L'Amérique au bord de la récession

De plus en plus d'infos abondent sur le sujet : les Etats Unis peuvent vivrent prochainement une récession.
Vu que l'économie mondiale est intérdépendante, cette éventualité n'est pas rassurante pour chacun des autres pays.

Citation :

L'Amérique au bord de la récession

Pierre-Yves Dugua
06/02/2008 | Mise à jour : 14:27 |
La chute d'un indicateur d'activité dans les services a affolé les marchés hier.
Washington

Un voyant supplémen­taire s'est brutalement mis au rouge pour l'économie américaine. L'effondrement de l'activité dans les services en janvier ils représentent près de 90 % de la production de richesse aux États-Unis est une sérieuse alerte à la récession.

L'alarme a été déclenchée par la publication de l'indice ISM (Institute for Supply Management) du secteur non manufacturier. Calculé à partir d'un sondage auprès de 370 directeurs d'achats dans 62 secteurs, il a affiché en janvier sa plus forte chute mensuelle jamais enregistrée, plongeant de 54,4 à 41,9. Il faut remonter à octobre 2001, période de récession, pour retrouver un niveau aussi bas de production de services, sachant qu'un indice inférieur à 50 indique une contraction de l'activité. Les analystes attendaient un effritement, autour de 53. Plusieurs composantes importantes de l'indice ont reculé, en particulier les nouvelles commandes, l'emploi et les prix. La réaction des marchés boursiers a été immédiate. À la clôture, l'indice S & P 500 de Wall Street perdait 3,19 %, après une chute des places européennes, Paris clôturant sur une perte de près de 4 %

Le scénario d'un effondrement de la conjoncture début 2008 est d'autant plus crédible que vendredi dernier, le département du Travail a rendu compte, pour la première fois depuis quatre ans et demi, de pertes nettes d'emplois aux États-Unis. La suppression tous secteurs confondus de 17 000 emplois est intervenue alors que le secteur des services, d'ordinaire locomotive de l'embauche, n'a créé que 34 000 postes en janvier, contre 143 000 en décembre.

La confiance fait défaut

Plus grave, dans l'immobilier résidentiel qui vit sa pire récession depuis une génération, la situation s'aggrave. En outre, la consommation montre des signes d'essoufflement. Et la réticence des banques à prêter ainsi que la chute de Wall Street alourdissent le climat.

À la lumière des dernières statistiques publiées, les cinq baisses de taux directeurs pratiquées par la Réserve fédérale depuis fin septembre semblent justifiées. Mais l'activisme de la banque centrale américaine, qui vient de réduire de 125 points de base le coût de l'argent en huit jours, du jamais-vu depuis des décennies, a peu de prise actuellement sur les marchés. Les conditions et les taux effectifs d'octroi de crédit aux particuliers et aux entreprises s'améliorent peu, voire pas du tout. Les primes de risque exigées par les investisseurs reflètent toujours une psychose du défaut de paiement.

La perspective de nouvelles dévalorisations massives de certains de leurs actifs par de nombreuses banques, pour refléter la détérioration de leurs risques, hante les marchés. Chaque jour des opérations de rachat d'entreprises par le biais d'appels à l'endettement, négociées avant la crise, doivent être repoussées, ce qui alarme Wall Street. Ce contexte pourrait en tout cas inciter le Congrès à voter rapidement le plan de relance de la consommation de 146 milliards de dollars défendu par le président Bush.

la crise mondiale se précise
dans la foulée de la crise économique des états-unis, c'est une récession mondiale qui s'amorce
avec un fort risque de crise banquaire

pour ce qui est des prévisions de croissance, chacun va devoir revoir ses prévisions à la baisse
et l'accès aux crédits se faire plus difficile (car plus coûteux)

http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/03/20/est-il-encore-temps-d-eviter-la-depression-mondiale_1025256_3234_1.html

pas très réjouissant comme perspective

et en même temps, il faut assainir les pratiques financières trop longtemps arrogantes et détachées des réalités

Phidias a écrit:

la crise mondiale se précise
dans la foulée de la crise économique des états-unis, c'est une récession mondiale qui s'amorce
avec un fort risque de crise banquaire

pour ce qui est des prévisions de croissance, chacun va devoir revoir ses prévisions à la baisse
et l'accès aux crédits se faire plus difficile (car plus coûteux)

http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/03/20/est-il-encore-temps-d-eviter-la-depression-mondiale_1025256_3234_1.html

pas très réjouissant comme perspective

et en même temps, il faut assainir les pratiques financières trop longtemps arrogantes et détachées des réalités

ça aura quoi comme impacte sur la vie de tout les jours?

supracrevette a écrit:

Phidias a écrit:

la crise mondiale se précise
dans la foulée de la crise économique des états-unis, c'est une récession mondiale qui s'amorce
avec un fort risque de crise banquaire

pour ce qui est des prévisions de croissance, chacun va devoir revoir ses prévisions à la baisse
et l'accès aux crédits se faire plus difficile (car plus coûteux)

http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/03/20/est-il-encore-temps-d-eviter-la-depression-mondiale_1025256_3234_1.html

pas très réjouissant comme perspective

et en même temps, il faut assainir les pratiques financières trop longtemps arrogantes et détachées des réalités

ça aura quoi comme impacte sur la vie de tout les jours?

déjà c'est l'accès aux crédits qui est plus difficile, les banques seront plus défensives, moins enthousiastes à lacher des grosses sommes sans des garanties super fiables, ensuite les crédits en cours, selon que tu ais pris à taux fixe ou taux variable, reviendront plus chers que prévus initialement

puis comme c'est les banques qui financent les entreprises, il y aura moins d'investissement, donc, en raisonnement macro-économique, moins de croissance au global, moins d'embauches (la baisse du chômage en bonne voie ces derniers mois en France va être stoppée), moins de projets (par exemple : moins de construction donc moins de logements donc loyers chers) ...

en gros c'est plus qu'un ralentissement, c'est l'Economie qui se met sur la défensive
les Etats et entreprises qui ont un budget sain, une trésorerie saine, peuvent limiter les effets négatifs
mais ce n'est pas le cas de la France et des EUA

c'est une très mauvaise nouvelle pour tout le monde

... sauf peut-être pour la Chine
et pour tous les Etats possèdants des réserves importantes

La situation est mauvaise, surtout pour les américains, mais ils ont l'habitude de rebondir après ce genre de crise.

Le problème c'est pour les pays qui n'ont pas les reins suffisamment solides ou la réactivité nécessaire pour ajuster leurs politiques économiques rapidement.

Ceci dit, après cette gabegie financière dont l'occident est responsable, il aura du mal à venir imposer aux pays sous développés ou en développement des règles prudentielles et de gestion qui ne sont pas respectées chez lui.

sincèrement, j'ai la trouille, après tout le fric injecté dans les industries
suites au guerres du golf, et l'amérique se retrouve à genoux ??

normalement les guerres améliorent les prestations financières des USA

là la règle n'est pas vérifiée