2008, 18:49 | |
| dés la 2ème ligne encore la 8ème | |
| | | Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: L’AN NEUF DE L’HEGIRE 20/3/2008, 18:55 | |
| Voici la bonne version ...
Victor Hugo — La Légende des siècles
Première série
III
L’Islam
I
L’An neuf de l’Hégire Mahomet
Comme s'il pressentait que son heure était proche, Grave, il ne faisait plus à personne un reproche ; Il marchait en rendant aux passants leur salut ; On le voyait vieillir chaque jour, quoiqu'il eût À peine vingt poils blancs à sa barbe encor noire ; Il s'arrêtait parfois pour voir les chameaux boire, Se souvenant du temps qu'il était chamelier.
Il songeait longuement devant le saint pilier ; Par moments, il faisait mettre une femme nue Et la regardait, puis il contemplait la nue, Et disait : « La beauté sur terre, au ciel le jour. »
Il semblait avoir vu l'Éden, l'âge d'amour, Les temps antérieurs, l'ère immémoriale. Il avait le front haut, la joue impériale, Le sourcil chauve, l'œil profond et diligent, Le cou pareil au col d'une amphore d'argent, L'air d'un Noé qui sait le secret du déluge. Si des hommes venaient le consulter, ce juge Laissant l'un affirmer, l'autre rire et nier, Écoutait en silence et parlait le dernier. Sa bouche était toujours en train d'une prière ; Il mangeait peu, serrant sur son ventre une pierre ; Il s'occupait lui-même à traire ses brebis ; il s'asseyait à terre et cousait ses habits. Il jeûnait plus longtemps qu'autrui les jours de jeûne, Quoiqu'il perdît sa force et qu'il ne fût plus jeune.
À soixante-trois ans, une fièvre le prit. Il relut le Koran de sa main même écrit, Puis il remit au fils de Séid la bannière, En lui disant : « Je touche à mon aube dernière, Il n'est pas d'autre Dieu que Dieu. Combats pour lui. » Et son œil, voilé d'ombre, avait ce morne ennui D'un vieux aigle forcé d'abandonner son aire. Il vint à la mosquée à son heure ordinaire, Appuyé sur Ali, le peuple le suivant ; Et l'étendard sacré se déployait au vent. Là, pâle, il s'écria, se tournant vers la foule : « Peuple, le jour s'éteint, l'homme passe et s'écoule ; La poussière et la nuit, c'est nous. Dieu seul est grand. Peuple, je suis l'aveugle et je suis l'ignorant. Sans Dieu je serais vil plus que la bête immonde. » Un scheik lui dit :« Ô chef des vrais croyants ! le monde, Sitôt qu'il t'entendit, en ta parole crut ; Le jour où tu naquis une étoile apparut, Et trois tours du palais de Chosroès tombèrent. » Lui, reprit : « Sur ma mort les anges délibèrent ; L'heure arrive. Écoutez. Si j'ai de l'un de vous Mal parlé, qu'il se lève, ô peuple, et devant tous Qu'il m'insulte et m'outrage avant que je m'échappe ; Si j'ai frappé quelqu'un, que celui-là me frappe. » Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton. Une vieille, tondant la laine d'un mouton, Assise sur un seuil, lui cria : « Dieu t'assiste ! »
Il semblait regarder quelque vision triste, Et songeait ; tout à coup, pensif, il dit : « Voilà, Vous tous : je suis un mot dans la bouche d'Allah ; Je suis cendre comme homme et feu comme prophète. J'ai complété d'Issa la lumière imparfaite. Je suis la force, enfants ; Jésus fut la douceur. Le soleil a toujours l'aube pour précurseur. Jésus m'a précédé, mais il n'est pas la Cause. Il est né d'une vierge aspirant une rose. Moi, comme être vivant, retenez bien ceci, Je ne suis qu'un limon par les vices noirci ; J'ai de tous les péchés subi l'approche étrange ; Ma chair a plus d'affront qu'un chemin n'a de fange, Et mon corps par le mal est tout déshonoré ; Ô vous tous, je serai bien vite dévoré Si dans l'obscurité du cercueil solitaire Chaque faute de l'homme engendre un ver de terre. Fils, le damné renaît au fond du froid caveau, Pour être par les vers dévoré de nouveau ; Toujours sa chair revit, jusqu'à ce que la peine, Finie, ouvre à son vol l'immensité sereine. Fils, je suis le champ vil des sublimes combats, Tantôt l'homme d'en haut, tantôt l'homme d'en bas, Et le mal dans ma bouche avec le bien alterne Comme dans le désert le sable et la citerne ; Ce qui n'empêche pas que je n'aie, ô croyants ! Tenu tête dans l'ombre aux anges effrayants Qui voudraient replonger l'homme dans les ténèbres ; J'ai parfois dans mes poings tordu leurs bras funèbres ; Souvent, comme Jacob, j'ai la nuit, pas à pas, Lutté contre quelqu'un que je ne voyais pas ; Mais les hommes surtout ont fait saigner ma vie ; Ils ont jeté sur moi leur haine et leur envie, Et, comme je sentais en moi la vérité, Je les ai combattus, mais sans être irrité ; Et, pendant le combat, je criais : « Laissez faire ! » Je suis seul, nu, sanglant, blessé ; je le préfère. » Qu'ils frappent sur moi tous ! que tout leur soit permis ! » Quand même, se ruant sur moi, mes ennemis » Auraient, pour m'attaquer dans cette voie étroite, » Le soleil à leur gauche et la lune à leur droite, » Ils ne me feraient point reculer ! » C'est ainsi Qu'après avoir lutté quarante ans, me voici Arrivé sur le bord de la tombe profonde, Et j'ai devant moi Dieu, derrière moi le monde. Quant à vous qui m'avez dans l'épreuve suivi, Comme les Grecs Hermès et les Hébreux Lévi, Vous avez bien souffert, mais vous verrez l'aurore. Après la froide nuit, vous verrez l'aube éclore ; Peuple, n'en doutez pas ; celui qui prodigua Les lions aux ravins du Jebel Kronnega, Les perles à la mer et les astres à l'ombre, Peut bien donner un peu de joie à l'homme sombre. »
Il ajouta : « Croyez, veillez ; courbez le front. Ceux qui ne sont ni bons ni mauvais resteront Sur le mur qui sépare Éden d'avec l'abîme, Étant trop noirs pour Dieu, mais trop blancs pour le crime ; Presque personne n'est assez pur de péchés Pour ne pas mériter un châtiment ; tâchez, En priant, que vos corps touchent partout la terre ; L'enfer ne brûlera dans son fatal mystère Que ce qui n'aura point touché la cendre, et Dieu À qui baise la terre obscure, ouvre un ciel bleu ; Soyez hospitaliers ; soyez saints ; soyez justes ; Là-haut sont les fruits purs dans les arbres augustes ; Les chevaux sellés d'or, et, pour fuir aux sept cieux, Les chars vivants ayant des foudres pour essieux ; Chaque houri, sereine, incorruptible, heureuse, Habite un pavillon fait d'une perle creuse ; Le Gehennam attend les réprouvés ; malheur ! Ils auront des souliers de feu dont la chaleur Fera bouillir leur tête ainsi qu'une chaudière. La face des élus sera charmante et fière. »
Il s'arrêta, donnant audience à l'esprit. Puis, poursuivant sa marche à pas lents, il reprit : « Ô vivants ! je répète à tous que voici l'heure Où je vais me cacher dans une autre demeure ; Donc, hâtez-vous. Il faut, le moment est venu, Que je sois dénoncé par ceux qui m'ont connu, Et que, si j'ai des torts, on me crache au visage. »
La foule s'écartait muette à son passage. Il se lava la barbe au puits d'Aboulféia. Un homme réclama trois drachmes, qu'il paya, Disant : « Mieux vaut payer ici que dans la tombe. » L'œil du peuple était doux comme un œil de colombe En regardant cet homme auguste, son appui ; Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui, Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière, Et passèrent la nuit couchés sur une pierre. Le lendemain matin, voyant l'aube arriver : « Aboubèkre, dit-il, je ne puis me lever, Tu vas prendre le livre et faire la prière. » Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ; Il écoutait pendant qu'Aboubèkre lisait, Et souvent à voix basse achevait le verset ; Et l'on pleurait pendant qu'il priait de la sorte. Et l'ange de la mort vers le soir à la porte Apparut, demandant qu'on lui permît d'entrer. « Qu'il entre. » On vit alors son regard s'éclairer De la même clarté qu'au jour de sa naissance ; Et l'ange lui dit : « Dieu désire ta présence. — Bien, » dit-il. Un frisson sur ses tempes courut, Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut. | |
| | | Exupérence Homo Genius
Nombre de messages : 2119 Date d'inscription : 03/07/2007
| Sujet: Re: L’AN NEUF DE L’HEGIRE 20/3/2008, 18:58 | |
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| | | Phidias Homo Pacificus
Nombre de messages : 5257 Localisation : ... dans le désert Date d'inscription : 04/07/2007
| Sujet: Re: L’AN NEUF DE L’HEGIRE 20/3/2008, 19:29 | |
| la mise en forme n'était pas respectée non plus | |
| | | Saber Homo Habilis
Nombre de messages : 142 Age : 48 Localisation : Tunis Emploi : Gardien du Savoir Date d'inscription : 15/07/2007
| Sujet: Re: L’AN NEUF DE L’HEGIRE 21/3/2008, 15:58 | |
| Merci pour la correction Phidias! | |
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| Sujet: Re: L’AN NEUF DE L’HEGIRE | |
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